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CESPA : la chasse aux moustiques est ouverte !

Mise à jour  : 10/06/2021 - Direction : DCSSA

A la mi-mai, le centre d’épidémiologie et de santé publique des armées (CESPA) a lancé le projet RéGAT (réseau de pièges à Aedes gravides). Son objectif est d’évaluer l’efficacité d’un réseau de piège à moustiques Aedes (BG-GAT®) et de la lutte anti-larvaire dans une antenne de la Gendarmerie située à Hyères les Palmiers. Le projet permettra de déterminer leur place dans la stratégie de lutte contre les moustiques vecteurs d’arboviroses(1) et les conditions d’emploi pour d’autres emprises militaires.  

Mené sur 3 ans pendant la période d’activité des moustiques (mai à septembre), le projet est coordonné par le service de prévention du risque vectoriel (PRV) du CESPA, en collaboration avec l’Institut de recherche biomédicale des armées (IRBA), l’Entente interdépartementale Méditerranée (EID Méditerranée) et l’Institut de recherche et développement (IRD). Le service PRV du CESPA travaille en particulier sur l’expertise, l’évaluation, la formation et les projets innovants pour la protection des forces contre les maladies transmises par des insectes vecteurs.

L’Aedes albopictus (moustique tigre) est un moustique importé d’Asie. Détecté en France en 2004, il s’est implanté dans 64 départements, principalement dans le Sud, mais s’étend maintenant jusqu’en Île-de-France et dans le Nord-Est. Il peut transmettre des maladies virales (arboviroses) comme la dengue, le chikungunya ou le zika (rares en Métropole mais très fréquentes Outre-mer ou en OPEX). Ce moustique, très adapté au milieu urbain, pique surtout le jour et peut pondre 500 œufs en 4 semaines.

Les pièges à moustiques Aedes (BG-GAT®) capturent les femelles moustiques qui cherchent à pondre et limitent leur reproduction. Ils sont peu coûteux, ne nécessitent pas d’alimentation électrique ni d’insecticides. L’emploi de ce type de pièges a permis de réduire l’impact d’épidémies d’arboviroses à Porto Rico et à Singapour.

L’utilisation préventive de ces pièges, durables avec un faible impact sur l’environnement, est une alternative prometteuse à l’emploi d’insecticides.

 

(1) Maladies virales dues à des arbovirus transmis obligatoirement par un vecteur arthropode (moustique, moucheron piqueur, tique) 

  

  

  


Sources : CESPA
Droits : © Ministère des armées