Mission Jeanne d’Arc 22, escale au Levant

Après un appareillage depuis Toulon le 18 février, c’est au Levant que la mission Jeanne d’Arc fait escale pour la première fois. Après avoir passé le canal de Suez, le porte-hélicoptère (PHA) Mistral mouille à Aqaba, en Jordanie. Passex, premier exercice d’une série, est mené conjointement avec les forces armées égyptiennes.

Du 28 février au 2 mars, le groupement tactique embarqué (GTE), constitué d’unités interarmes, travaille l’interopérabilité par le biais d’un exercice amphibie.

Missions : neutralisation d’un groupe armée terroriste et sécurisation de la zone.

À la suite des forces spéciales locales, premières à opérer sur le terrain, un convoi jalonné par le régiment d’infanterie chars de marine (RICM) progresse vers l’objectif commun. Le renseignement collecté faisant suspicion d’engins explosifs improvisés sur l’itinéraire emprunté, les moyens génie sont déployés en tête pour l’ouvrir.Visant la neutralisation d’un groupe armée terroriste, les fantassins du GTE opère la prise d’assaut d’un village, guidés par les joint terminal attack controller (JTAC) de l’artillerie de marine.

Après une nuit en base opérationnelle avancée temporaire (BOAT), plongeant les soldats dans un différentiel de 30 degrés entre températures diurnes et nocturnes, une deuxième prise d’assaut est menée par les forces locales sur le dernier bastion terroriste.

Des missions et procédures opérationnelles travaillées en coopération multilatérale, complétées par des séances de tir conjointes.

Prochaine étape, Djibouti.