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Témoignage métier : kiné-ostéopathe à la 133e antenne médicale de Cherbourg

Mise à jour  : 16/02/2021 - Direction : © DCSSA

Le réserviste Olivier témoigne de son parcours et de ses missions en tant que masseur-kinésithérapeute du Service de santé des armées.

Diplômé en masso-kinésithérapie, j’ai débuté ma carrière dans un centre de rééducation fonctionnelle dédié aux pathologies cardio-vasculaires. Puis, après un court passage au centre de rééducation de Granville, j’ai décidé de m’installer en libéral en Centre-Manche.A la recherche d’outils me permettant d’accompagner au mieux certains de mes patients, je me suis intéressé à l’ostéopathie.

Après une expérience de cinq ans en tant qu’expert kinésithérapeute chez les sapeurs-pompiers de la Manche dans le cadre de la médecine de prévention, j’ai souhaité intégrer la réserve du Service de santé des armées. Cela fait maintenant un an que je suis affecté à la 133e antenne médicale de Cherbourg (soutenant l’école des fourriers de Querqueville), établissement au sein duquel j’effectue mon engagement à servir dans la réserve (ESR) au rythme d’un jour par mois.

En appui de l’antenne médicale en place, ma mission est de recevoir du personnel sur rendez-vous pour des motifs concernant, le plus souvent, l’appareil locomoteur (ensemble fonctionnel responsable du mouvement). La spécificité de la démarche réside dans le fait qu’en  ostéopathie, nous nous intéressons, entre autres, à la prise en charge globale du patient. Par conséquent, en plus de rétablir la mobilité au corps, nous sommes également attentifs au système facial de soutien qui peut parfois être verrouillé par des tensions davantage en relation avec l’émotion.

La FMIR : étape incontournable pour tout réserviste du Service

Afin de reprendre contact avec le monde militaire, j’ai également effectué, au mois d’octobre 2020, la formation militaire initiale de réserviste (FMIR) à l’école des fusiliers marins de Lanester (Morbihan). Celle-ci a pour objectifs de nous refamiliariser avec l’armement, des notions de topographie, de secours au combat ainsi que de nous sensibiliser aux risques NRBC (nucléaires, radiologiques, biologiques, chimiques) et aux I.E.D. (bombes artisanales).

 

Nous étions un groupe de vingt-cinq personnes issues d’horizons différents : chirurgiens, médecins, dentistes, infirmiers généraux spécialisés (infirmier de bloc opératoire et infirmier anesthésiste diplômé d’Etat), personnel administratif... La bonne humeur, la cohésion et l’esprit de camaraderie nous ont permis de vivre une semaine enrichissante.


Sources : © DMF
Droits : © Ministère des armées