«La lutte anti-terroriste est une activité quotidienne qui demande une vigilance permanente. Assurer la protection de la dissuasion nucléaire est capital. Cela passe par la sécurisation de tout ce qui rentre ou sort de la base opérationnelle de l’Ile Longue, des centres de transmissions ou du site pyrotechnique du Guenvénez». Le décor est planté par le chef d’escadron Serge Vivès, commandant la compagnie de gendarmerie maritime de l’Ile Longue, sous les ordres duquel 113 gendarmes maritimes contribuent à la protection défense de la force océanique stratégique, aux côtés des fusiliers marins.
Au quotidien, cela implique l’armement d’une dizaine de postes pour contrôler l’accès à des zones de sensibilités différentes, mais aussi escorter des matériels sensibles, sécuriser les différents secteurs et assurer le «blanchiment» des bassins ou des axes sensibles ou encore surveiller de la zone d’approche interdite autour de l’Ile Longue, mener diverses enquêtes judiciaires et assurer la mission permanente de renseignement.
Contrôle des véhicules, surveillance des accès… avec 3.000 entrées et sorties quotidiennes et une activité confidentielle, le site requiert une attention très particulière. «La menace terroriste n’est jamais écartée, on s’y prépare en permanence», rassure le chef d’escadron Vivès. «Nous effectuons des entrainements réguliers de protection-défense où l’on se teste sur différents scenarii. La détection et l'interpellation réelles d'intrus ou les entraînements effectués conjointement avec la Marine légitiment notre action au sein de la base opérationnelle de l'Ile Longue».
Sources : © Marine nationale
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