La gestion des EDA-R est une gestion «en pool». La flottille doit maintenir une disponibilité qui permette d’honorer les missions qui lui sont confiées, comme par exemple les entraînements amphibies nationaux ou multinationaux, la projection au sein du groupe école et les missions opérationnelles comme Corymbe. Mais également toute opération ponctuelle comme les opérations humanitaires ou d’évacuations de ressortissants.
La maîtrise d’ouvrage est étatique et non pas industrielle. En effet, le SSF assure la maitrise d’ouvrage déléguée, la société CNIM la maîtrise d’œuvre industrielle, et la flottille la maitrise d’œuvre des travaux de son ressort. Avec un équipage optimisé à 6, armant un engin doté d’installations uniques et novatrices (automatisation poussée, hydraulique, capacité de transformation de forme), la « Flottille Amphibie » doit faire face aux mêmes défis que les équipages de frégates multi-missions, toutes proportions gardées. A la « Flottille Amphibie », comme pour tous les bâtiments, ce sont les équipages qui assurent cette tâche de maîtrise d’œuvre au port base, ce qui n’est pas toujours simple eu égard aux effectifs réduits de l’unité.
Gérés par pool, les EDA-R - tout comme les CTM - ne porteront pas de nom. Seul un numéro distingue les quatre EDA-R amenés à embarquer indifféremment à bord des trois BPC : Mistral, Tonnerre et Dixmude.
L’EDA-R est complémentaire du CTM dont la rusticité et la facilité d’emploi en font l’outil idéal pour remplir certaines missions traditionnelles de la batellerie.
Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées