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Opérations extérieures

Mise à jour  : 06/01/2022 - Direction : SIRPA Marine

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération CHAMMAL est le nom donné au volet français de l’opération interalliée INHERENT RESOLVE (OIR) rassemblant plus de 70 Nations. A la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, elle vise à apporter un soutien militaire aux forces locales engagées dans le combat contre Daech sur leur territoire.

Opération Chammal

Depuis 1990, la France déploie un à deux bâtiments en opération CORYMBE de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée. Cette opération contribue à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant au renforcement des capacités des marines riveraines du golfe et des centres de la structure issue du processus de Yaoundé. Le déploiement de bâtiments de la Marine nationale dans cette opération complète le dispositif français stationné en Afrique occidentale et constitue le volet maritime des coopérations opérationnelles mises en œuvre par les armées dans cette partie du globe. Les bâtiments impliqués dans l’opération sont pour la plupart les porte-hélicoptères amphibies, les frégates de surveillance et les patrouilleurs de haute-mer. Corymbe, c’est : La diminution de l’insécurité maritime en luttant contre le narcotrafic et les opérations de secours en mer. La coopération avec les marines riveraines pour renforcer les capacités des États à lutter contre la piraterie et les actes de brigandage en partageant son savoir-faire, sa connaissance de la zone, ses moyens humains et matériels. La mise en place de patrouilles opérationnelles Sagne pour assurer des missions communes de surveillance maritime contre les trafics illicites tels que la pêche illégale ou les pollutions. L’organisation et la participation à des exercices African NEMO et Grand African NEMO pour renforcer la coopération des marines riveraines du golfe de Guinée en créant des scénarii proches de la réalité, selon lesquels les bâtiments français et/ou européens jouent le rôle de bâtiments de pêche en situation illicite, de détresse ou attaqués par des pirates. L’implication dans les organismes de formation régionaux en formant des élèves de 13 pays du golfe dans les domaines de la surveillance et de la sécurité des espaces maritimes. La formation par la coopération avec les périodes d’instruction opérationnelles pour accroître les compétences des marines africaines à l’occasion des escales ou d’exercices en mer. Les Périodes d’instruction opérationnelle (PIO) visent notamment à entretenir les capacités opérationnelles partenaires africains assurent en autonomie la sûreté et la sécurité maritimes dans leur zone. Le soutien aux forces prépositionnées en aidant notamment aux opérations de sécurisation ou d’évacuations de ressortissants (80 000 ressortissants français) La participation à la protection des intérêts de la France et des Français (compagnies pétrolières, banques, télécommunications, groupe audiovisuel).

Opération Corymbe

La stratégie sahélienne de la France vise à ce que les États partenaires acquièrent la capacité, d’assurer leur sécurité de façon autonome. Elle repose sur une approche globale (politique, sécuritaire et de développement) dont le volet militaire est porté par l’opération Barkhane, conduite par les armées françaises.

Opération Barkhane

En 2020, dans le contexte de la fin de l’opération EUNAVFOR MED SOPHIA, la France poursuit son engagement aux côtés de ses partenaires de l’Union européenne dans le cadre de l’opération EUNAVFOR MED IRINI. Lancée le 31 mars 2020, l’opération EUNAVFOR MED IRINI vise à faire respecter l’embargo des Nations unies sur les armes à destination de la Libye avec des moyens aériens, spatiaux et maritimes. Elle contribue également à faire appliquer les mesures des Nations unies visant à empêcher l'exportation illicite de pétrole de Libye, à contribuer au renforcement des capacités et à la formation des garde-côtes libyens et à lutter contre les trafics d'êtres humains. Les unités de surface de la Marine nationale, le Falcon 50 et les Atlantique 2 de l’aéronautique navale opèrent en soutien direct ou associé à l’opération IRINI. Agissant en complément des moyens de surface patrouillant au large des approches libyennes, les aéronefs de la Marine nationale permettent, par les vols de surveillance maritime, d’identifier et de localiser des navires d’intérêt vers lesquels sont dirigés les moyens de surface. Selon les cas, les moyens de surface vont ensuite conduire des inspections - aussi appelées boarding - lorsque des éléments suspects sont relevés, ou des « approches consenties» - appelées Friendly approach, échanger des informations sur d’éventuels évènements suspects que l’équipage du navire de commerce aurait pu constater et promouvoir l'opération. Au total, une quarantaine d’approches consenties et trois inspections ont été réalisées par des bâtiments de la Marine nationale depuis le début de l’opération en 2020. Tandis que deux vols de reconnaissance sont effectués chaque mois, les bâtiments de surface français sont déployés régulièrement dans la zone.

Opération IRINI

L'opération Atalante a été lancée le 8 décembre 2008 par l'Union européenne et conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité, afin de lutter contre les activités de piraterie dans l'océan Indien occidental. Les pays contributeurs travaillent à la dissuasion, prévention et répression des actes de piraterie et vol à main armée. Cette opération, qui est la première opération navale de l'Union européenne, s'inscrit dans le cadre de la politique européenne de sécurité et de défense (PESD).

Opération Atalante


Sources : Marine nationale
Droits : Ministère de la Défense