CSS : le soutien médical

« Les caractères spécifiques de l’action en milieu maritime, les besoins particuliers liés à la préparation opérationnelle des bâtiments et des équipages, ont de longue date, été pris en considération par la direction centrale du service de santé des armées SSA, qui maintient au sein de la force d’action navale un dispositif intégré de soutien médical, placé sous la responsabilité technique du directeur central du SSA et l’autorité fonctionnelle de l’amiral commandant la FAN.

Ce sont ainsi 50 praticiens, dont 48 médecins, et 111 infirmiers diplômés d’Etat qui se consacrent à cette mission, en métropole comme outre-mer.

Mais la FAN ce sont aussi des « grands » bâtiments (Porte-avion, BPC, TCD) dotés d’installations médico-chirurgicales performantes, entretenues par l’équipe médicale du bord, et mises en œuvre en cas de besoin par les antennes chirurgicales du SSA.

Ces moyens s’avèrent particulièrement précieux pour le soutien des groupes de bâtiments déployés en opérations, comme ce fût le cas lors d’HARMATTAN où 2 hôpitaux (rôle 2) étaient armés (Charles de Gaulle et Tonnerre dont un mis à la disposition de l'OTAN).

À quai la préparation des bâtiments requiert aussi le concours de compétences particulières que détient le SSA comme des pharmaciens experts en toxicologie industrielle du LASEM ou des vétérinaires spécialisés en restauration embarquée du Service Logistique de la Marine (SLM).

Il revient au chef du service de santé d’organiser et de piloter cet ensemble fonctionnel original que constitue le service de santé de la force d’action navale.

Conseiller de l’amiral commandant la FAN dans le domaine médical, il exerce la responsabilité technique du SSA sur les services médicaux embarqués et veille à l’état sanitaire des bâtiments et de leur équipage.

Il dispose pour cela d’une chefferie, structure légère de direction de pilotage et de conseil, co-localisée avec l’état-major de la force. C’est ce travail commun avec les différents bureaux et formations rattachées de l’état-major qui permet de garantir à l’amiral la bonne prise en compte de la dimension médicale et du « facteur humain » dans l’ensemble des activités de la force qu'il commande et surtout permet de disposer à bord d’équipes médicales et de secouristes entrainés et aptes à leurs missions de soutien médical en opération »