E-3F Awacs

Il est essentiel au commandement et à la conduite des opérations aériennes.
Mis en service en 1991, il assure les missions de détection, de communication et de commandement aéroportés. Ses tâches prioritaires sont la participation à la posture permanente de sûreté et la contribution à la dissuasion nucléaire. Fort de sa polyvalence, il effectue également un grand nombres de missions annexes tels que le contrôle et la coordination des missions de sauvetage au combat, l’accompagnement de raids ou encore la gestion de l’espace aérien.

L’E-3F SDCA est doté d’un large spectre de moyens de communication et de transmission de données. Il permet d’élaborer la situation tactique au-dessus d’un théâtre d’opération et est capable de diffuser cette situation vers les centres de commandement au sol et les aéronefs. Il possède une détection aérienne de 400 kilomètres et une autonomie de 12 heures en vol. L’équipage se compose de 17 personnes. Celui de conduite dans le cockpit est composé de deux pilotes, d’un navigateur et d’un mécanicien navigant tandis que celui au sol est constitué de quatorze contrôleurs, opérateurs et techniciens. 

Lors de son entrée en service, l’E-3F était la première plateforme de l’AAE à disposer de la liaison L16, incontournable aujourd’hui aux opérations modernes. Elle permet aux participants d’un même réseau d’échanger en temps réel des ordres de commandement ou encore des messages textes. Elle offre également une capacité de communication radio sécurisée.Sa particularité est sans aucun doute son radar imposant sur le dos, appelé le rotodôme. Il abrite deux antennes : celle du radar primaire permettant la détection de cibles aériennes et maritimes et celle de l’interrogateur Identification Friend or Foe (identification amie ou ennemie) pour identifier les cibles et distinguer les amis des ennemis.

Les quatre Awacs sont tous situés au sein de la base aérienne 702 d’Avord dans l’escadron de détection et de contrôle aéroportés 36 « Berry ».

Caractéristiques techniques