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ALSR

L'avion léger de surveillance et de renseignement (ALSR), baptisé Vador (vecteur aéroporté de désignation, d'observation et de reconnaissance) est mis en oeuvre par l'escadron électronique aéroporté 1/54 "Dunkerque". Il est un outil complémentaire aux moyens de renseignement déjà existants au sein des forces.

   

L'armée de l'Air et de l'Espace dispose de deux avions légers de surveillance et de renseignement (ALSR). Le premier ALSR est arrivé le 6 août 2020 sur la base aérienne normande. Le second a atterrit dans l'Eure, le mercredi 2 décembre 2020. Ils sont tous les deux mis en oeuvre par l'escadron électronique aéroporté 1/54 "Dunkerque" sur la base aérienne 105 d'Évreux, dans l'Eure. 

L'ALSR a pour objectif de recueillir du renseignement pour participer directement à la protection de la France et des français. Il sera engagé :

  • Au-dessus de la France, avec la mission de posture permanente de sûreté aérienne.
  • En opérations extérieures, en soutien direct à nos forces engagées.
  • Dans des zones d'intérêt pour la France, pour réaliser des missions de renseignement stratégique.

Ce petit appareil est capable d’effectuer des missions avec une faible empreinte logistique et une grande capacité de déploiement. Le système ALSR est composé d’un avion Beechcraft King Air 35.

Les ALSR sont mis en œuvre par l’armée de l’Air et de l’Espace au profit du renseignement militaire français. Ils sont complémentaires des autres moyens de renseignement présents sur les théâtres d’opérations extérieures (Transall Gabriel, Rafale, Atlantique 2, drones, etc.). La Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 prévoit un parc de huit ALSR à l’horizon 2030. Dans le cadre du volet défense du plan de soutien à l’aéronautique, la commande du troisième ALSR a été anticipée en vue d’une livraison avancée à 2023 au lieu de 2027 comme prévu initialement.