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CURE DE JOUVENCE DES FAA

Mise à jour  : 20/03/2013 - Direction : SIRPA Marine

Arrêt Technique Majeur (ATM) emblématique de ces dernières années, celui de la frégate anti-aérienne (FAA) «Jean Bart».

OBJECTIFS Admis au service actif en septembre 1991, la frégate disposait alors d’un système de combat parmi les plus performants de sa génération, intégrant notamment le radar de veille air tridimensionnel DRBJ 11, abrité sous un radome. Une caractéristique architecturale conférant aux FAA leur silhouette caractéristique. Après deux décennies de navigation, une cure de jouvence conséquente s’imposait afin de moderniser ses équipements, mais également régénérer le potentiel d’un bâtiment destiné à rester en service pendant encore une décennie.

CALENDRIER Notifié par le Service de Soutien de la Flotte (SSF) à DCNS dans le cadre du contrat pluriannuel[1], l’arrêt technique majeur (ATM) a  démarré en octobre 2011. Mi-octobre, la frégate était en cale sèche au grand bassin Vauban, l’équipage prenant ses quartiers à terre. 4 mois plus tard, le «Jean-Bart» flottait à nouveau. Deux longs mois de travaux à flot ont été nécessaires avant les essais à la mer. Le 15 mai, la mise à disposition du bâtiment était prononcée.

TRAVAUX D’une durée de 7 mois, l’ATM du «Jean Bart» aura aussi permis de le doter de nouvelles capacités réputées remarquables, notamment dans le domaine des systèmes d’informations et de communication (SIC) et des moyens de détection avec l’installation du radar SMART-S et des radars de veille surface MODERANAV. Autres innovations marquantes: l’installation de nouvelles centrales inertielles de navigation, de 3 nouvelles frigo-air et d’un nouveau réseau 220V. La régénération du potentiel s’est aussi concrétisée par la visite des 9 000 heures de 50% des diesels de propulsion, la visite d'un des diesel-alternateurs, la visite de l’appareil à gouverner (modif RAILKO), la visite des 10.000 heures des lignes d’arbre, le carénage des affûts lance-leurre Sagaie et Dagaie, lance missles Sadral, du senseur infra-rouge NAJIR et de la conduite de tir CT3 TARTAR ainsi que par l’échange standard de la tourelle 100mm.

BILAN Potentiel régénéré, équipements modernisés, silhouette modifiée, le «Jean Bart» a pu ainsi s’engager sur le chemin ardu du recouvrement de sa qualification opérationnelle grâce à un stage de Mise en Condition Opérationnel (MECO). Ainsi «régénéré», le «Jean-Bart» a pu faire son retour en toute sérénité dans le cycle opérationnel.


Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées