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Missions

Mise à jour  : 14/02/2020

Être au plus près des combats. C’est le cœur de métier du service de santé des armées pour offrir aux blessés la meilleure chance de survie, de récupération et de réinsertion professionnelle et sociale.

En plus de cette mission principale, le service de santé des armées apporte une contribution conséquente dans le domaine de la santé publique et dans la mise en œuvre des plans gouvernementaux de gestion des risques, destinés à faire face aux risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques, d’origine accidentelle ou provoquée.

À la suite des attentats du 13 novembre 2015, l'enseignement du savoir-faire militaire de la prise en charge des blessés par armes de guerre est organisé pour les professionnels de santé civils.
Le SSA participe également à des missions humanitaires au profit de populations victimes des conséquences d’un conflit armé ou sinistrés à la suite d’une catastrophe naturelle, d’une famine ou d’une épidémie.

Le cœur de métier du service de santé des armées est le soutien médical de l’armée de Terre, de l’armée de l’Air, de la Marine et de la Gendarmerie, en toutes circonstances et en tous lieux

Le service de santé des armées est composé de 14 700 d'hommes et femmes civils et militaires et de plus de 3000 réservistes. Son rôle est d’assurer, en toute circonstance, le soutien médical des forces armées (Terre, Air, Marine) et de la Gendarmerie en métropole comme sur les théâtres d'opérations.

Pour ce faire, le SSA a organisé une chaîne santé complète et autonome, de soins, d’expertises, de recherche, de formation et de ravitaillement en produits de santé.

Pour en savoir plus sur le soutien médical aux forces armées, consultez « le SSA en opération »

Le SSA concourt aussi à l’offre de soins du service public

Pour en savoir plus, consultez la rubrique « Santé publique »

Le SSA intervient dans des crises sanitaires exceptionnelles

Du fait de son expertise, le service de santé participe à de nombreux enjeux de santé publique et intervient également dans des situations de crise sanitaires (attentats de Paris du 13 novembre 2015 et de Nice en 2016, Ebola, les attentats de Paris en 2015), mais aussi lors des catastrophes environnementales qui ont touché Haïti ou Fukushima.

La prise en charge des victimes, potentiellement « sous le feu », leur catégorisation, leur mise en condition « à l’avant », en prenant toujours en compte le facteur temps et sécuritaire, est l’aboutissement d’une très longue expérience du service de santé des armées français. Une expérience fortement éprouvée ces dernières années sur de nombreux théâtres d’opérations.

Au-delà des procédures et du sang-froid qu’elle suppose, cette prise en charge est basée sur des techniques médico-chirurgicales spécifiques et parfois novatrices : le « damage control », concept complémentaire de celui de sauvetage au combat, dont l’intérêt est de réduire le temps opératoire initial en ne réalisant que les gestes vitaux, strictement nécessaires.

Cette technique permet une prise en charge rapide de réanimation, centrée sur la maîtrise du choc hémorragique par le biais de l’emploi précoce des dérivés du sang et de médicaments favorisant la coagulation. Elle autorise ensuite une reprise chirurgicale éventuelle à 24 heures chez un blessé stabilisé, donc dans de meilleures conditions.