Depuis le 15 juin 2015, le centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry en Guinée a réduit sa capacité d'accueil dans un contexte de stabilisation de la situation épidémiologique en Guinée.
Le CTS est passé de 10 à 5 lits d'hospitalisation dont un de réanimation. Cette baisse de capacité de prise en charge de patients découle d'une décision de la coordination interministérielle de la Task Force Ebola et d'une étude au niveau local avec la coordination nationale de riposte Ebola.
En effet, le 8 avril dernier le CTS avait accueilli un patient, soignant contaminé au chevet d’un malade. Il est sorti guéri le 20 avril. Depuis, le nombre de soignants contaminé est resté nul, bien que trois patients ont été admis les 20, 21 et 22 juin 2015. La vocation première du CTS est de prendre en charge le personnel soignant en première ligne dans la lutte contre Ebola. Il adapte ainsi progressivement son dispositif car le nombre de soignants touchés a sensiblement diminué. Le désengagement sera achevé dans le courant de l’été.
Les effectifs du personnel santé diminuent progressivement jusqu'à la fermeture du CTS. Le 16 juin 2015, 15 militaires du service de santé des armées (SSA) et du régiment médical (RMED) sont rentrés en France, suivis par 10 réservistes civils de l'établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS) partis le 19 juin 2015. Le centre engage à ce jour 100 militaires dont 50 proviennent du SSA et du RMED et 25 du 2e régiment de dragons. La composante soutien logistique prendra le relais. Actuellement, elle prépare cette phase de démontage du centre qui devrait se terminer à la fin de l'été.
Depuis le 23 janvier 2015, 53 patients ont été pris en charge au CTS, dont 25 cas ont été confirmés. Parmi eux, 16 sont sortis guéris, 7 sont décédés et 2 font toujours l’objet de soins.
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