Service de santé des armées
Le centre médical des armées (CMA) de Nancy a participé à un exercice de type ORSEC (organisation de la réponse de sécurité civile) /nombreuses victimes (NOVI) dans la soirée du 24 mai 2018. Le but de cette opération était d’apprendre à détecter les failles éventuelles dans la chaîne de secours. Il se place en amont du grand meeting aérien prévu les 30 juin et 1er juillet prochains.
Cet exercice s’inscrit dans le plan NOVI destiné à secourir un nombre important de victimes dans un même lieu et à organiser les premiers soins. Il fait partie des programmes d’urgence élaborés dans le cadre du dispositif ORSEC.
Les 30 juin et 1er juillet 2018, la base aérienne 133 de Nancy-Ochey accueillera plusieurs dizaines de milliers de spectateurs à l’occasion d’un grand meeting aérien.
Dans le but de préparer au mieux cette importante manifestation, le CMA de Nancy ainsi que l’ensemble des services de secours ont participé à un exercice grandeur nature afin de tester en situation quasi-réelle la mise en place d’un plan NOVI face à un afflux de blessés.
L’exercice réalisé a servi à tester les moyens de communication et la coordination interservices, la chaîne de déclenchement de l’alerte ainsi que le passage pour les moyens de secours du dispositif prévisionnel de secours (DPS) au dispositif NOVI.
Ainsi, ce sont 200 personnels issus des services de la préfecture 54, du SAMU 54, du SDIS 54, de la fédération française de sauvetage et de secourisme, le personnel de la base aérienne 133, de la base de défense de Nancy et du centre médical des armées de Nancy qui auront été mobilisés autour de cet exercice.
Le scénario retenu était celui d’un incendie se déclenchant à la mise en route d’un aéronef sur un parking avion. Un bilan lourd comptabilisait une quarantaine de blessés traumatisés et brûlés.
Les militaires ont été les premiers à intervenir, rejoints rapidement par les services d’incendie et de secours extérieurs à la base. Les victimes ont été regroupées dans un point de rassemblement avant d’être transférées au poste médical avancé, lequel a été monté en urgence. Il a permis le tri, la médicalisation et l’évacuation des victimes vers les différents hôpitaux de la région. Un vrai scénario catastrophe pour cet exercice grandeur nature où les « victimes » grimées ont donné l’impression de réalité.
En dehors du fait de faire travailler les personnels à la mise en œuvre de moyens non utilisés au quotidien, tel qu’un poste médical avancé, l’entraînement des équipes via ce type d’exercice permet de tester la montée en puissance des services de secours et la coordination des différents intervenants, de créer une dynamique interservices.
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