Accueil | Marine | Magazine | Corsican Lion : It’s now ! | Plein régime pour les manœuvres amphibies du Task Group franco-britannique au large de Solenzara Marine ... Corsican Lion : It’s now ! | Plein régime pour les manœuvres amphibies du Task Group franco-britannique au large de Solenzara

Plein régime pour les manœuvres amphibies du Task Group franco-britannique au large de Solenzara

Mise à jour  : 23/10/2012 - Direction : SIRPA Marine

Samedi 20 et dimanche 21 octobre 2012, l’exercice interarmées franco-britannique Corsican Lion bat son plein: les militaires des deux nations se connaissent mieux, désormais, et travaillent plus efficacement ensemble, à tous les niveaux. Le plus vaste débarquement de l’année, à l’échelle européenne, se prépare activement.

Les manœuvres au sein de l’Amphibious Task Group (ATG) – l’une des trois composantes de la force bilatérale déployée avec le groupe aéronaval et la composante terrestre dans le cadre de la validation initiale du concept de Combined Joint Expeditionary Force (CJEF) voulu à la suite des accords de Lancaster House – se sont accrues ces derniers jours, en prévision de la phase tactique et de la conduite de deux opérations amphibies de grande ampleur, sur la plage de Diane et à Fraselli, respectivement au nord et au sud de la base aérienne de Solenzara. Commandées par COMUKAMPHIBFOR embarqué sur le HMS Bulwark, les rotations d’engins de débarquement et d’hélicoptères de manœuvre se sont multipliées ces deux derniers jours.

En plus des Rafale Marine, des Super Étendards modernisés et des Hawkeye qui composent le groupe aérien du porte-avions Charles de Gaulle, des hélicoptères Puma, Sea King, Merlin, Dauphin, Alouette 3, Gazelle, Lynx, Apache et Chinook équipent et soutiennent les 11 bâtiments déployés au large de la Corse dans le cadre de l’exercice. Un avion de patrouille maritime Atlantique 2 est également intégré dans les opérations. Les 40 aéronefs se sont succédé dans les airs, tandis que les pilotes d’hélicoptères réalisaient de nombreux appontages afin de se familiariser avec des ponts d’envol inconnus.

Les mouvements de batellerie se sont accrus, enradiant et déradiant du BPC Mistral, du RFA Mounts Bay et du HMS Bulwark, tous les types de véhicules français et britanniques. Des landing craft utility (LCU), landing craft vehicle & personnel (LCVP), landing craft air cushion (LCAC) et offshore raiding craft (ORC) britanniques transportaient du personnel et des véhicules français, des chalands de transport de matériel (CTM) et l’engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R) français faisaient de même pour le matériel, le personnels et les véhicules britanniques, tous opérant au départ de tous les radiers. La phase tactique de l’exercice verra le RFA Mounts Bay emporter un CTM français pendant que le Mistral transite déjà vers la plage d’assaut avec, dans ses flancs, un LCU et cinq ORC britanniques. L’EDA-R, quant à lui, est employé en insertion rapide, discrète et indépendante, en cohérence avec les capacités nouvelles qu’offre son concept révolutionnaire.

Renforçant la coopération franco-britannique et la connaissance des techniques des uns et des autres, les pilotes d’hélicoptères, patrons de chalands et conducteurs de véhicules obtiennent leurs qualifications et développent l’interopérabilité entre les matériels. Les patrons d’embarcations comparent leurs méthodes de chargement et de débarquement, tandis que les Royal Marines briefent les troupes de la 9è Brigade d’Infanterie de Marine (BIMa) sur leurs schémas tactiques de progression sur la plage. Les marsouins du 2è Régiment d’Infanterie de Marine (RIMa), les sapeurs du 6ème régiment du génie et les bigors du 11èmeRégiment d’Artillerie de Marine (RAMa), partagent également leurs savoir-faire avec leurs homologues britanniques. Sur le HMS Bulwark, des officiers et des sous-officiers français occupent les postes normalement dévolus à des Britanniques au sein du centre opérations de la 3rd Commando Brigade Royal Marines.


Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées