Le CESPA sensibilise des lycéens aux maladies vectorielles

La prévention contre les risques vectoriels consiste à mettre en œuvre des mesures de contrôle des moustiques susceptibles de transmettre des agents pathogènes à l’homme. En France métropolitaine, avec l’extension de l’implantation d’Aedes albopictus (« moustique tigre »), 64 départements sont concernés par un risque d’introduction des arboviroses*. Dans les armées, 830 cas de syndromes dengue-like et 170 cas de paludisme ont été déclarés en 2020.

Afin de sensibiliser les jeunes de la région PACA à ces problématiques, le service de prévention du risque vectoriel du Centre d’épidémiologie et de santé publique des armées (CESPA) a réalisé, en début d’année, deux séances de formation au profit d’un lycée de Marseille dans le cadre d’un projet pédagogique portant sur les maladies à transmission vectorielle.

Au total, plus de 150 élèves de seconde ont participé à une séance de travaux pratiques sur le cycle de vie du moustique et ont appris à identifier des larves d’Aedes albopictus. Un éventail des différents types de pièges utilisés pour capturer ces moustiques était également présenté, de même que d’autres insectes élevés au laboratoire d’entomologie (étude des insectes) de l’institut hospitalo-universitaire Méditerranée. Au cours d’une seconde séance, les élèves ont réalisé une présentation orale de leurs travaux sur différentes maladies à transmission vectorielle, dont le paludisme, la maladie de Lyme, la dengue ou la fièvre jaune. 

Ces échanges avec le jeune public contribuent d’une part, à les sensibiliser à la prévention du risque vectoriel en France et d’autre part, à la promotion de métiers spécifiques au sein du Service de santé des armées. Les travaux réalisés par les jeunes lycéens ont été évalués par le CESPA sur la qualité de l’expression orale et des connaissances acquises sur les maladies vectorielles et leurs émergences. Ce travail a pu être mené à bien avec l’équipe pédagogique de l’établissement, particulièrement investie dans la prévention. L’adoption des comportements protecteurs de la santé passe par la formation et l’adhésion des plus jeunes.

*Toute maladie infectieuse due à un arbovirus, virus transmis à l’homme par un arthropode (insecte ou arachnide)