BARKHANE – Le colonel Florence, vétérinaire en chef de la plateforme opérationnelle désert de Gao

L’alimentation et l’eau nécessitent un suivi rigoureux, car de leur qualité dépend la santé des militaires et in fine la capacité opérationnelle de la Force. À titre d’exemple, le respect de la chaîne du froid fait l’objet d’un traçage en continu grâce à des capteurs informatiques embarqués et des thermomètres perfectionnés.

Sa mission de suivi de la santé des chiens est d’autant plus importante que les chiens sont particulièrement soumis aux coups de chaleur, notamment lorsqu’ils sont déployés sur le terrain. Ils peuvent présenter brusquement, par dérèglement physiologique, une température allant jusqu’à 43°C. Pour éviter ce genre de situation, des aménagements ont été prévus avec les maîtres-chiens, comme l’utilisation de couvertures humidifiées.

Le vétérinaire s’assure également de prévenir tout risque de maladies, dont le syndrome de dilatation-torsion de l’estomac, pouvant être mortel chez le chien, même en cas de prise en charge rapide du vétérinaire. Les passeports sanitaires sont également régulièrement vérifiés et recomplétés le cas échéant.

Enfin, elle forme aux gestes de premiers secours dédiés aux chiens le personnel du service de santé des Armées qui accompagne les opérations sur le terrain.

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 4800 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.

Sources : EMA