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La FANu, la seconde composante

Mise à jour  : 15/01/2014 - Direction : SIRPA Marine

La Marine nationale met, en œuvre la composante océanique de la dissuasion avec les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) ainsi qu’une composante aéroportée grâce à la Force Aéronavale Nucléaire (FANu). Explications...

Composante Marine méconnue de la dissuasion nucléaire, la Force d’action navale nucléaire (FANu) s’articule autour d’un vecteur principal: le porte-avions Charles-de-Gaulle. Du fait de sa mobilité intrinsèque, de son escorte aéronavale lui garantissant une protection maximale et surtout du fait de la capacité d’emport du missile nucléaire ASMPA associé au standard F3 des Rafale embarqués, le porte-avions est un outil parfaitement adapté à la mise en œuvre de l’armement nucléaire.

À cet effet, l’Amiral commandant la force d’action navale (Alfan) dispose d’un PC aménagé dans des ouvrages fortifiés. Le centre d’opérations de la FANu est implanté à Six Fours dans le Var. Son rôle consistant à préparer et à suivre l’exécution des ordres émanant du président de la République.

Quant à «l’outil» Rafale Marine proprement dit, il autorise un rayon d’action supérieur à 1.000 kilomètres sans ravitaillement en vol, et de plusieurs milliers de kilomètres avec ravitaillements. Bénéficiant des moyens de protection les plus perfectionnés, le Rafale Marine permet la navigation au-dessus de  l’espace maritime, la pénétration en territoire ennemi et le tir du missile aérobie nucléaire à très basse altitude et à très grande vitesse par tous les temps. Autant d’atouts garantissant au pouvoir politique l’utilisation optimale de la dissuasion le cas échéant.


Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées