Accueil | Mémoire | Rubrique Actualités | Centenaire de la Grande Guerre Mémoire ... Rubrique Actualités | Centenaire de la Grande Guerre

Centenaire de la Grande Guerre

Mise à jour  : 12/04/2017

Le Président de la République, François Hollande, a officiellement procédé au lancement du centenaire de la Première Guerre mondiale, à l’Élysée, le 7 novembre 2013.

"La Première Guerre mondiale fut une épreuve partagée par toute la Nation, une épreuve qui n'épargna aucune famille, ni aucun territoire, en métropole comme en outre-mer. Pour la survie même de la patrie, dans des conditions souvent inhumaines, nos soldats se sont battus, au-delà de leurs propres limites. Les femmes, les mères, les enfants ont accompagné les combats en faisant vivre jusqu' à la victoire, nos villes et nos villages.

La blessure de la guerre de 1914 est à jamais inscrite dans notre récit national : en sortant de cet embrasement qui jeta le monde entier sur les champs de bataille terrestres, maritimes et aériens, la France a perdu 1,4 millions d'hommes. Par cette perte irréparable, toute une génération de Français a été sacrifiée. Alors que les derniers témoins se sont tus, la société française toute entière s'est emparée du souvenir de la Grande Guerre.

Les familles, les associations, les entreprises, les communes, les départements les régions s'y sont engagés avec passion. Les enseignants sont mobilisés pour en transmettre la signification et l'héritage à nos jeunes générations. L’État sera aux côtés de chacun, afin d'accompagner l'exceptionnelle dynamique de mémoire qui est à l’œuvre dans notre pays. Ce temps est dédié à l'unité de la Nation. Au nom de ce que la France a subi, des épreuves traversées, des victoires remportées, des défaites surmontées, tous les Français sauront se rassembler, autour de ce qui les réunit, de la conscience de leur histoire et de leur destin commun.

Ce temps est enfin dédié à la paix. Pendant quatre ans, alliés et ennemis d'hier - désormais réconciliés -  viendront des cinq continents pour se souvenir ensemble et avec nous, de leurs morts et de leurs disparus. La France a le devoir de les accueillir dignement, afin de rappeler à tous que l'Europe unie et l'espoir d'une paix internationale sont nés, aussi, sur les champs de bataille de la Grande Guerre.

J'invite tous les Français et tous nos partenaires étrangers à faire de ce grand moment de mémoire une promesse universelle d'avenir."

François Hollande, Président de la République

Allocution du chef de l’État pour le lancement des commémorations du centenaire de la Grande Guerre : www.elysee.fr

La Mission du centenaire :

La Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale est un Groupement d’intérêt public (GIP) créé par arrêté ministériel du 5 avril 2012, publié au Journal Officiel le 11 avril 2012. Cette Mission interministérielle a pour vocation de préparer et de mettre en œuvre le programme commémoratif du centenaire de la Grande Guerre. Elle est chargée notamment d’organiser les grands temps forts évènementiels pris en charge par l’État, d’apporter son soutien aux initiatives locales, à travers notamment la mise en place d’un label "Centenaire", et enfin, d’informer le grand public sur le programme commémoratif du Centenaire. Le label "Centenaire" permet de distinguer les projets les plus innovants et les plus structurants pour les territoires. Les projets retenus figurent sur le programme national officiel des commémorations du Centenaire et sont éligibles à un financement de la Mission du Centenaire. http://centenaire.org/fr

Le portail "centenaire.org", administré par la Mission du centenaire, a pour objectif d’offrir aux internautes des ressources à la fois pratiques et historiques dans le cadre d’un événement mémoriel majeur. Il s’adresse à tous les publics. http://centenaire.org/fr

.

Consulter en ligne le programme complet édité par la Mission du centenaire : centenaire.org

Hommages et cérémonies :

16 avril 2017 : le Chef de l’Etat, François Hollande, présidera la commémoration du Centenaire de la Bataille du Chemin des Dames, dans l’Aisne (02), en présence de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat chargé des Anciens combattants et de la Mémoire et de Lionel Jospin, ancien Premier ministre. www.elysee.fr

9 avril 2017 : le Président de la République a participé, à l’invitation du Premier ministre canadien Justin Trudeau, et en présence du Premier ministre, à la cérémonie du Centenaire de la Bataille de la crête de Vimy Le Prince de Galles, le Duc de Cambridge, le Prince Harry et Son Excellence David Johnston, gouverneur général du Canada étaient également présents. www.elysee.fr

15 septembre 2016 : le secrétaire d’État auprès du ministre de la défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire s’est rendu à Longueval à l’occasion des cérémonies néo-zélandaises du centenaire de la bataille de la Somme, qui se sont déroulées en présence du Prince de Galles et de son homologue néo-zélandais, Gerry Brownlee. Les deux ministres ont participé à une cérémonie du Point du Jour au Mémorial néo-zélandais. Ils se sont ensuite rendus au monument aux morts de la ville, puis ont participé à une cérémonie du Souvenir au cimetière de Caterpillar Valley. 15 000 Néo-zélandais ont combattu dans la Somme en 1916, 2 111 y sont morts et 5 845 ont été blessés.

13 septembre 2016 : le secrétaire d’État auprès du ministre de la défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, Jean-Marc Todeschini a accompagné le Premier ministre Manuel Valls à Verdun, où ils ont assisté à une cérémonie au monument dédié aux enfants morts de Verdun. Ils y ont commémoré les 100 ans de la remise de la Croix de Chevalier de la Légion d’honneur à la ville. www.gouvernement.fr

1er juillet 2016 : commémoration du centenaire de la Bataille de la Somme. Le chef de l’État, François Hollande, a pris part à la cérémonie franco-britannique organisée à Thiepval, en présence de hautes autorités britanniques. Cette cérémonie s'est tenue le jour de la date anniversaire du début de cette bataille qui a fait un million de victimes (morts, blessés, disparus), dont près de la moitié étaient britanniques.  www.elysee.fr  -  centenaire.org

.

29 mai 2016 : le président de la République, François Hollande et la Chancelière fédérale d’Allemagne, Angela Merkel, ont co-présidé dans la Meuse les cérémonies de commémoration du Centenaire de la Bataille de Verdun. Après un dépôt de gerbe à la nécropole allemande de Consenvoye, ils se sont rendus à l'Hôtel de Ville de Verdun. L'après-midi, ils ont procédé à l'inauguration du Mémorial de Verdun rénové avant de se rendre à l’ossuaire et à la nécropole de Douaumont pour une cérémonie d'hommage. www.elysee.fr

Le 23 février 2016, deux jours après la date du centenaire du déclenchement de la bataille de Verdun, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, s’est déplacé dans le département de la Meuse pour une commémoration. Après un dépôt de gerbe et un ravivage de la flamme de l’ossuaire du mémorial de Verdun, le ministre a poursuivi son déplacement auprès des militaires du 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse. www.defense.gouv.fr

21 décembre 2016 : le centenaire du déclenchement de la bataille de Verdun a été commémoré dans la Meuse par le secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire. La délégation composée de Jean-Marc Todeschini, d’Emmanuel Humbert, conseiller territoires et prospective, de Damien Baldin, conseiller politique mémorielle et d’Aurélie Loison, chargée de la mission interministérielle des deux guerres mondiales s’est rendue à la cérémonie commémorative des combats, au bois des Caures. Un hommage a été rendu au lieutenant-colonel Émile Driant devant plus de 300 personnes. Député de Nancy, commandant les 56e et 59e bataillons de chasseurs, Emile Driant est décédé d’une balle de mitrailleuse allemande le 21 février 1916, au bois des Caures. Jean-Marc Todeschini a ensuite inauguré une pierre gravée en mémoire aux 56e et 59e bataillons de chasseurs, « Chasseurs de Driant » et a rendu hommage à six soldats de ces unités dont les noms sont gravés à l’Ossuaire de Douaumont. La journée s’est clôturée par l’inauguration de la croix des chasseurs de Driant à Vacherauville. www.defense.gouv.fr

Du 9 au 12 mars 2015 : hommage aux soldats du front d'Orient. Le secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense chargé des Anciens combattants et de la Mémoire s’est rendu, du 9 au 12 mars, en Grèce, en Macédoine, en Serbie et en Roumanie. Un déplacement qui, à l’heure du centenaire de la Première Guerre mondiale, met à l’honneur les poilus du front d’Orient. www.defense.gouv.fr

Du 28 au 30 novembre 2014 : hommage aux rugbymen morts pour la France. Le comité départemental de rugby de Paris, la mission du centenaire de la Première Guerre mondiale et le ministère de la défense (SGA/DMPA) se sont associés pour rendre hommage aux rugbymen morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Cette commémoration, placée sous le haut patronage du secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la mémoire, Jean-Marc Todeschini, a donné lieu à une cérémonie de ravivage de la Flamme sur la Tombe du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe, le 28 novembre, ainsi qu'à un hommage devant le monument aux morts du centre national de rugby de Linas-Marcoussis, le 29 novembre. Le lendemain, au stade Jean Bouin, les élèves des écoles de rugby de Paris ont déposé une gerbe au pied de la plaque dédiée à la mémoire de Jean Bouin, grand athlète français, tombé le 29 septembre 1914 lors de la première bataille de la Marne. Deux sélections parisiennes et brivistes composées de cadets se sont ensuite rencontrées dans un match d'hommage, en lever de rideau du match de Top 14 Stade français - Brive. Le coup d'envoi du match a été donné par le général Hervé Charpentier, Gouverneur militaire de Paris. www.defense.gouv.fret diaporama

11 novembre 2014 : commémoration de l'Armistice du 11 novembre 1918 et hommage à tous les morts pour la France. Le Président de la République a ouvert cette journée commémorative au palais de l’Élysée en lançant officiellement le Grand Mémorial et en remettant le prix du concours des Petits artistes de la Mémoire organisé par l'ONAC-VG. Après l’hommage traditionnel à Georges Clemenceau, il s'est rendu sur la tombe du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe, où il a déposé une gerbe et procédé au ravivage de la flamme. Il a également rendu les honneurs aux soldats morts pour la France en opérations extérieures durant l’année écoulée. Dans l’après-midi, le chef de l’état a inauguré le Mémorial international de Notre-Dame-de-Lorette et présidé une cérémonie dans la nécropole nationale afin de rendre hommage à tous les combattants tombés dans le Nord-Pas-de-Calais de 1914 à 1918. Source  : http://centenaire.org

12 septembre 2014 : commémoration du centenaire de la bataille de la Marne - Bataille décisive érigée au rang de mythe par la France, la bataille de la Marne marque également une rupture entre la guerre de mouvement de l’été 1914 et l’installation dans une longue et éprouvante guerre de position emblématique du premier conflit mondial, l’entrée dans la mort de masse. Programme des commémorations : www.gouvernement.fr - La bataille de la Marne sur le site Chemins de mémoire : www.cheminsdememoire.gouv.fr et dans la revue :  n° 245 

