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Cellule de plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER)

Mise à jour  : 18/07/2012 - Direction : SIRPA Marine

Des outils et des hommes

Récupérer du matériel perdu en eaux profondes, contribuer à retrouver une boîte noire d’aéronef dans les abysses ou évacuer un équipage de submersible en difficulté, voici quelques unes des missions dévolues à la cellule de plongée humaine et intervention sous la mer. L’expertise des équipes d’intervention sous la mer de la force d’action navale est aujourd’hui reconnue au niveau international. Les plongeurs de la Marine s’entrainent avec des équipements de haute technologie et opèrent régulièrement au profit de notre pays ou de nations amies. Visite guidée de leurs équipements et de leurs savoir-faire.

Appareils de plongée

  • CRABE (Complete Range Autonomous Breathing Equipment)

• Appareil à circuit semi-fermé (une partie des mélanges gazeux suroxygénés est recyclée) en dotation depuis 2009 pour les opérations de guerre des mines (dont les plus récentes en Libye). 

• Autonomie : plongée de trois heures à 24 mètres de fond ou 15 minutes à 80 mètres

• Caractéristiques techniques : 36 kg, discrétion magnétique et acoustique (émet très peu de bulles).

Robots sous marins (ROV)

  • Robot téléopéré léger de surveillance « ACHILLE »

• Immersion : 400 m

• Caractéristiques techniques : caméra couleur, sonar (portée 30 mètres), sondeur et bras manipulateur 2 axes d'une force équivalente à 3-4 kg

• Utilisation : Moyen léger, facile à déployer, pouvant être mis en œuvre à partir d'un semi-rigide.

• Exemples récents d’utilisation : repêchage de matériel perdu en mer ou libération du corps d’un plongeur.

Robot d’intervention «ULISSE» (Unité Lourde d’Intervention Sous-marine de Surveillance et d’Expertise)

• Immersion : 1000 m (relié à son cordon ombilical), mise en œuvre depuis un bâtiment de soutien de type Ailette ou Jason

• Caractéristiques techniques : 2 bras hydrauliques manipulateurs et 1 coupe câble hydraulique. Réalisation d'images vidéo et photos en couleur de haute qualité. Soulève et déplace des charges de 15 kg et tracte sur le fond des charges de 45 kg.

• Utilisation : Conçu pour participer à des missions militaires telles que l’assistance à un sous-marin en détresse, la recherche ou la récupération d’aéronef, ou encore la recherche d’objets en mer.

• Exemples récents d’utilisation : repêchage des boites noires des Rafale perdu en mer en 2009

Robot d’intervention « DIOMEDE » (Dispositif d’intervention océanique pour mission d’expertise et d’assistance)

• Caractéristiques similaires à Ulisse, mais dans des volumes et poids un peu plus importants

• Immersion : 2000 m (relié à son cordon ombilical)

• Utilisation : Similaires à Ulisse et ventilation des sous-marins en difficulté

Newtsuit (Atmospheric Diving Suit)

• Engin habité dévolu au sauvetage de sous-marins en difficulté (connexion des manches de ventilation par l’extérieur).

• Mise en œuvre par un portique de mise à l'eau et accompagnement par un engin de surveillance (robot ULISSE).

• Immersion : jusqu’à 300 mètres.

• Aérotransportable en 3 containers.

Centre hyperbare

• Caisson d’expérimentation et de recherche physiologique (espace habitable) ou de matériel.

• Outil quasiment unique en Europe.

• Capacité de pression pour simuler une plongée en sec ou en eau  jusqu’à 500 mètres de profondeur.

• Permet de travailler notamment sur les « tables de désaturation » et le domaine du sauvetage des sous-marins.

NSRS (Nato Submarine Rescue System – système OTAN de sauvetage de sous-marin). Matériel partagé entre la Norvège, la Grande-Bretagne et la France.

• Ensembles de caissons de décompression associés à un Submersible de sauvetage habitable venant se « clamper » sur le sous marin ou sur les modules de décompression à son retour à bord.

• Immersion : plus de 600 mètres.

• Une cabine de pilotage et une chambre pressurisée.

• Évacuation de 15 personnes par rotation.

• Mise en œuvre depuis les BSAD Jason et Argonaute (en France), ou des navires d’opportunité.

• Aérotransportable (en 23 containers pour 280 tonnes)


Sources : Marine nationale
Droits : Ministère des armées