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Portrait du SSA : medecin principal Jean-François, de la réserve à l’active

Mise à jour  : 18/06/2021 - Direction : DCSSA

Après trois années d’engagement au sein de la réserve du Service de santé des armées (SSA) et une carrière en milieu civil bien remplie, le médecin principal® Jean-François décide de servir à temps plein au SSA, sous statut d’officier commissionné. Un parcours riche d’expériences et une mission à Mayotte en 2021 l’ont motivé à franchir le cap. Rencontre avec le médecin principal Jean-François.

1. Où exerciez-vous avant de rejoindre le Service de santé des armées ?

Médecin sapeur-pompier professionnel pendant vingt-huit ans, j’ai eu l’occasion de me qualifier sur plusieurs volets après une période hospitalière : médecine du travail, aptitude, interventions d’urgences et soutien sanitaire au profit des sapeurs-pompiers. Puis, je me suis formé sur le secours en montagne, lorsque j’occupais les fonctions de médecin-chef au sein du service départemental d’incendie et de secours de l’Ariège. Désireux de varier mes missions, douze ans après, j’ai pris en charge le service de santé au travail du centre hospitalier de Mont-de-Marsan.

2. Comment avez-vous connu le SSA et depuis quand êtes-vous engagé dans la réserve ?

J’ai connu le SSA lors de mon service national au sein de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP). Depuis plus de trois ans, je suis réserviste grâce à un infirmier, en charge des personnels de réserve du SSA au sein de la base aérienne 118, qui m’a redonné envie d’endosser le treillis vert après avoir retiré le bleu des pompiers.

3. Quel était votre cadre d’exercice en mission à Mayotte ?

Cette mission de quatre mois m’a permis de découvrir une superbe équipe au sein du centre médical interarmées sur place, tant sur le plan médical que paramédical. Le travail en équipe offre une écoute et une confrontation d’opinions toujours dans le respect mutuel. J’ai pu redécouvrir la médecine des forces avec des consultations pour des nouveau-nés comme pour des militaires, des interventions d’urgences traumatiques, médicales, psychiatriques, du soutien sanitaire lors d’activités de terrain au profit du centre d’aguerrissement nautique ou lors d’opérations sur le terrain ou d’appui aux forces de l’ordre. Retrouver les quatre piliers fondamentaux de la médecine des forces : formation, médecine de soins, médecine d’aptitude et soutien aux hommes en mission m’a particulièrement plu au quotidien.

4. En avril 2021, vous êtes passé du statut de réserviste à celui d’officier commissionné au SSA. Pourquoi avoir franchi ce cap ?

Quand j’étais en mission à Mayotte, l’opportunité de rejoindre une grosse structure mutualiste s’est présentée à moi. Parallèlement, je me suis renseigné sur la possibilité de rejoindre le SSA à temps plein, sous statut commissionné. Au final, j’avais le choix entre un poste dans le privé et un poste au sein des armées. Je n’ai pas hésité une seconde à choisir le SSA pour la pluralité de ses missions, l’esprit de corps, la camaraderie, la solidarité qui redonnent un nouveau sens à mon engagement. Il y avait longtemps que je voulais basculer du côté militaire. J’ai toujours aimé l’aventure, découvrir de nouveaux horizons et modes d’exercice, aller à la rencontre des autres, apprendre autant qu’apporter mon expérience. A ce moment de ma carrière professionnelle, je crois qu’il n’y a que le SSA qui pouvait me le permettre.

Passer de la réserve à l’active n’entraîne pas de changement dans l’exercice de mes fonctions, sauf que je passe au grade de médecin en chef. J’irai travailler comme je le fais chaque matin en me demandant ce que je vais pouvoir apprendre et transmettre. Après le blanc de l’hôpital, le bleu des pompiers, je vais travailler en vert. J’espère qu’en changeant de statut, j’aurai la possibilité de voir d’autres terrains d’opérations afin d’apporter un savoir-faire et savoir-être qui ne demandent qu’à s’enrichir de nouvelles rencontres et expériences.

  


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