7 septembre 2014 : départ du convoi des Taxis de la Marne - Le Gouverneur militaire de Paris, le général de corps d’armée Hervé Charpentier, la compagnie Alpha Taxis GESCOP, la mairie de Paris et la 1re brigade logistique honorent, par l’organisation de cet événement, la mémoire des 600 chauffeurs de taxis qui ont participé, les 7 et 8 septembre 1914, au transport de troupes jusqu’au front de la célèbre bataille de la Marne. A l’initiative du général Gallieni, gouverneur militaire de Paris, 600 taxis et quelques bus sont déployés afin de transporter les fantassins de la 7e division d’infanterie. Symbole de la détermination française à stopper l’avancée allemande, cette opération a permis d’acheminer en un temps minime entre 3 000 et 5 000 soldats. Ce convoi commémoratif retrace donc l’épopée des Taxis de la Marne jusqu’aux portes du champ de bataille en septembre 1914. Informations pratiques : www.garnison-paris.terre.defense.gouv.fr - vidéo en ligne : www.defense.gouv.fr

6 septembre 2014 : 100 villes - 100 héros - 100 drapeaux - Le 6 septembre 2014, à l’initiative du général Pierre de Villiers, chef d'état-major des armées, 100 héros et unités de la Grande Guerre sont mis à l'honneur simultanément dans 100 villes. Les sites ont été choisis parmi 400 casernes et quartiers répertoriés par le service historique de la Défense (SHD), à partir desquelles les armées sont parties vers le front en août 1914. Chacune des cérémonies rend hommage aux soldats qui sont partis combattre en 1914 et plus particulièrement à un homme, un soldat, un héros qui a appartenu à chacune des 100 formations ou des 100 villes. Cet événement d’ampleur nationale rappelle à nos mémoires le sacrifice des hommes qui sont partis au front en 1914. Il célèbre également les soldats français qui, héritiers des Poilus, font vivre aujourd’hui encore les valeurs qui ont été portées sur les fronts de la Grande Guerre. Ces valeurs intemporelles sont le courage, la volonté, la fraternité d’armes, et le sacrifice. www.defense.gouv.fr  

3 août 2014 : cérémonie franco-allemande au Hartmannswillerkopf - Désireux de commémorer par une rencontre bilatérale la date du 3 août 1914, jour de la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France, les chefs d’État français et allemand ont choisi le site du Hartmannswillerkopf (Haut-Rhin) pour rendre hommage à la mémoire des combattants français et allemands de la première guerre mondiale et célébrer l’amitié franco-allemande. Surplombant de ses 956 mètres la plaine d’Alsace, la montagne du Hartmannswillerkopf, baptisée Vieil Armand par les Poilus, a été l’un des principaux enjeux des combats de la première guerre mondiale dans les Vosges. Français et Allemands se disputèrent âprement cette crête stratégique et les combats furent particulièrement meurtriers en 1915, où le sommet changea huit fois de main. www.elysee.fr

1er août 2014 : cérémonie commémorant l’ordre de mobilisation générale du 1er août 1914 - Jean-Yves Le Drian,ministre de la Défense et Kader Arif, secrétaire d’État chargé des Anciens combattant et de la mémoire, ont présidé la cérémonie commémorant l’ordre de mobilisation générale du 1er août 1914 - Il y a cent ans, le samedi 1er août 1914, à 16 heures, tous les clochers de France sonnaient le tocsin. Les Français découvraient alors sur la porte des mairies l’affiche portant "ordre de mobilisation générale", invitant les trois millions de réservistes et de territoriaux à rejoindre, dès le lendemain, les 800 000 soldats déjà en service actif. Deux jours plus tard, le 3 août 1914, l’Allemagne déclarait la guerre à la France. La Grande Guerre débutait. Au total, 8,5 millions  de Français seront mobilisés entre 1914 et 1918. Message du Président de la République : www.elysee.fr  

Défilé du 14 juillet 2014 - souhaitant placer la fête nationale de l’année 2014 sous le signe du centenaire de la première guerre mondiale, le Président de la République a convié 80 pays à participer au défilé du 14 juillet afin de célébrer la réconciliation du continent européen cent ans après une terrible guerre fratricide. La présence de ces pays traduit le caractère mondial du centenaire. Le souvenir de la Grande Guerre est présent dans le monde entier, sur tous les continents. Ainsi, ce sont à travers leurs emblèmes et leurs ressortissants invités, l’ensemble des peuples touchés par la première guerre mondiale, qui sont honorés. Pour marquer symboliquement l’entrée dans le cycle des commémorations du centenaire et délivrer un message universel de paix, la France a invité quatre jeunes de nations ayant engagé des troupes ou des travailleurs sur le continent européen pendant la Grande Guerre. À l’issue du défilé, ces délégations, composées de garçons et de filles âgés de 18 à 25 ans, ont réalisé sur la place de la Concorde une chorégraphie, rendant ainsi hommage à la mémoire des disparus. www.elysee.fr

Du 8 au 14 juillet, le Tour de France traverse plus d’une centaine de sites de mémoire de la Première Guerre mondiale. Le 8 juillet, il part du Touquet-Paris-Plage à quelques kilomètres d’Étaples-sur-Mer - immense base arrière de l’armée britannique où se sont entraînés des millions de Tommies avant de partir au front – et remonte vers les premières lignes, non loin du parc mémorial australien de Fromelles, du mémorial indien de Neuve-Chapelle et du cimetière militaire portugais de Richebourg, jusqu’à Lille qui vécut l’occupation durant les cinq années de guerre. Le lendemain, le 9 juillet, il s’élance d’Ypres, théâtre de plusieurs batailles et finit sa course à quelques kilomètres du mémorial néo-zélandais du Quesnoy. Le 10 juillet, l’étape suit littéralement la ligne de front, d’Arras à Reims, par la Somme et le Chemin des Dames. Les coureurs passent devant la nécropole française de Rancourt, l’historial de la Grande Guerre à Péronne, la nécropole allemande de Chauny et sur le plateau de Californie. Après s’être recueilli à la caverne du Dragon, sur les lieux de la bataille du chemin des Dames. Le peloton continue d’emprunter les premières lignes de la guerre le 11 juillet en suivant le front de Champagne, d’Argonne – non loin de la butte de Vauquois. Il traverse le champ de bataille de Verdun et passe devant l’ossuaire de Douaumont et le Mémorial de Verdun, salue les Éparges et le Saillant de Saint-Mihiel pour arriver à Nancy. Enfin, lors des trois étapes vosgiennes, les 12, 13 et 14 juillet, le Tour de France met en lumière la guerre de montagne qui fut menée dans les Vosges. Il passe alors au pied du col de la Chipotte, du site de la Fontenelle et de l’Hartmannswillerkopf. http://centenaire.org

Expositions et musées :

Exposition "14 - 18 : écrivains en guerre" à l'Historial de Péronne, du 28 juin au 16 novembre 2016 - Avec une orientation plus littéraire qu’historique, l’exposition transporte le visiteur dans un cadre inédit et original au cœur de la Première Guerre mondiale. A travers le regard et la voix d’écrivains qui l’ont vécue, de près ou de loin, des premières lignes à "l’arrière", de la veille du conflit aux lendemains, ou encore quand l’expérience de guerre continua à mobiliser la littérature. L’exposition évoque les parcours et les œuvres de grandes figures littéraires françaises, allemandes et anglaises, tels que Blaise Cendrars, Ernst Jünger, Guillaume Apollinaire, Wilfried Owen ou encore Joë Bousquet, Georg Trakl, Pierre Mac Orlan, Jacques Vaché, pour ne citer qu’eux. Le parcours présente une lecture chronologique, thématique et polyphonique du conflit le plus meurtrier de l’Histoire, dans une ambiance immersive, cherchant à mettre le visiteur en relation avec l’univers mental de ces hommes embarqués dans la grande tragédie de la guerre. www.historial.org

.

Exposition "La mer en guerre" au Service historique de la défense, du 13 juin au 25 septembre 2016 - De la Première Guerre mondiale, l’histoire a surtout retenu le front, les tranchées, Verdun… Le rôle joué par la Marine est méconnu et pourtant, celui-ci n’en a pas été moins décisif. Beaucoup ignorent l’importance des marins, civils et militaires en Manche et en particulier dans le détroit du Pas-de-Calais. L’exposition réalisée par le site de Cherbourg du Service historique de la Défense qui se tient à Vincennes de juin à septembre 2016 illustre les principaux aspects maritimes du conflit mondial, la guerre sous-marine et la fragilité des bâtiments français, la guerre des mines, la guerre dans les airs avec la croissance du service de l’aviation maritime créé en 1912, les dirigeables peu à peu équipés de mitrailleuses, le monde de la pêche et la menace permanente de l’ennemi, la coopération internationale, tout particulièrement avec le Royaume-Uni, la défense côtière et l’importance stratégique de la zone Manche-mer du Nord, passage obligé de la Marine allemande vers les différents théâtres d’opération. 

.

Exposition "Verdun - Champs-Élysées, un siècle pour la Paix", 1916 - 2016, du 22 février au 31 mars 2016 - Inaugurée par Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense chargé des Anciens combattants et de la mémoire, cette exposition présente quarante photographies de paysages du secteur de la bataille de Verdun prises par Michael St. Maur Sheil qui a exploré durant six années les champs de bataille de la Première Guerre mondiale. Elle est complétée par un pavillon où les visiteurs pourront découvrir des outils éducatifs sur la bataille de Verdun, notamment une visite en réalité augmentée d’aspects méconnus de ce douloureux épisode de l’histoire française, ainsi qu’une carte géante déployée au sol par l’IGN. Exposition proposée en libre accès sur l'avenue des Champs-Élysées (Paris). www.defense.gouv.fr et http://centenaire.org

Réouverture du Mémorial de Verdun le 21 février 2016 - Créé en 1967, le Mémorial de Verdun est un lieu majeur d’histoire et de mémoire, ancré au cœur du champ de bataille. Après plus de deux années de travaux d’agrandissement et de rénovation, le Mémorial rouvre ses portes à l’occasion de la date anniversaire du centenaire du début de la bataille. Dans un bâtiment agrandi et repensé, sur les lieux des combats, le parcours de visite est totalement renouvelé. Porte d’entrée du champ de bataille, il explique et transmet l’histoire de la bataille en proposant une immersion au visiteur dans la bataille de Verdun qui débuta avec l’attaque allemande du 21 février 1916. La figure du combattant, qu’il soit français ou allemand, est placée au cœur de la visite. Plus de 2 000 objets de collections, une multitude de photos inédites, des témoignages français et allemands et des dispositifs audiovisuels exceptionnels, se mêlent afin d’évoquer l’expérience combattante de ces hommes venus de toutes parts. http://memorial-verdun.fr

Exposition "L'hyperbataille de Verdun" au musée de l'Armée, du 26 janvier au 4 avril 2016 - A l’occasion du lancement de la saison culturelle et mémorielle de Verdun 2016, le Musée de l’Armée expose vingt-huit panneaux relatant la Bataille de Verdun sur les piliers de la cour d’honneur de l’Hôtel des Invalides. Inaugurée le 2 février 2016, par Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire, l’exposition commence par le déroulé chronologique de la bataille de Verdun. Elle revient ensuite sur les principaux lieux de l’affrontement sur les deux rives de la Meuse, mais aussi sur Verdun, ville martyr et forteresse assiégée, et sur l’axe de la "Voie Sacrée" par lequel des files ininterrompues de véhicules conduisent combattants, matériel de munitions et nourriture. La troisième partie de l’exposition, consacrée aux thématiques majeures de la bataille, revient notamment sur le rôle de l’artillerie et la guerre aérienne. Enfin, la dernière partie de l’exposition s’intéresse à la mémoire de la bataille aujourd’hui. www.musee-armee.fr

