Pour la première fois, l’École de Santé des Armées a pris part à l’exercice Royal BlackHawk organisé du 4 au 15 octobre. Deux semaines durant, huit aspirants médecins se sont entraînés en compagnie de militaires provenant de cinq pays de l’OTAN : Allemagne, Etats-Unis, Angleterre, Belgique et France.
Cette 9e édition s’inscrit dans un exercice plus global d'entraînement à la guerre de haute intensité regroupant des régiments d’artillerie, d’infanterie, du génie ainsi que des équipes des JTAC (Joint Terminal Attack Controller ou contrôleurs aériens avancés) belges, britanniques et allemandes.
Au cours de cet exercice, les élèves étaient intégrés dans les groupes de combat par binôme. L’objectif majeur était de jouer la fonction de médecin rattaché au commandant d’unité ou rattaché à la Quick Reaction Force lors des nombreuses mises en situation.
« Nous avons pris en charge des blessés dans des situations de guerre où la mission ne pouvait pas être interrompue. Il fallait alors directement pratiquer les soins de premier secours aux blessés, coordonner leur évacuation et transmettre les informations aux équipes médicales n’étant pas sur le terrain » explique l’aspirant-médecin Léo, en 5e année.
Ils ont collaboré à toutes les étapes de la préparation d’une mission, embarqué dans des vecteurs aériens américains - Chinook et Blackhawk - et assisté à des tirs de mortiers avec les équipes d’infanterie, d’artillerie ainsi que du génie. Ils ont eu l'opportunité d'observer une représentation dynamique au sein de la citadelle de Belfort mettant en scène la coordination interarmées et interalliés que l’on retrouve dans la guerre de haute intensité.
Enfin, lors des journées portes ouvertes destinées aux autorités militaires ainsi qu’aux familles des intervenants, ils ont présenté leur cursus à la fois militaire et hospitalo-universitaire. Une initiative qui a permis de faire rayonner le savoir-faire de l'établissement.
« Cet exercice était un excellent moyen pour nous de toucher du doigt notre prochain rôle de médecin des forces ainsi que de mettre en pratique nos connaissances de sauvetage au combat acquises lors de notre formation aux Écoles Militaires de Santé de Lyon Bron » conclut l’aspirant-médecin Léo.
Sources : EMSLB
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