Armée de l’Air et de l'Espace
Appareil biplace d’assaut conventionnel, le Mirage 2000 D est un chasseur bombardier d’une efficacité indiscutable. Spécialisé dans les missions d’attaque au sol, le Mirage 2000 D réalise des frappes air-sol de précision en s’appuyant sur sa capacité de suivi de terrain à basse altitude et à grande vitesse. Ses flottes sont situées sur les bases aériennes 133 et 118.
|
|
L’aéronef couvre également un large spectre de missions : du bombardement conventionnel aux frappes de profondeur en passant par le renseignement électromagnétique et l’appui aérien rapproché (Close air support (CAS)).
Le Mirage 2000 D a bénéficié de multiples adaptations technologiques pour le rendre redoutable aujourd’hui tels que la L16, sa nacelle d’écoute électromagnétique ASTAC ou encore le système de communication aéroterrestre de restitution, d’acquisition et de bibliothèque embarquée évolutif (SCARABEE). Il dispose d’un armement complet (bombes classiques, guidées laser ou laser/GPS) capable d’assurer la désignation d’objectifs de toutes munitions. Le Mirage 2000D possède une capacité au tir de bombes de précision en tout temps, lui servant dans des missions de CAS ou encore d’Air interdiction (AI). Totalement interopérable dans les dispositifs alliés, le Mirage 2000D est la pointe de la technologie et dispose des dernières liaisons de données tactiques.
Mis en service en 1993, une opération de rénovation à mi-vie de 55 Mirage 2000 D a ainsi été fixée par la loi de programmation militaire 2019-2025. Depuis son élaboration, cet aéronef est crucial car participe à toutes les opérations extérieures : de l’ex-Yougoslavie au Kosovo en passant par l’Afghanistan, la Libye et aujourd’hui au Levant et dans la bande sahélo-saharienne. Après avoir soutenu l’opération Chammal, ils sont actuellement déployés au profit de Barkhane.
|
|
66 Mirage 2000 D sont actuellement situés sur la base aérienne (BA) 133 de Nancy au sein des escadrons de chasse 1/3 « Navarre », 2/3 « Champagne » et 3/3 « Ardennes » puis sur la BA 118 de Mont-de-Marsan dans l’escadron de chasse et d’expérimentation 1/30 « Côte d’Argent ».
D’ici 2025, la flotte aéronautique n’en comptera plus que 55.