Ouverture d'un espace dédié aux fusillés de la Première Guerre mondiale au musée de l'Armée - Inaugurés le 6 novembre 2014 par Kader Arif, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la mémoire, les aménagements se construisent autour de quatre moments : les premiers mois du conflit marqués par des pertes considérables ; la loi du 27 avril 1916 qui rend moins expéditives les procédures de la justice militaire ; les mutineries de 1917 ; la réhabilitation de certains fusillés au lendemain de la guerre. Répartis tout au long des salles consacrées à la Grande Guerre, ils permettent de replacer la mémoire des fusillés dans son contexte historique, sans les dissocier des autres combattants. www.defense.gouv.fr et www.musee-armee.fr

Exposition "Vu du front. Représenter la Grande Guerre" au musée de l'Armée - La production des avant-gardes artistiques et la propagande illustrée sont actuellement mieux connues du public que les œuvres des soldats ou des artistes missionnés. Or, pour les témoins de la Grande Guerre, montrer la réalité du front et l’expérience des combats a été un enjeu important, que l’exposition se propose de mettre en lumière dans toute sa diversité. En s’appuyant sur le matériau exceptionnel constitué dès le début de la guerre dans ce but de témoignage par les différents États belligérants, Vu du front offre pour la première fois au visiteur un tableau d’ampleur des représentations de la guerre par ceux qui l’ont vécue. Tableaux, dessins, photographies privées et officielles, articles de presse, films, affiches ou encore objets reflètent la variété des témoignages, parfois inédits. Parmi les 500 pièces présentées, les œuvres des artistes de la génération du feu, tels les frères Nash, William Orpen, Otto Dix, Ernst Jünger, Guillaume Apollinaire, Anselmo Bucci, Jacques Villon, Fernand Léger ou des toiles d’artistes envoyés au front : Félix Vallotton, Edouard Vuillard et Georges Scott notamment. Du 15 octobre 2014 au 25 janvier 2015 - Musée de l'Armée - Hôtel national des Invalides - 129 rue de Grenelle - 75007 Paris. www.musee-armee.fr

Exposition "La Grande Guerre des aviateurs" au musée de l'Air et de l'Espace - Consacrée aux aviateurs de la Grande Guerre, cette exposition propose une approche renouvelée de la guerre aérienne, traditionnellement abordée sous l’angle technique. S’appuyant sur de nombreux témoignages écrits et visuels, le parcours cherche à rendre compte de la réalité des missions et des combats, mais aussi des expériences de guerre, en tentant de saisir au plus près ce que les aviateurs vécurent. Suivant l’approche visant à privilégier le regard des aviateurs sur la Grande Guerre, une large place est faite à la photographie, notamment aux vues prises en vol. Au total, plus de 150 objets issus des collections du musée de l’Air et de l’Espace, dont un grand nombre de tirages d’époque, sont présentés au public pour la première fois. Du 5 octobre 2014 au 25 janvier 2015 - Musée de l'Air et de l'Espace - Aéroport de Paris - Le Bourget 93352. www.museeairespace.fr

Exposition "Images interdites de la Grande Guerre" à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - Cette exposition présente une sélection de cinquante clichés censurés pour préserver la stratégie et les intérêts militaires (matériels d’armement, positionnements devant rester secrets) ou dont la diffusion pourrait contrarier les intérêts diplomatiques et fragiliser la politique intérieure de la France. Ainsi, cet ensemble expose davantage les hommes de la Grande Guerre : civils ou militaires, blessés, internés, amputés, morts ou simplement n’ayant pas d’attitude jugée conforme. Elle illustre davantage les souffrances des hommes dans la tourmente de la guerre. Premier organisme de production d’images officielles en Europe et dans le monde, la Section photographique de l’armée (SPA) reste particulièrement vigilante quant à la diffusion de ses clichés. Créée au printemps 1915, la SPA produit sur ordre exclusif du Grand quartier général. Les sujets de ses reportages sont liés aux intérêts diplomatiques de la France mais aussi au contenu des images ennemies diffusées dans le monde. Enfin, les reportages répondent à la volonté politique de constituer des archives photographiques pouvant témoigner des faits devant l’histoire à venir. D’autres ont vocation à réaliser un fonds documentaire à l’usage de l’armée. Du 1er au 23 octobre 2014 - Centre Panthéon-Sorbonne - 12 place du Panthéon 75005 Paris - Métro / RER : station Saint-Michel. www.univ-paris1.fr  - La section photographique de l'armée : http://rha.revues.org

Exposition "Une armée qui soigne" au musée du Service de santé des armées - 1 place Alphonse Laveran, 75005 Paris - Après le désastre sanitaire des premières semaines de guerre, une direction générale du service de santé, aux larges attributions et désormais confiée à un médecin, est créée. Cette nouvelle organisation permet au service de santé de s’adapter rapidement aux conditions du conflit : d’abord par une accélération de la relève des blessés et de leur évacuation puis par une réorganisation des hospitalisations. Parallèlement, on assiste à des avancées majeures dans différentes spécialités médicales et chirurgicales. Ce sont ces deux aspects que le musée du service de santé des armées, à travers près de 400 œuvres, objets, photographies et documents d’archives. Du 1er octobre 2014 au 4 octobre 2015 (ouvert mardi, mercredi, jeudi, samedi, dimanche de 12h à 18h). www.defense.gouv.fr

Exposition "Août 1914. Tous en guerre !" aux Archives nationales -  À l’aube de la Première Guerre mondiale, la mobilisation est l’affaire de tous ! Les Archives nationales présentent l’histoire de "l’arrière" du premier jour de la mobilisation à la première bataille de la Marne. Elle évoque le quotidien des Français face aux départs massifs et met en exergue les aspects économiques, sociaux, culturels, administratifs et politiques en cette période de crise, de réorganisation et de redistribution des tâches. Du 19 septembre 2014 au 25 janvier 2015 - Archives nationales : 59 rue Guynemer 93380 Pierrefitte-sur-Seine - Métro : ligne 13 (station Saint-Denis-Université). Archives nationales : www.archives-nationales.culture.gouv.fr

L'exposition "Les Invalides dans la Grande Guerre" présente une sélection de photographies prises aux Invalides pendant la Première Guerre mondiale. Grâce à ces clichés, pour la plupart issus des fonds du musée de l'Armée et présentés sur les piliers de la cour d'Honneur des Invalides, les visiteurs plongent dans l'atmosphère de l'époque. Ils peuvent ainsi découvrir des scènes de regroupement des troupes et de matériel, des cérémonies officielles ainsi que des expositions de prises de guerre en tout genre (drapeaux, canons, munitions, aéronefs, épave d'un zeppelin, ...) organisées à des fins de propagande. Du 16 juillet au 12 octobre 2014, dans la cour d'honneur de l'Hôtel des Invalides. www.musee-armee.fr

L'exposition "1914 - 2014 Stratégique forêt ! Du camp retranché de Paris à la ceinture verte" présentée à Paris, du 15 au 29 juin 2014, apporte un éclairage inédit sur le rôle de la forêt dans la Grande Guerre : au travers de la représentation des fortifications du Camp retranché de Paris dont des vestiges subsistent encore aujourd'hui dans les forêts franciliennes, l’exposition trace le fil de la contribution de la forêt et du bois à l’effort de guerre et aborde la reconstruction des paysages forestiers détruits. Elle s’intéresse également aux nouveaux usages et aux innovations de la forêt et du bois au XXIe siècle. Stratégique en 1914, la forêt l’est toujours un siècle plus tard. Labellisé par la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale, cet évènement s’articule autour de deux cartes géantes sur lesquelles le public peut se déplacer. Réalisées par l’IGN, elles constituent un élément fort de l’exposition. La première carte fait apparaître les implantations militaires du Camp retranché de Paris au début de la guerre. À un siècle d’intervalle, la seconde carte de 2014 offre en miroir l’évolution du territoire francilien. L’exposition invite le visiteur à traverser le siècle d’une carte à l’autre dans une scénographie symbolisant la forêt et le bois. De nombreux documents, photographies d’archives et cartes jalonnent cette exposition riche, accessible et didactique. www.onf.fr et  www.ign.fr

Exposition itinérante et animations en forêt de Montmorency - Une exposition itinérante coproduite avec le Conseil Général du Val d'Oise sous la forme de treize panneaux est destinée à être prêtée aux collectivités, écoles, médiathèques... Elle sera complétée par l'organisation par l'ONF, avec le soutien du Conseil Régional d'Île-de-France et de l'Education Nationale (Canopée Académie de Versailles), d'animations en forêt pour les scolaires qui aborderont les thèmes de l'histoire du Camp Retranché de Paris, le rôle de la forêt et du forestier et l'usage du bois durant la guerre. Pour s'inscrire au planning des animations et pour réserver l'exposition : severine.rouet@onf.fr ou par téléphone (01 34 83 63 57). Source : www.onf.fr

L'exposition "Été 14, les derniers jours de l'ancien monde" revient sur le déclenchement du premier conflit mondial en dressant de façon chronologique le portrait d’une Europe qui bascule dans la guerre. Elle cherche à dégager les origines d’une guerre qui marquera l’histoire de l’humanité tant par le nombre effroyable de victimes que par les bouleversements qu’il a entraînés à l’échelle planétaire. Du 25 mars au 3 août 2014, à la BnF François-Mitterrand. www.bnf.fr

Exposition itinérante "100 affiches pour un centenaire", organisée par le Service Historique de la Défense (SHD) avec l'association Trésors de mémoire, en partenariat avec le Centre des Monuments Nationaux (CMN) et avec le soutien de la Ville de Vincennes. Pierre Grézard, médecin, ancien chef de clinique des hôpitaux de Lyon et passionné d'affiches, présente une partie de sa collection, qui embrasse toutes les époques et tous les genres de cet art relativement nouveau, et qui est sans doute l'une des plus riches du monde. En juin 2014 au Château de Vincennes, puis à Avallon et à Lyon.

.

