La conduite éco-responsable présente trois avantages : réduction des risques, de la consommation de carburant et des coûts. En changeant de comportement au volant, chaque conducteur participe à réduire le risque d’accidents de la route de 10 à 15 % et sa consommation de carburant, jusqu’à 15 %. Les émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique, sont également limitées.
Le ministère de la Défense et des Anciens combattants prépare un projet rénové de politique nationale de prévention routière développée autour de trois axes :
pérenniser la conduite éco-responsable ;
optimiser la chaîne de prévention routière ;
agir spécifiquement au profit des personnes influant sur le niveau de risque routier.
Pour 2012, l’objectif est de former de 5 000 à 12 000 conducteurs du ministère à l’éco-conduite afin de prévenir spécifiquement le risque routier professionnel.
Quelles mesures concrètes le ministère met-il en place pour former tous les conducteurs du ministère à l’éco-conduite ?
Les contraintes énergétiques et budgétaires rendent la conduite éco-responsable incontournable. La Défense s’y engage depuis 2009, conformément au plan développement durable du Premier Ministre, de décembre 2008. Les formations s’adressent prioritairement aux conducteurs professionnels et aux conducteurs de véhicules de l’État .
Plus généralement, tout ressortissant du ministère est susceptible de bénéficier d’opportunités locales, par exemple dans le cadre d’actions de prévention routière. En effet, l’un des multiples bénéfices de la conduite éco-responsable est la réduction des accidents de la route. Elle permet donc de préserver le potentiel humain. Des dizaines de sessions sont organisées chaque année sur le territoire national par les différents échelons du ministère.
Combien de personnes sont-elles déjà formées et combien vont-elles l’être en 2011-2012 ?
La Défense a déjà formé 4 000 ressortissants.
Depuis quelques semaines, la formation à la conduite éco-responsable au sein du ministère répond à une norme spécifique (90 minutes de théorie et 60 minutes de pratique par personne), afin de contribuer au programme de Certificats d’économie d’énergie (CEE).
Les CEE rapportent également des subventions à la Défense. Dans ce contexte, le potentiel de formation est actuellement estimé à 12 000 conducteurs par an, mais il est raisonnable d’espérer former au moins 5 000 conducteurs par an, en conjuguant les efforts de chacun.
Pour compléter ces actions de formation, des actions de sensibilisation, plus souples, restent possibles et souhaitables. Pour sa part, la MPSRA y contribue auprès de 10 000 personnes chaque année.
Comment mesure-t-on les progrès réalisés ?
Chaque conducteur mesure d’emblée ses progrès personnels, y compris hors service. C’est en moyenne 1 litre de carburant d’économie pour 100 kilomètres.
Chaque échelon peut analyser conjointement son action de conduite éco-responsable et ses tendances accidents (corporels, matériels) ou la consommation de carburant de son organisme.
La MPSRA regroupe les informations fournies par les échelons centraux (notamment nombre de personnels formés) en vue de constituer le dossier CEE de subvention. Elle comptabilise également le nombre de personnes simplement sensibilisées à l’ éco-conduite lors de ses missions itinérantes.
D’ores et déjà, l’augmentation perceptible des demandes d’information, sensibilisation ou formation auprès de la MPSRA, des services et chargés de prévention, démontre une évolution positive.
Quelles sont les autres actions développées par le ministère de la Défense et des Anciens combattants dans le domaine de la prévention routière ?
La Défense dispose d’atouts indéniables que chaque état-major ou service central, chaque unité ou organisme peut exploiter.
La MPSRA soutient les actions locales avec des moyens itinérants spécialisés, dont ont bénéficié 15 000 ressortissants en 2010, et avec de nombreux supports pédagogiques.
Sources : SGA
Droits : Mindef/SGA