Les tiques sont un vecteur important de maladies pour l'homme. Elles vivent dans les forêts, les bois, les jardins. Le bulletin épidémiologique des armées (n°1-2013) présente des recommandations de vaccination et de prévention pour se protéger. Ces recommandations, données aux militaires en opération, sont également valables pour tous les civils amenés à fréquenter les lieux à risques.
- limiter les contacts avec la végétation (éviter de s’allonger dans l’herbe...) ;
- porter lors des activités des vêtements de couleur claire et couvrants (manches baissées, pantalons rentrés dans des chaussettes, chaussures hautes) de préférence imprégnés d’insecticide ;
- pour les activités militaires, les treillis doivent être imprégnés de perméthrine avec manches baissées et le pantalon recouvrant bien le haut des brodequins ;
- utiliser des répulsifs cutanés à base de DEET ou d’IR35/35 (application à renouveler toutes les 4 à 6 heures) ;
- chaque soir, inspection corporelle minutieuse à la recherche de tiques fixées à la peau (en particulier les zones de plis, la tête, derrière les oreilles et le cou) ;
- retirer le plus précocement possible toute tique accrochée à la peau. Ce retrait doit s’effectuer de préférence par des personnes expérimentées :
- ne pas tenter « d’endormir » la tique à l’aide d’éther ou d’autres substances qui risquent de favoriser la régurgitation des microbes ;
- en l’absence d’autre moyen, la tique peut être enlevée à la main après l’avoir saisie entre deux doigts le plus près possible de son insertion. On peut s’aider d’une pince à épiler et tirer dans l’axe de la pince, ou bien utiliser un Tire-Tic® (disponible en pharmacie) qui nécessite une rotation de type dévissage avant de soulever la tique (3 tours environ) ;
- désinfecter soigneusement la plaie ;
- consulter rapidement un médecin en cas de rougeur s’étendant progressivement ;
- il n’y a pas d’indication systématique à une prévention secondaire par doxycycline après morsure de tique.
Suite à une primovaccination de 3 injections, le 1er rappel doit avoir lieu 3 ans après la 3einjection, si la personne reste exposée. Rappels ultérieurs : tous les 3 à 5 ans.
Source : Bulletin épidémiologique des armées n° 1 – 2013
Un plan d'action national sera présenté en septembre 2016 par le Ministère de la Santé pour renforcer la prévention de la maladie, consolider son diagnostic, améliorer la prise en charge des personnes qui en sont atteintes.
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