Exposition - "Été 1914, Nancy et la Lorraine en guerre", au musée lorrain, à Nancy, de février à septembre 2014 : moins connues que Verdun, les Batailles de Lorraine de l'été 1914 ont cependant joué un rôle clé dans la défense du territoire et ont donné lieu, dès l'époque des combats, à la production de nombreuses représentations iconographiques et textuelles, ainsi qu'au développement d'une mémoire spécifique. L'exposition du Musée Lorrain présente le contexte de l'entrée en guerre en Lorraine et le début du conflit dans la région. Elle permet de mieux comprendre en quoi les batailles de Lorraine de l'été 1914 ont été un élément important dans la défense des frontières de l'Est. Elle revient aussi sur les idées reçues sur le début du conflit : "la revanche" ou "l'enthousiasme de la mobilisation", pour les replacer dans leur réalité. Par le biais de témoignages, d'œuvres d'art, d'objets d'époque, l'exposition présente la manière dont soldats, civils et artistes, ont perçu, vécu et ressenti le début de la guerre des deux côtés de la frontière. (source : Musée Lorrain) - www.musee-lorrain.nancy.fr

Dossier spécial sur le site Internet du Musée de l'Armée : présenté sous la forme d'un parcours, ce dossier détaille en premier lieu les espaces consacrés à la Première Guerre mondiale, point de passage incontournable. Des origines, avec la défaite de 1871 et la montée à la guerre en 1914 dans la salle Alsace-Lorraine, au conflit et son évolution avec les salles Joffre, des Poilus et Foch. L'église du Dôme accueille, autour du tombeau de Napoléon Ier, les sépultures des deux maréchaux illustres de la première moitié du XXe siècle et de la Première Guerre mondiale. Celui du maréchal Foch, généralissime commandant en chef du front de l'ouest, maréchal de France, d'Angleterre et de Pologne et celui du maréchal Lyautey, ministre de la Guerre de 1916 à 1917. A côté de la chapelle où repose le maréchal Foch, se trouve la plaque commémorative en l'honneur des combattants de la Grande Guerre, installée après le décès du dernier poilu, Lazare Ponticelli, en 2008. L'Historial Charles de Gaulle présente le parcours de Charles de Gaulle, jeune lieutenant dans le 33e régiment d'infanterie pendant la Grande Guerre. La cathédrale Saint-Louis des Invalides conserve quant à elle des emblèmes conquis pendant le conflit. (source : musée de l'Armée) - www.musee-armee.fr

Exposition - "Fusillé pour l'exemple", à l'Hôtel de Ville de Paris, de janvier à mars 2014 :un siècle après, l’histoire douloureuse des "fusillés pour l’exemple" résonne toujours au plus profond de nous-mêmes avec une déconcertante actualité. L'objet de l’exposition est de faire comprendre comment la justice fut rendue au nom du peuple, entre 1914 et 1918, puis comment le pouvoir politique s'est emparé de cette mémoire. L’exposition se présente sous la forme d’un parcours de dix séquences explorant l’histoire de la justice militaire durant la Grande Guerre et l’histoire de la mémoire des fusillés de l’immédiat après-guerre à l’époque contemporaine autour de deux axes symboliques, l’axe de la guerre et son cortège d’images chaotiques croisant l’axe de la Nation, matérialisé par l’alignement de fusils Lebel d’époque (restaurés et prêtés par le Musée de l’Armée) et d’un poteau de lumière sanctuarisé, œuvre symbolisant la construction mémorielle autour des fusillés pour l’exemple (source : quefaire.paris.fr). www.paris.fr

Coéditions, productions audiovisuelles et web :

Documentaire : "Somme 1916, la bataille insensée" - Dans la Somme, le 1er juillet 1916, 500 000 Français et Britanniques sont lancés sur un front de 40 kilomètres, dans une offensive insensée. Avec 35 kg sur le dos et l'interdiction de courir ou de se jeter au sol, ils marchent vers une mort certaine. En une seule matinée, 60 000 hommes tombent. Le documentaire revient sur ce jour tragique, révélant le mécanisme d'une obstination dans l'erreur qui coûtera la vie à des centaines de milliers de soldats, dans les deux camps. La bataille de la Somme a coûté bien plus de vies humaines que Verdun en un temps deux fois plus court, et pour un résultat insignifiant. Diffusion sur France 3 le 4 juillet 2016 www.france3.fr

Documentaire : "Apocalypse Verdun" - Projection en avant-première à l’École militaire, le 18 février 2016. Février 1916, la Première Guerre mondiale dure depuis deux ans et elle a déjà fait plus de trois millions de morts. Pourtant, aucun des belligérants ne parvient à prendre l'ascendant sur l'autre. Les chefs d'états-majors britanniques et français veulent mettre fin à la guerre grâce à une offensive prévue pour l'été, dans la Somme. Mais les Allemands les surprennent en déclenchant le 21 février un orage d'acier sur 20 kilomètres de front, à Verdun. A partir d'un fonds de plus de 500 heures d'archives restaurées et mises en couleurs, "Apocalypse Verdun" propose une plongée au cœur de l'une des plus grandes batailles de tous les temps (source : France 2). Diffusion sur France 2 le 21 février 2016 : www.france2.fr

Documentaire - "Verdun, ils ne passeront pas" - Projection en avant-première à l’École militaire, le 27 janvier 2016.  Il y a un siècle, de février à décembre 1916, les Français et les Allemands se livraient un combat acharné pour le contrôle de quelques collines de l’Est de la France. Le prix à payer fut colossal : 300 000 soldats y sont morts. Cette bataille a provoqué autant de victimes dans chaque camp. En 1916, pourtant, les soldats allemands et français ont accepté de se battre. Pourquoi ? Serge de Sampigny, qui a travaillé avec l’historien américain Paul Jankowski, explore minutieusement les ressorts de cet affrontement titanesque. En sondant les motivations politiques de chaque camp, en plongeant dans le quotidien des soldats, leurs rêves et leurs cauchemars, en faisant le tri entre la réalité et le mythe. Sur un commentaire précis, dit par Jacques Gamblin, le récit suit la chronologie de la bataille, décrivant et interprétant les faits. Il les fait revivre par des archives rares, complétées par des reconstitutions tournées peu après la guerre, colorisées pour les distinguer des autres, ainsi que de nombreuses images de synthèse, qui restituent les lignes mouvantes du front et la topographie du champ de bataille. (source : Arte) www.defense.gouv.fr - diffusion sur Arte le 9 février 2016 : www.arte.tv

Docu-fiction - "Marie Curie, une femme sur le front" - diffusion sur France 2 le 11 novembre 2014. Quand la guerre de 14 éclate, Marie Curie est une femme d’une quarantaine d’année. Scientifique reconnue, prix Nobel de Physique puis de Chimie, elle a surmonté difficilement la mort brutale de son époux Pierre Curie. L’urgence de la situation de guerre et les besoins qu’elle analyse immédiatement la poussent hors de son laboratoire. Déterminée à implanter les techniques de la toute nouvelle radiologie, elle va sillonner les lignes de front accompagnée de sa fille Irène, alors âgée de 17 ans, et convaincre mécènes, chirurgiens et médecins de l’importance de l’utilisation de la radiographie. Avec son partenaire de l’Institut du Radium le Docteur Claudius Regaud, elle va sans relâche expliquer la bactériologie, imposer l’asepsie, coordonner les différents médecins et imaginer de nouveaux traitements. Ensembles ils vont inventer une médecine moderne. www.france2.fr

Série documentaire - "14-18, au-delà de la guerre" - diffusion sur France 3 du 8 au 15 novembre 2014. La Grande Guerre va transformer en profondeur la société française, qui bascule alors brutalement dans le XXe siècle. Plus rien ne sera comme avant. Argent, famille, travail, politique, religion, rapport à l’autre…, dans tous les domaines de la vie privée et publique, les changements sont considérables. En six films, cette série ausculte l’expérience collective de tous les Français et dévoile des évolutions dont les conséquences résonnent encore, cent ans après, dans la société d’aujourd’hui. Épisode 1 : "L’Union sacrée, ciment d’une nation en guerre" - Épisode 2 : "Du coffre-fort à la dette" - Épisode 3 : "Derrière la muraille d’acier" - Épisode 4 : "Les Boches du Nord" - Épisode 5 : "Familles en guerre" - Épisode 6 : "Ils sont venus sauver la France". www.france3.fr

Série TV - "Ceux de 14", réalisée par Olivier Schatzky - projection en avant-première le 20 octobre 2014 à Paris. En 1914, Maurice Genevoix est un jeune normalien, séduisant, brillant. La mobilisation le jette, avec toute sa génération, dans un "monde prodigieux", celui de la guerre. Ballotté dans cette terrible tempête de l’Histoire, au bout d’un parcours tumultueux souvent cocasse et toujours émouvant, cloué enfin avec ses hommes au pied du piton des Éparges, il sentira, après l’exaltation des débuts et la fraternité des combats, se lever le sentiment amer de l’absurdité du conflit. École Nationale Supérieure : 29 rue d'Ulm 75005 Paris (accès uniquement sur réservation : emeline.marx@centenaire.org). Diffusion sur France 3 : mardi 28 octobre 2014 (épisodes 1 à 3) et mardi 4 novembre 2014 (épisodes 4 à 6) : www.france3.fr

Invitation à l'avant-première de la série événement "Ceux de 14" (format pdf, 140.65 KB).

Documentaire - "14-18, la guerre en chansons", réalisée par Thierry Kübler et Stéphanie Molez - diffusion sur France 3 le 22 septembre 2014. La chanson cogne au cœur, noue la gorge, prend les tripes, suscite l’émotion… C’est en utilisant cette émotion que "14-18, la guerre en chansons" veut plonger les téléspectateurs dans la Grande guerre. Chants de propagande ou chansons de désespoir les titres retenus éclairent singulièrement les évènements historiques. En complément, des documents d’archives et des animations en 3D contribuent à donner un regard original et pénétrant sur la "Der des der". Au-delà, c’est le rôle inédit dans ce conflit de la propagande et des nouvelles "armes psychologiques" qui invite à une réflexion toujours d’actualité. (source : Agat Films) www.france3.fr 

Série documentaire - "La Grande Guerre des nations", réalisée par Eric Deroo et diffusée sur la chaîne Histoire de septembre à octobre 2014 (sept épisodes). Un regard nouveau sur la Grande Guerre à l'aide d'images souvent inédites ou peu utilisées. Trente sept spécialistes du monde entier renouvellent l'approche historique et nous expliquent de manière originale comment la Première Guerre mondiale a bouleversé tous les équilibres du monde, et sur tous les plans (financiers, économiques, militaires...). Épisode 1 : quelques mois avant août 1914, en dépit des tensions existantes dans les Balkans ou pour le partage des colonies, la guerre semble impossible. Pourtant, en quelques semaines, l'Europe et le monde vont s'embraser, inconscients de la phénoménale puissance de destruction des armements modernes. Épisode 2 : le système des alliances, le jeu des dirigeants politiques et militaires, les sentiments patriotiques des populations ainsi que l'idée, encore prégnante, que la guerre est finalement le moyen légitime de régler les différends et de régénérer les peuples, font basculer en quelques semaines l'Europe et bientôt le monde dans une guerre sans précédent. Épisode 3 : L'armistice est signé le 11 novembre 1918. Le Président des États-Unis, Woodrow Wilson, est désormais en position d'imposer ses vues politiques et économiques à une Europe qui a définitivement perdu sa suprématie. Épisode 4 : les traités d'après-guerre redessinent la carte, non seulement de l'Europe mais aussi du Moyen-Orient et de l'Afrique. Épisode 5 : la prolongation du conflit quatre années durant a créé un choc d'une ampleur jusque-là inconnue, mettant en contact des peuples qui s'ignoraient, renversant des hiérarchies qui semblaient immuables. Épisode 6 : en s'inscrivant dans la durée, le conflit se transforme en une guerre "intégrale" où les populations civiles de l'arrière, mobilisées dans les usines, les champs et les transports, deviennent elles-mêmes des cibles. Épisode 7 : la Grande Guerre exige le soutien sans faille de la Nation. Tous les outils intellectuels, moraux et organisationnels, que rationaliseront les États totalitaires dans l'après-guerre, se mettent en place, changeant radicalement la perception qu'avaient les hommes du monde et de leur société. www.histoire.fr   

Docu-fiction - "Qui a tué Jaurès ?", réalisé par Philippe Tourancheau et diffusé sur France 5 en mai-juin 2014. Le 31 juillet 1914 à 21h 40 Jean Jaurès est assassiné et trois jours plus tard, la guerre éclate... A travers la dernière journée du leader socialiste, véritable concentré de son combat politique et de ses convictions, ce docu-fiction propose de revenir sur les dernières heures de la paix pour révéler toute la lumière sur la complexité de la situation internationale de l'époque. Ce film a reçu le label "Centenaire" délivré par la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale et le label "2014 année Jaurès" délivré par La Fondation Jean-Jaurès. (source : Cinétévé) - Bande annonce : http://centenaire.org

Série documentaire - "14, des armes et des mots" réalisée par Jan Peter : ce docu-fiction raconte cette guerre qui a été en son temps le plus grand conflit qu’ait jamais connu l’humanité, en adoptant le point de vue de ceux qui l’ont vécu. Au-delà des événements politiques et militaires, cette série propose une vision universelle de la Première Guerre mondiale. Les héros de cette série sont des soldats qui ont connu la boue des tranchées, des femmes qui ont remplacé leurs maris dans les usines, des enfants qui ont vu dans la guerre un cauchemar mais aussi une aventure, des infirmières choquées qui ont perdu toutes leurs illusions. S’ils ont tous disparu aujourd’hui, ils nous ont laissé des témoignages précieux, sous forme de lettres, de journaux intimes, sélectionnés parmi des archives rassemblant plus de 1 000 journaux de guerre et des milliers de lettres. Il a fallu quatre ans à une équipe internationale d’historiens et d’auteurs pour choisir 14 destins bouleversants de la Première Guerre mondiale et mettre en scène ces parcours uniques. www.14-des-armes-et-des-mots.fr  et http://1914dernieresnouvelles.arte.tv/

Série télé - "Ils se sont battus pour la France depuis plus d'un siècle - frères d'armes" de Rachid Bouchareb : cette série de 50 portraits, de deux minutes chacun, diffusée depuis le 30 mai, tous les vendredis soirs, à 22h40 sur France 3 et à 20h40 sur France O. La fin de la diffusion est programmée pour avril 2015. Elle raconte l'histoire de combattants exceptionnels (Valentin Lindor, Addi Bâ, Romain Gary...) venus des quatre coins du monde pour se battre aux côtés de l'armée française. Si certains sont connus du grand public, comme Joséphine Baker et Roland Garros, la plupart sont inconnus. Tous ont comme point commun d'avoir été des acteurs de la Grande Guerre ou d'un autre conflit majeur. A l'aide d'archives inédites et contextuelles, ces portraits rendent hommage à ces combattants. www.defense.gouv.fr

Documentaire - "Le Soldat méconnu" réalisé par Jérémy Malavoy, diffusé en mai-juin 2014 sur Planête + : le matin du 11 novembre 1918, à l'intérieur d'un wagon situé dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne, les représentants des pays alliés et allemands se réunissent pour signer l'Armistice. Les négociations de paix auront été lentes, ardues et ponctuées de rebondissements. La formidable nouvelle, qui met fin à une guerre terrible qui a fait 10 millions de morts, se propage dans les villes, dans les villages et sur les fronts. À 10 heures seulement, le message de paix parvient au 415e régiment d'infanterie, dans le poste de commandement improvisé sur une rive de la Meuse où soldats allemands et français se battent encore. Les agents de liaison Augustin Trébuchon et Georges Gazareth sont chargés de relayer au plus vite l'information aux avant-postes. Soldat engagé dans le conflit depuis 1914, Augustin Trébuchon sera tué d'une balle dans la tête quelques minutes avant le cessez-le-feu.

Documentaire - "La Cicatrice, une famille dans la Grande Guerre" de Laurent Véray, diffusé sur France 3 en mars-avril 2014 : ce film retrace le destin hors du commun d’une famille française, les Résal, quatre frères, deux sœurs et leurs parents, entre 1914 et 1918, à travers leurs échanges épistolaires et leurs photographies. Au-delà de la singularité des uns et des autres, nous découvrons de l’intérieur leur vie quotidienne, avec ses faits marquants, ses rebondissements, mais également à travers les moments difficiles, les préoccupations intimes, les émotions et les tourments les plus secrets d’individus confrontés à une situation exceptionnelle : la guerre. (source : Cinétévé) - Vidéo : http://centenaire.org

Documentaire - "Juste avant l'orage" de Leslie Grunberg, Don Kent et Marine Thellier, diffusé sur Arte en janvier 2014 : ce documentaire explore l’Europe d’avant-guerre en 1914, six mois avant le jour qui devait déclencher la Première Guerre mondiale. Via l’instantané d’un continent suspendu inconsciemment au bord du gouffre, il sonde ses paradoxes, son insouciance, ses contradictions, son éveil à la modernité, alors qu’en son sein, déjà, le tonnerre gronde. Les raisons de cette guerre ont toujours été cause de désaccord entre historiens : l’assassinat de François Ferdinand, l’instabilité chronique des Balkans, l’héritage de la situation en Alsace-Lorraine, la course aux armements des nations de la Triple Entente et la Triple Alliance, la tentative d’imposer a posteriori une cohérence là où il n’y avait que chaos. Le film prend la forme d’un voyage en train à travers la Mittel Europa, de l’Angleterre aux Balkans, en passant par la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Autriche, la Hongrie, la République Tchèque pour se déplacer au rythme de l’époque (source : Pénélope Morgane Production).

Web-série "Le centenaire de la bataille de Verdun" -  A partir du 21 février 2016 sur les réseaux sociaux de l'armée de Terre. 300 jours et 300 nuits de combats... Les deux-tiers des divisions françaises engagées... 700 000 tués, blessés, prisonniers et disparus français et allemands... Entre 60 et 80 millions d'obus tirés en 10 mois. Retour sur la plus symbolique des batailles de la 1re Guerre mondiale sous différentes thématiques : armes, faits de guerre ou personnages historiques. www.defense.gouv.fr/terre et  www.facebook.com

 

"Le Grand Mémorial" : inauguré le 11 novembre 2014 par le Président de la République, le Grand Mémorial met à la disposition des internautes les fiches de renseignements civils et militaires des 8,5 millions de soldats du premier conflit mondial dans le cadre d'une vaste campagne de numérisation et d'indexation. Cette opération d'envergure nationale est pilotée par le ministère de la Culture et de la Communication et les Conseils généraux. Elle concerne les classes 1887 à 1921 conservées dans les services départementaux d’archives et aux Archives nationales d'outre-mer. Au moment de son lancement, le Grand Mémorial a donné accès aux premiers résultats de cette campagne d'indexation  qui comprend 16 bases départementales, auxquelles s'ajoutent les matricules des Archives nationales d'Outre-mer et les fiches des Morts pour la France 14-18 du site Mémoire des hommes. Plus de quarante départements l'auront rejoint au début 2016, prélude à son achèvement en 2018, à la fin du cycle du centenaire de la Grande Guerre. A ce moment, le Grand Mémorial constituera une base de données exceptionnelle sur le parcours militaire de chaque soldat de la Première Guerre mondiale. www.culture.fr/Genealogie/Grand-Memorial

Mise en ligne sur le site "Mémoire des hommes" des archives des conseils de guerre des fusillés de la Première Guerre mondiale : fruit d’un travail de dépouillement qui n’avait jamais été réalisé de manière systématique dans les archives des conseils de guerre, une base nominative de 1008 noms permet désormais de consulter intégralement les dossiers de procédure et les minutes de jugement conservés au Service historique de la Défense à Vincennes, pour chaque individu (militaire ou civil, français ou étranger)  fusillé par la justice militaire française ou exécuté sommairement au cours du conflit, pour quel que motif que ce soit (désobéissance militaire, affaires d’espionnage ou de droit commun), aussi bien au front qu’à l’arrière. La numérisation des archives des conseils de guerre (120 000 images) et leur mise en ligne répondent à la demande formulée par le Président de la République lors du lancement des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale le 7 novembre 2013. www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr

Site collaboratif - "Générations 14, mémoires intimes de la Grande Guerre" d'Andrés Jarach et Kévin Accart : 100 ans après, que reste-t-il de votre mémoire familiale ? Qui, dans votre famille ou parmi vos proches, a vécu la Grande Guerre ? Ce site vous propose d’explorer le registre des "Morts pour la France". Vous pourrez remontez le fil du temps, partir à la découverte de vos aïeux tombés au front, questionner votre famille, replonger dans les greniers. Qui était ce grand-père ou cet arrière grand-père ? Une fois son identité retrouvée, affichez sa fiche et enrichissez son portrait en proposant vos archives personnelles. A tout moment, vous pourrez partager les résultats de vos recherches, auprès de vos proches et de votre famille, via Facebook ou Twitter. http://generations-14.fr

Webdocumentaire - "14-18 La Grande Guerre à travers les arts" de Pierre-Henri Gibert, Adrien Minard et Cellules : la Première Guerre mondiale est une fracture dans l'Histoire et la mémoire des peuples. Son impact sur les artistes qui prirent part au combat, ou qui en furent les témoins et les héritiers, est profondément visible dans leurs créations. A travers leurs destins et leurs œuvres, ce webdocumentaire a pour ambition de raconter les années de guerre et de donner à voir et à comprendre l’évolution du regard artistique sur cet évènement depuis 1918 ; c’est-à-dire l’écho que les artistes en ont fait résonner jusqu’à nos jours. Cinq grandes thématiques ("L’autre et l’ennemi", "Les tranchées", "Les femmes et les enfants", "Désobéissance et révolte", "La blessure"), permettent de suivre le destin et le travail d'artistes impactés par la guerre, qu’ils l’aient vécue directement ou non. Le cinéma, la peinture, la littérature, la bande-dessinée et l'art de la propagande nourrissent le projet dont l’originalité est double : sur le fond, car l’art y est traité comme une porte d’entrée vers l’histoire de la guerre, offrant des perspectives inattendues ; et sur la forme, l’internaute faisant partie intégrante de l’expérience grâce à l’interactivité des contenus. http://guerre-14-18-arts.francetveducation.fr

Ouvrage - "Visages de Verdun" de Michel Bernard : trois cent mille soldats français et allemands sont morts pendant les trois cents jours de la bataille de Verdun, entre les mois de février et décembre 1916. A l'échelle démesurée de la Grande Guerre, ce n'est pas si important, rapporté au paysage de Verdun, à cet amphithéâtre de sombres collines que le regard embrasse en un instant, c'est vertigineux. Nul ne peut prétendre connaître la France et ce qui fait le fond de notre pays, ce peuple très ancien et mêlé qui vit là, au bout de l'Europe, s'il n'a posé son regard sur cet horizon de bois élevés qui s'appellent le Mort-Homme, la cote 304, Douaumont, Vaux, Fleury, le bois des Caures... Nul ne peut comprendre la relation singulière qui s'est nouée ici entre la France et l'Allemagne, s'il n'a vu sous l'Ossuaire les restes mélangés de leur commune humanité, témoignage d'une commune souffrance. Il s'est passé là quelque chose qui traverse le temps. Visages de Verdun en dévoile l'âme par la conjugaison de photos inédites et d'un récit prenant. www.editions-perrin.fr

