Cinq ans après les attentats du 13 novembre 2015, Santé publique France lance une enquête post-attentats (phase 2) pour mesurer la prévalence des troubles psycho-traumatiques chez les personnes exposées et impliquées.
Le Service de santé des armées (SSA), dont la mission est d’assurer le soutien médical des forces armées tout en participant au système national de santé, soutient cette enquête. Son objectif est d’évaluer l’impact psychologique des attentats et de connaître les dispositifs de soutien et de soins.
Les attentats de novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis ont été à l’origine de 131 décès, plusieurs centaines de blessés physiques et des milliers de personnes directement ou indirectement impliquées. La première phase de l’enquête menée par Santé publique France s’est déroulée de juillet à novembre 2016 : 1 412 personnes y ont répondu (575 civils et 837 intervenants). Aujourd’hui, l’agence nationale de santé publique lance une deuxième phase de recueil pour suivre et évaluer l’impact psycho-traumatique et le recours aux soins, mais également aider les pouvoirs publics à améliorer la prise en charge des populations touchées.
L’enquête, réalisée avec le soutien de nombreux partenaires (acteurs de terrain, institutionnels et associatifs), s’adresse aux personnes concernées par les attentats du 13 novembre 2015 et/ou par l’intervention de police du 18 novembre 2015, qu’elles aient répondu ou non à la phase 1 :
- les personnes civiles visées, menacées ou blessées ;
- les témoins directs des attaques ;
- les proches des blessés ;
- les personnes ayant perdu un proche ;
- les intervenants professionnels (services de secours, professionnels de santé, forces de l’ordre, associations, municipalités…).
Le questionnaire anonyme, nécessitant entre 20 et 45 minutes, est disponible sur le site de Santé publique France dans la rubrique « études et enquêtes » jusqu’au 20 mars 2021 : www.santepubliquefrance.fr/espa2
Les résultats seront envoyés par mail ou courrier. Ils porteront sur l’ensemble des répondants et ne permettront en aucun cas de reconnaître une personne en particulier. L’usage d’un ordinateur ou d’une tablette est recommandé (affichage non optimisé sur mobile).
Santé publique France assure la sécurité et la confidentialité des données des participants, de leur collecte à leur destruction. Pour en savoir plus : https://www.santepubliquefrance.fr/etudes-et-enquetes/enquete-espa-13-novembre-phase-2
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