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Opérations de protection

Mise à jour  : 30/04/2020 - Direction : SIRPA Marine

Sous l’autorité du Premier ministre et la coordination des préfets maritimes en métropole (ou des délégués du gouvernement outre-mer), les moyens de la Marine sont également employés pour des missions régaliennes relevant de l’action de l’Etat en mer. Il s’agit du cadre d’action des administrations françaises intervenant en mer pour permettre la défense de nos intérêts et l’application de la loi en temps de paix. Relevant de la fonction « protection » du Livre blanc, ces opérations, qui vont du sauvetage de la vie humaine jusqu’au recours à la force, représentent environ 20% de l’activité de la Marine. Ainsi, où qu’ils soient, les moyens aéromaritimes de la Marine sont susceptibles d’être engagés pour des missions de sauvetage, d’assistance à des navires en difficulté, de prévention ou de répression de la pollution en mer, et de surveillance des flux migratoires par voie de mer mais aussi de lutte contre les trafics illégaux en tous genres. Certains moyens spécifiques sont plus particulièrement dédiés à ce type de mission, par un prépositionnement le long des côtes où les risques sont les plus forts : des remorqueurs d’assistance et de patrouilleurs adaptés, des vedettes côtières armées par les gendarmes maritimes et des hélicoptères de sauvetage en alerte. Certaines autres menaces sont également prises en compte : pillage des ressources dans nos espaces de souveraineté, trafics illicites qui profitent de l’immensité de la mer, dangers liés à la présence d’engins explosifs immergés.

Les zones économiques françaises au large de la Guyane, des terres australes, de Clipperton, de Mayotte, de la Polynésie française ou de la Nouvelle-Calédonie font l’objet de convoitises pour leurs richesses halieutiques.

Nos patrouilleurs et nos frégates de surveillance y sont donc déployés dans le cadre de la police des pêches. En mer des Caraïbes et en Méditerranée occidentale, la lutte contre le trafic de stupéfiants nécessite l’emploi de moyens rompus aux tactiques d’interception de vecteurs rapides comme des bâtiments de commerce. Les trafiquants s’adaptent aux dispositifs de lutte conduisant la Marine à évoluer constamment pour apporter la contribution la plus adaptée au respect de nos intérêts en haute mer, car elle est la seule à pouvoir y opérer.


Sources : Marine nationale
Droits : Ministère de la Défense