Ouvrage - "La Grande Guerre 14-18" ; le Routard et la Mission du Centenaire proposent plusieurs parcours sur la ligne de front des Flandres aux Vosges. Ce guide tout en couleurs propose de parcourir la ligne de front des Flandres aux Vosges. Il recense non seulement les sites et les monuments qui témoignent encore du premier grand conflit mondial du XXème siècle, mais aussi les musées qui racontent la guerre et ses conséquences. Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, a participé au lancement officiel du guide Le Routard « Grande Guerre 14-18. Les chemins de mémoire » à l’Arc de Triomphe, le 5 novembre 2015. « Ce Routard est un véritable outil pédagogique », a déclaré Jean-Marc Todeschini. « Il doit participer à faire découvrir et redécouvrir les sites des champs de batailles, ces lieux de mémoire. » www.routard.com

 
 

Ouvrage - "L'Inde dans la Grande Guerre" de Santanu Das. L’Inde, du fait de son appartenance à l’Empire britannique, fut largement impliquée dans la Première Guerre mondiale, au point d’envoyer servir outre-mer plus d’un million d’hommes. Environ 140 000 d’entre eux, combattants et non combattants, arrivèrent ainsi en France et en Belgique entre septembre 1914 et octobre 1918. Ce livre parle de ces hommes : il se veut un témoignage visuel de leur existence en Europe (dans les tranchées, les champs, les fermes, les cantonnements, les villes, les gares, les hôpitaux, les camps de prisonniers), ainsi que du monde qu’ils ont laissé derrière eux, en Inde, et de l’interminable monotonie de leur voyage et de notre façon d’entretenir leur mémoire. (www.gallimard.fr)

Ouvrage - "14-18 insolite. Albums-photos des soldats au repos" de Joëlle Beurier. Que sait-on précisément des moments de pause et de décompression durant la guerre de 14-18 ? Des soldats photographes amateurs ont immortalisé des clichés du repos, loin des combats. Constitués en albums, ils montrent la face cachée d’une guerre célèbre pour sa violence totale. Ils évoquent des moments collectifs dédiés à la lessive et la toilette, à la musique ou aux repas, qui disent une immense soif de paix et de normalité. Tous fonctionnent comme autant de rituels qui soudent les individus en les agrégeant les uns aux autres. Cette dimension, seuls les clichés d’amateurs en délivrent une image. Ils restituent alors la complétude des "bonshommes" de 14-18, dont les expériences intenses ne se limitèrent pas à l’insoutenable. Constitués comme des albums de famille aux codes visuels spécifiques, ces recueils témoignent combien le rire, le plaisir et le jeu fondèrent l’identité combattante autant que la mort. www.nouveau-monde.net

Ouvrage - "Héros oubliés : les animaux dans la Grande Guerre", de Jean-Michel Derex. Les animaux ont servi valeureusement durant la Grande Guerre. Chiens sanitaires, chats espions ou nettoyant les tranchées des rongeurs, lourds chevaux de l'artillerie ou encore pigeons voyageurs, ils furent près de 15 millions à payer de leur vie leur engagement aux côtés des soldats français. Ils furent utilisés pour communiquer, monter le guet, transporter les troupes et les canons, sauver les blessés… Sans compter les espèces dont les soldats se seraient bien passées,   et hantant leur vie quotidienne : rats, poux, mouches. Présents sur le front, dans les tranchées ou portant secours aux populations à l'arrière, l'histoire les a cependant oubliés. Malgré leur loyauté et leur bravoure, ils sont devenus les laissés pour compte de cette terrible guerre. Deux années de recherches documentaires et iconographiques auront été nécessaires à l'auteur pour rassembler autant de documents et de photographies inédites sur ce sujet. Au fil des pages, le livre redonne sa place à l'animal et aborde la Grande Guerre d'un point de vue original en racontant les liens profonds qui ont unis l'homme à l'animal dans l'horreur de ces quatre années de conflit. (www.editionspierredetaillac.com)

Ouvrage - "La Grande Guerre des aviateurs", sous la direction de Clémence Raynaud et Gilles Aubagnac. Ce livre apporte un éclairage inédit sur l'histoire des aviateurs mais aussi sur un certain nombre de stéréotypes attachés à l'image du pilote, comme le culte des as, ces 182 héros de l'aviation. Réunissant les contributions de quinze auteurs (conservateurs, militaires, universitaires) et illustré de documents, de photographies et d'objets exposés dans le cadre de l’exposition "La Grande Guerre des aviateurs" (musée de l’Air et de l’Espace, 5 octobre 2014 - 25 janvier 2015), cet ouvrage évoque les grandes figures de l'aviation mais surtout les combats, les souffrances et les doutes d'une majorité d'aviateurs moins connus, tout comme les relations entre les pilotes et les ingénieurs dans le cadre de l'industrialisation des constructions aéronautiques. ( www.livresemcc.com)

Ouvrage - "La Guerre de 14 - 18", texte de rédérique Neau-Dufour : la Première Guerre mondiale marque l’entrée de l’Europe dans le XXe siècle. Prévue pour être courte, elle dure plus de quatre ans. Impliquant environ 70 millions de combattants, elle inaugure l’avènement de la violence de masse. Guerre totale, elle mobilise les États et les sociétés et fait plonger l’humanité dans une modernité destructrice. Cet ouvrage destiné à un public jeune permet de se replonger dans les épisodes clé du conflit, mais aussi d’en découvrir des aspects moins connus : l’impact de la guerre sur les mouvements sociaux, le rôle des Australiens ou des Chinois, le front d’Orient, ou encore la place des animaux dans la guerre. Cet ouvrage a obtenu le label "Centenaire" délivré par la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale. www.lacollectionducitoyen.fr

Ouvrage - "La guerre ne tardera pas" de Jean-Noël Grandhomme et Isabelle Sandiford-Pellé : en 1909, Maurice Pellé est nommé attaché militaire à Berlin auprès de l'ambassadeur Jules Cambon. Servi par sa parfaite connaissance de la langue allemande et par ses qualités d'homme du monde, il noue de nombreuses relations dans tous les milieux berlinois et côtoie les grands acteurs du premier conflit mondial à venir, jusqu'au Kaiser Guillaume II. Pendant trois ans, ce polytechnicien, officier d'artillerie, futur général, adresse six cents rapports officiels ou confidentiels au ministre de la Guerre et à l'état-major français, à la tête duquel est nommé Joseph Joffre en juillet 1911. Infatigable rédacteur, il livre une analyse subtile et clairvoyante des forces en présence. Sa correspondance dresse un état des lieux et de l'esprit de l'Allemagne d'alors permettant de restituer le contexte général ainsi que la succession des événements qui conduiront à l'internationalisation de la crise et au basculement vers la guerre. www.armand-colin.com

Ouvrage - "14-18. La violence de guerre"de Stéphane Audoin-Rouzeau : la Grande Guerre a été beaucoup photographiée, c'est une évidence. Elle l'a été de manière "officielle" par les reporters-photographes de la Section photographique de l'Armée, créée au printemps 1915 ; elle l'a été aussi à des fins de renseignement militaire. Mais la guerre fut bien davantage photographiée "au ras du sol", par ceux qui combattaient, gradés ou simples soldats. Les clichés de trois jeunes sous-officiers, promus officiers au cours du conflit, occupent une place de choix dans cet ouvrage. Henri Pétin, Jean Pochard et Robert Musso ont vécu au quotidien avec leurs hommes et ne se sont pas pensés comme des "reporters" mais comme des soldats, ponctuellement photographes amateurs. Pas d'héroïsme dans leur vision. L'historien Stéphane Audoin-Rouzeau présente et commente 120 photographies inédites, issues des fonds privés du Service historique de la Défense (SHD). Un témoignage juste et émouvant sur l'expérience combattante et la violence de guerre. www.gallimard.fr

Ouvrage - "La Grande Guerre. Fin d'un monde, début d'un siècle" de François Cochet : la guerre de 1914-1918 ouvre tragiquement le XXe siècle, souvent nommé le "siècle de la guerre". Mais ce conflit n'a pas soudainement éclaté à l'été 1914 pour s'interrompre tout aussi brutalement en 1918 : il s'inscrit mentalement dans des comportements issus d'un long XIXe siècle, tout autant qu'il innove et ouvre la voie aux affrontements du XXe siècle. Sondant les mentalités, l'action des chefs comme des humbles, des civils comme des militaires, interrogeant les attitudes de ceux qui décident, autant que de ceux qui vivent la guerre dans le froid des usines ou dans la boue des tranchées, l'auteur envisage, sans parti pris, toutes les dimensions ? militaires, économiques, sociales et politiques ? de ce conflit total. www.editions-perrin.fr

Ouvrage : "La Grande Guerre vue du ciel" de Michel Bernard : un million quatre cent mille Français ont été tués entre 1914 et 1918. La plupart sont tombés entre les dunes des Flandres et les sommets des Vosges. Les survivants y ont laissé une partie de leur vie et toute leur âme. C'est en leur souvenir que sera commémoré le centenaire du début du premier conflit mondial. C'est leur histoire que retrace ce livre. Mêlant récit littéraire et photographies aériennes contemporaines des sites majeurs du conflit, il pose un regard émouvant et original sur la Grande Guerre. A travers un récit sensible et vivant, qui laisse une grande place aux meilleurs témoins (Genevoix, Ravel, de Gaulle, ...), et une centaine de photos inédites, réalisées par l'armée de Terre, cet ouvrage propose un nouveau regard sur la Première Guerre mondiale. www.editions-perrin.fr

Ouvrage - "Lectures de poilus 1914-1918" de Benjamin Gilles : croisant les sources officielles, les archives d’éditeurs et les témoignages, Benjamin Gilles permet au lecteur d’être au plus près du ressenti des soldats. Se dessine ainsi un portrait renouvelé des poilus, plus érudits que l’on a tendance à le penser, bien moins sensibles au "bourrage de crâne" qu’on l’a dit, et travaillés sans cesse par le besoin de comprendre. Cet ouvrage est une véritable plongée dans la vie dans les tranchées et dans la société d'alors, que cette guerre aura profondément marquée et modifiée, y compris dans son rapport à la lecture. www.autrement.com

.

Spectacle - "Parade Fauve". Chansons de la Grande Guerre, à partir de mars 2014, au Hall de la Chanson, à Paris : conçu comme un voyage dans le temps, à travers les chansons. Il invite le public à découvrir et surtout à entendre ce qu’on chantait pendant la Première Guerre mondiale, si différemment dans un arrière bien patriotique et un avant disant, avec les mots des poilus eux-mêmes, le manque, courageusement la peur, voire le désespoir ou le consentement jusqu'au sacrifice. Un piano et quelques instruments de poilus reconstruits pour l’occasion accompagnent ce spectacle qui se souvient aussi que ce sont les peintres d’avant-garde de 14-18 qui ont inventé les motifs du camouflage... Paradoxal spectacle qui fait disparaître ses interprètes, pour mieux donner à entendre et voir le théâtre des opérations. (source : Le Hall de la Chanson)

Les revues de la Défense :

La revue Les chemins de la mémoire de juillet > octobre 2016 est consacrée à la bataille de la Somme : L’historien Jean-Michel Steg revient sur la date du 1er juillet 1916 qui marque le début de l’offensive alliée sur la Somme et de quatre mois d’une épouvantable bataille, un bain de sang au terme duquel près de 450 000 combattants seront morts et près de 600 000 autres blessés. La bataille s’arrêtera mi-novembre, sous l’effet conjugué de l’épuisement des combattants et du mauvais temps. Dans l’intervalle, une série continue d’attaques limitées, avec le soutien massif des troupes des Dominions, n’aura permis d’atteindre que les objectifs de gains territoriaux du premier jour de l’offensive. Malgré ce manque de résultats décisifs, l’offensive sur la Somme aura effectivement contraint l’armée allemande à relâcher la pression devant Verdun. fr.calameo.com

La revue Les chemins de la mémoire de mai > juin 2016 est consacrée au centenaire de la bataille de Verdun : le 21 février 1916, à l’aube, commence l’opération Gericht (Jugement). L’objectif allemand est de prendre le saillant de Verdun, d’en finir avec la guerre de position et de prendre de vitesse les Alliés. Un déluge de feu (Trommelfeuer ou feu roulant) s’abat sur les tranchées et les forts français. Comme le relate le commandant Bréant « Les choses sont simples : des positions sont écrasées sous des projectiles énormes. Des troupes d’infanterie ont ordre de rester là. Elles y restent et s’usent ». Côté français, la confusion est totale. « Pendant 24 heures, écrit le général Nivelle, personne ne savait plus où était notre ligne, ni celle de l’ennemi ». Une fois la surprise passée, les Français se reprennent. Verdun devient la bataille de défense du territoire national. Les poilus vont se jeter dans la mêlée à corps perdus. Leur courage, les choix tactiques et stratégiques du général Pétain, avec la mise en place de la noria sur la « Voie sacrée » et de la rotation des troupes vont permettre de stabiliser la situation. À l’automne, les Français contre-attaquent et, en décembre, ils ont reconquis quasiment tout le terrain perdu. Mais en dix mois, 700000 soldats français et allemands sont morts, disparus ou blessés. fr.calameo.com

La revue Armées d'Aujourd'hui de février 2016 consacre un dossier au centenaire de la bataille de Verdun : "plus jamais ça", se sont dit tous les poilus après quatre années d’un confit absurde, inique et destructeur. Les combats de cette Première Guerre mondiale ont été terribles : près de 1,4 million de Français sont morts ou ont disparu, soit 1 homme mobilisable sur 5. Un chiffre qui ne prend pas en compte ceux décédés des suites de leurs blessures après la fin du confit. Il faut ajouter à ces disparus environ 15 000 gueules cassées. En ce qui concerne les pertes, la bataille de Verdun a été d’une violence inouïe. Avec ses 378 000 morts, disparus et blessés côté français, "elle est loin d’être une bataille comme les autres", souligne Myriam Achari, contrôleur des armées et directrice de la mémoire, du patrimoine et des archives (SGA/DMPA) au ministère de la Défense. Mais comment en est-on arrivé à cette bataille ? Quelle est sa singularité essentielle ? Et pourquoi continuer à la commémorer un siècle après ? Ce numéro spécial revient sur cette terrible bataille qui demeure encore aujourd'hui l'une des plus marquantes de la Première Guerre mondiale. fr.calameo.com

La revue Les Chemins de la mémoire d'août > octobre 2015 consacre son dossier à l'année 2015 qui marque l'enlisement du premier conflit mondial dans la guerre des tranchées - Quand l’année 1914 s’achève, c’est peu dire que les états-majors sont plongés dans le désarroi. Six mois plus tôt, en août 1914, ils partaient plein de confiance en campagne avec l’illusion de la guerre courte, des rêves napoléoniens pleins la tête. La guerre, c’était avant tout une question de courage, de cran, d’élan, c’était une affaire de jarrets, de charge de cavalerie sabre au clair et de furieux assauts de l’infanterie, baïonnette au canon. Ils vont bien vite déchanter et découvrir que ce modèle, celui du XIXe siècle, est complètement révolu. Dès les premiers affrontements, les Français comprennent qu’ils sont entrés dans l’ère de la guerre industrielle, de la puissance du feu qui couronne le canon comme roi de la guerre et oblige les fantassins à s’enterrer s’ils veulent pouvoir encaisser le choc sans être anéantis. Entre octobre et novembre, une ligne de tranchées se forme ainsi sur 700 km, de la mer du Nord à la Suisse, et transforme la guerre de mouvement en une guerre de siège. fr.calameo.com

La revue Les Chemins de la mémoire d'août > septembre 2014, consacre son dossier à l'offensive d'août 1914 et à la bataille de la Marne - A la fin du mois d'août 1914, les cinq armées françaises engagées dans la bataille des frontières subissent toutes des échecs sanglants. Pourtant, à peine deux semaines plus tard, ces mêmes armées l'emportent sur la Marne, puis d'octobre à à la mi-novembre, contrent dans la "course à la mer", les dernières grandes offensives allemandes avant 1916. fr.calameo.com

.

Le numéro d'été d'Armées d'Aujourd'hui (juillet > août 2014) comprend un supplément entièrement consacré à l'année 1914.De la mobilisation générale lancée le 2 août 1914, jusqu'à la "course à la mer", cette série d'articles évoque la Bataille de la Marne, l'armement terrestre, aérien et naval, ainsi que l'effort considérable mené pour fabriquer douilles et munitions. Revue en ligne : fr.calameo.com

.

.

La revue historique des armées (n° 274) revient sur la période qui a précédé la Grande Guerre :  "un monde s’achève". 1914 marquera bientôt, par un bel été, la fin d’une ère, celle d’un XIXe siècle que les historiens font commencer en 1815, au lendemain de l’épopée impériale. Ce numéro débute par un héritage plus lointain encore, puisqu’il remonte au XVIIe siècle, époque à laquelle les servitudes militaires autour des fortifications sont mises en place. À la veille de la Grande Guerre, celles-ci vont disparaître en raison des nouveaux besoins défensifs de la France comme l’explique Marie-France Sardain. Les progrès de l’artillerie rendent obsolètes nombre de forts et des voix s’élèvent dès la fin du XIXe siècle pour la suppression de ces servitudes et de leurs contraintes sur l’urbanisme. À cette même date, le conflit à venir est vécu, dans une certaine mesure, comme la revanche de la France sur la défaite de 1870. La préparation militaire y joue d’ailleurs un rôle important dans la promotion de l’idée du soldat-citoyen et "matérialise l’idée abstraite de la nation" [...] - Extrait de l'éditorial du général (2s) Jean-Marc Marill, docteur en histoire, rédacteur en chef de la RHA. rha.revues.org

La revue Les Chemins de la mémoire de février > mars 2014 est consacrée au thème de "L'armée française en 1914" - Contrairement à une légende répandue, l'armée française au début 1914, n'est pas une institution où règnent calme et sérénité. Depuis des années, crises et difficultés se multiplient, compliquant notamment le recrutement. Néanmoins cette armée vaincra sur la Marne en septembre 1914. fr.calameo.com

.

Timbres commémoratifs :

Kader Arif, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, et le groupe La Poste s’associent pour commémorer ensemble les anniversaires des deux guerres mondiales. Afin de rendre hommage aux hommes et aux femmes engagés dans ces conflits, une nouvelle collection philatélique "Mémoire de guerres", ainsi que six séries de timbres commémoratifs ont été lancées le 5 mai. Éditée par La Poste en partenariat avec l’ONACVG cette collection s'adresse au grand public ainsi qu'aux collectionneurs. Les livrets comportent des illustrations originales, des reproductions de timbres déjà émis sur le thème des deux guerres, ainsi que des timbres personnalisés spécialement créés pour illustrer ces thèmes. Les textes ont été conçus par l’historien Jean-Yves Le Naour, spécialiste de la première guerre mondiale et de l’histoire du XXe siècle. http://legroupe.laposte.fr 

Conférences, colloques :

Colloque : "Afrique du Nord et Afrique subsaharienne dans la Grande Guerre" (du 12 au 14 septembre, à Paris, Meaux et Verdun) : ce colloque revient sur la construction de la mémoire de la mobilisation des troupes d'Afrique et de l'implication du Maghreb actuel et de l'Afrique subsaharienne dans la guerre 1914-1918 à travers le champ patrimonial (archives, musées, lieux de mémoire), de l’après-guerre à nos jours, dans un regard croisé et une mémoire partagée de part et d’autre de la Méditerranée. centenaire.org

Colloque "Les batailles de 1916" à la Sorbonne et au Palais du Luxembourg (du 22 au 24 juin 2016, à Paris) : une cinquantaine de spécialistes de la Grande Guerre internationalement reconnus ont échangé à Paris trois jours durant au sujet des batailles qui se déroulèrent pendant l’année 1916. Chaque journée était dédiée à un des grands thèmes choisis (construire, expérimenter, alimenter la bataille) autour de trois sessions de travail. Six keynote lectures, tenues par des grands experts de la Première Guerre mondiale, ont ouvert et clôturé les trois jours de débats. centenaire.org

.

Colloque scientifique : "Espionnage et renseignement dans la Première Guerre mondiale" (26 novembre 2014, à Paris) : labellisé par la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale, ce colloque, associant grands témoins contemporains du monde du renseignement, universitaires et chercheurs français et étrangers de renom, veut rendre hommage au métier de l’ombre qu’est le renseignement, durant une période - celle de la Grande Guerre - particulièrement riche pour son étude. Manifestation organisée par l’académie du renseignement, en partenariat avec l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM) et le ministère de la Défense (SGA/DMPA). 

Programme du colloque du 26 novembre 2014 (format pdf, 2.15 MB).

Colloque - "Gueules cassées, un nouveau visage" (17 et 18 octobre 2014, à Paris) :  portant  sur la médecine de guerre d'hier et d'aujourd’hui, cette manifestation est organisé par l’Union des Blessés de la Face et de la Tête (UBFT) et la Fondation des "Gueules Cassées". Effet collatéral ravageur de toutes les guerres, les "gueules cassées" sont pour le corps médical militaire et civil une question humaine, technique et sociale majeure. Leur prise en charge dès la Première Guerre mondiale a engendré des progrès considérables  et fait encore aujourd’hui l’objet d’échanges permanents entre chirurgiens, rééducateurs fonctionnels et psychiatres dans les deux univers de la médecine. Programme et inscriptions : www.gueules-cassees-2014.org

Colloque scientifique - "Le camp retranché de Paris" (9 et 10 octobre 2014). Cette manifestation rassemblera de nombreux spécialistes, pour évoquer le "Camp retranché de Paris" : Conseil régional d'Ile-de-France - 57 rue de Babylone - 75007 Paris - Inscriptions : ajbourachot@wanadoo.fr

Programme du colloque "Le camp retranché de Paris" 9 et 10 octobre 2014 (format pdf, 2.05 MB).

Colloque - "Les hommes des colonies dans la Grande Guerre"  (21 mai 2014) : la Grande Guerre fut à l’évidence une guerre mondiale. Faut-il encore bien mesurer les enjeux et les implications de cette échelle à une époque impériale, celle d’Empires centrés sur un pouvoir multiculturel en Europe mais également d’Empires coloniaux ultramarins. Ainsi, en 14-18 on se bat aussi, et parfois très durement, en Afrique et en Asie. Les populations autochtones sont alors directement prises à partie par les pouvoirs coloniaux, mobilisées pour se battre sur leur territoire ou servir la guerre des puissances. Elles sont aussi mobilisées pour renforcer les armées qui s’affrontent en Europe, qu’il s’agisse de troupes combattantes, d’unités de soutien logistique ou encore de main d’œuvre ouvrière. Des millions d’hommes ont ainsi été utilisés, requis, déplacés, souvent de force, pour alimenter l’effort de guerre. Cette rencontre a pour ambition à la fois de rappeler et d’analyser ces multiples expériences de guerre. http://centenaire.org

Journée d'étude - "Le Québec dans la guerre" ( 4 avril 2014) : intitulée "Mobilisations, tensions, refus en 1914 - 1918, le Québec dans la guerre", cette journée a pour thèmes principaux l’engagement "volontaire" des Canadiens français, le problème de la conscription en 1917, l’impact de cette guerre hier sur la société québécoise et la mémoire qu’elle en conserve aujourd’hui. Les intervenants sont aussi bien issus d’institutions relevant du ministère de la défense nationale canadien (direction de l’Histoire et du Patrimoine, l’homologue canadien de la DMPA ; Collège militaire du Canada ou le Collège militaire royal de Saint-Jean) que des universités montréalaises (Université du Québec à Montréal, Université de Montréal, Concordia University).

Programme de la journée d'étude du 4 avril 2014 : Le Québec dans la guerre (format pdf, 1.65 MB).

Actions pédagogiques :

L'année 2014 a vu débuter le cycle des commémorations nationales et internationales du Centenaire de la Première Guerre mondiale. Ce cycle s'inscrit dans plusieurs enjeux mémoriels de première importance : compréhension d'une épreuve qui engagea l'ensemble de la société française, transmission de cette mémoire aux Français d'aujourd'hui, hommage rendu à ceux qui vécurent la guerre et firent le sacrifice de leur vie. Enfin, les enjeux culturels et patrimoniaux invitent à appréhender le conflit dans la perspective d'une histoire nationale et européenne partagée. L'éducation nationale prend pleinement part à cette commémoration et s'applique à transmettre aux jeunes générations l'histoire et les mémoires de ce conflit. Le ministère de l'éducation nationale est membre fondateur du Groupement d'intérêt public (GIP) Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale chargé de mettre en œuvre les commémorations de 2014. Ce dernier accompagne la coordination des projets pédagogiques menés par les classes et les établissements par le biais des comités académiques du Centenaire pilotés par les référents académiques "mémoire et citoyenneté". (source : note de service n° 2013-094 du 7-6-2013 publiée au BOEN n° 24 du 13 juin 2013)  : http://eduscol.education.fr  et www.education.gouv.fr - ressources en ligne : http://fresques.ina.fr

Actions éducatives pour l'année scolaire 2014-2015 : deux dispositifs qui ont marqué l'année scolaire 2013-2014 sont reconduits : la "Grande collecte" et le concours "Les petits artistes de la mémoire" du Centenaire. Deux nouvelles opérations, proposées par la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale font leur apparition cette année : la "Photographie du Centenaire" et le concours "Eustory". (source : note de service n° 2014-133 du 15-10-2014 publiée au BOEN n° 38 du 16 octobre 2014) : www.education.gouv.fr - La Grande collecte : www.education.gouv.fr

Actions pédagogiques pour l'année scolaire 2015 - 2016 : l'année 2016 marque le deuxième temps fort des commémorations de la Première Guerre mondiale. Elle s'inscrit notamment dans le souvenir de la bataille de Verdun et de celle de la Somme, deux évènements majeurs qui ont laissé une empreinte mémorielle très forte en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et dans de nombreux autres États. Les équipes éducatives sont invitées à participer à ce travail commémoratif en privilégiant une approche interdisciplinaire, si possible internationale, et en s'appuyant sur les outils mis en place en 2014 ainsi que sur les objectifs pédagogiques portés par l'école de la République, notamment dans le cadre de l'éducation à la citoyenneté. www.education.gouv.fr

« Plateforme 14/18, une famille dans la Grande Guerre » est une application en ligne réalisée avec le soutien du Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et le Ministère de la Défense. Elle présente la correspondance et les photographies échangées quotidiennement par les membres d'une famille, leur parenté et leurs amis, pendant toute la durée de la guerre. Des archives photo et vidéo ainsi que des textes scientifiques mettent en perspective les liens entre l'histoire d'une famille et l'histoire de la Grande Guerre. Le site s'adresse notamment aux enseignants d'histoire-géographie, du secondaire, mais également aux élèves et aux étudiants. Elle a reçu pour objectif de favoriser la compréhension des enjeux historiques de la Grande Guerre à travers le portrait des huit membres d'une famille, les Résal. L'abondante correspondance mise en ligne mais également le travail autour de la thématique « la guerre et le reflet de la modernité » pourront intéresser l'enseignement des lettres, de l'histoire des arts ou des sciences et techniques. Le fonds de la famille Résal est constitué de 3500 lettres et 300 photographies. Il est complété par des archives venues d'autres fonds : ECPAD (Étabissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense), BDIC (bibliothèque de documentation internationale contemporaine), SHD (Service historique de la Défense). Les textes de cadrage permettent d'établir les liens entre la vie de la famille Résal, en guerre, et dans la Grande Guerre, en une approche à la fois micro-historique et macro-historique, du contexte général de la guerre de 1914-1918, sous ses aspects militaires, politiques, sociaux ou bien culturels, en tenant compte des avancées de la recherche, dans leur pluralité historiographique. http://eduscol.education.fr

L'opération "1000 arbres pour les nécropoles" associe les élèves du premier et du second degré, à partir de la rentrée scolaire 2014/2015, à l’accomplissement d’un acte symbolique, consistant à planter un arbre au sein d’une nécropole nationale ou d’un carré militaire communal. Les classes participantes sont associées à la préparation de cette plantation qui est précédée d’un travail de recherche sur les sépultures de guerre environnantes. Ce travaille est encadré par l’équipe éducative qui veille à ce que la démarche soit adaptée à l’âge des élèves et conforme aux programmes d’enseignement. Lors de la plantation, les élèves sont invités à lires des textes en lien avec l’histoire des combattants qui y sont inhumés. Cette initiative s'inscrit donc naturellement dans le double cycle commémoratif lié à la Première et à la Seconde Guerre mondiale. Les référents académiques "Mémoire et citoyenneté" sont chargés du suivi de cette action éducative. Il leur appartient, en liaison avec les services départementaux de l’éducation nationale, pour ce qui concerne le premier degré, ainsi qu’avec les directeurs départementaux de l’ONAC-VG, de veiller à ce que l’ensemble des établissements puissent avoir connaissance de l’existence de cette opération ainsi que des modalités de participation et des possibilités de financement, notamment grâce aux subventions pouvant être attribuées par la commission bilatérale de coopération pédagogique (CBCP). Ils veillent également à ce que les plantations réalisées par les élèves puissent être valorisées. Le site Internet Chemins de mémoire propose un atlas des nécropoles en ligne sur lequel les équipes éducatives et les élèves peuvent procéder à un travail de recherche préalable. Le site Mémoire des homme recense quant à lui les "Morts pour la France". Les modalités de participation ainsi que d’autres informations relatives à cette opération sont accessibles sur le site Eduscol : http://eduscol.education.fr

Créé par l'ONAC-VG, le concours des Petits artistes de la mémoire (la Grande guerre vue par les enfants) a pour objet de transmettre aux plus jeunes la mémoire des combattants de la Grande guerre. Chaque année, les élèves des classes participantes réalisent un "carnet de guerre" imaginaire illustré par des dessins, des peintures, des collages, des poèmes, des textes, etc. retraçant l'histoire d'un "Poilu" originaire de leur département, de leur commune ou parfois même de leur famille. La classe s'inspire librement du carnet de l'artiste Renefer intitulé "Belle Petite Monde" pour relater l'histoire de son "Poilu". Cette action éducative prend un sens particulier dans le cadre de la commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale (2014-2018). Pour la session de l'année 2013-2014, les équipes pédagogiques sont invitées à porter leurs réflexions sur l'héritage du conflit dans le cadre de la construction européenne contemporaine. Informations sur http://eduscol.education.fr et sur le site de l'ONAC-VG : www.onac-vg.fr - Cérémonie de remise des prix à l’Élysée, le 11 novembre 2014 : www.elysee.fr

Le site Internet de la mission du centenaire comprend un espace pédagogique qui propose de nombreuses ressources en ligne ainsi que des lien vers les services pédagogiques des lieux de mémoire, des archives et des services de l'éducation nationale (musées, mémoriaux, archives nationales, académies, écoles supérieures du professorat, ...) : http://centenaire.org

Exposition itinérante et animations en forêt de Montmorency - Les forêts et les forestiers ont été présents sur tous les fronts : au combat, à l'arrière pour la fourniture de bois, après la guerre pour reconstituer les forêts détruites. Un siècle après sa construction, le Camp Retranché de Paris a presque entièrement disparu. Urbanisation et agriculture ont effacé la plupart des vestiges. Toutefois les forêts en ont préservé une partie, notamment en forêt domaniale de Montmorency. Labellisé par la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale, cet évènement s’articule notamment autour d'une exposition itinérante co-produite avec le Conseil Général du Val d'Oise sous la forme de treize panneaux prêtés aux collectivités, écoles, médiathèques... Cette exposition sera complétée par l'organisation par l'ONF, avec le soutien du Conseil Régional d'Île-de-France et de l'Education Nationale (Canopée Académie de Versailles), d'animations en forêt pour les scolaires qui aborderont les thèmes de l'histoire du Camp Retranché de Paris, le rôle de la forêt et du forestier et l'usage du bois durant la guerre. Pour s'inscrire au planning des animations et pour réserver l'exposition : severine.rouet@onf.fr ou par téléphone (01 34 83 63 57). Source : www.onf.fr

L’ONF met également à la disposition des enseignants des supports pédagogiques composés de :

  • Six fiches pédagogiques rédigées en partenariat avec Canopée Site de l’Académie de Versailles
  • Sept fiches histoire de l’ONF illustrées par des images inédites issues du fonds de l’ECPAD et du service historique de la défense
  • 1 livret d’animation par forêt (Montmorency et Sénart)

________

Pour en savoir plus :

Mission Centenaire : http://centenaire.org

ECPAD : http://centenaire-14-18.ecpad.fr

France TV Education : http://education.francetv.fr

Mémoire des hommes : www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr

Atlas des nécropoles : www.cheminsdememoire.gouv.fr

Circuits :

Chemins de mémoire : www.cheminsdememoire.gouv.fr

La Grande Guerre en Champagne-Ardenne : www.tourisme-champagne-ardenne.com

Comité départemental du tourisme de la Marne : www.lamarne14-18.com/fr

La Grande Guerre en Meuse : www.tourisme-meuse et www.meuse-grande-guerre.fr

Circuit du souvenir dans la Somme : www.somme-tourisme.com

Autres sites :

CWGC : www.cwgc.org

ABMC : www.abmc.gov


Sources : SGA / DMPA
Droits : Copyright Mindef SGA