Depuis juin 2021, un masseur-kinésithérapeute est temporairement déployé sur la Base aérienne projetée (BAP) de Niamey pour apporter un soutien aux unités en opération. Le premier retour d’expérience est très positif.
Intégré depuis peu au sein de l’antenne médicale de la BAP de Niamey, un masseur-kinésithérapeute a participé aux soins des patients militaires par la prise en charge des troubles musculo-squelettiques résultant de l’activité opérationnelle.
Les militaires de la Force Barkhane sont soumis à de nombreuses contraintes : chaleur, poids important des équipements, port de charges lourdes... Des troubles musculo-squelettiques peuvent en découler et sont accentués par une trop faible minéralisation de l’eau et la fatigue induite par les missions. Le masseur-kinésithérapeute propose alors un suivi médical personnalisé pour que le militaire recouvre au plus vite ses pleines capacités opérationnelles.
Il est déployé pour soutenir prioritairement les unités opérationnelles comme les équipages des avions de chasse et de transport, ainsi que les militaires qui mènent des opérations à l’extérieur de la BAP. Ses diagnostics aident concrètement au maintien et à l’optimisation du potentiel du personnel projeté en opérations extérieures. Pour le commandant Vanessa, médecin principal de la BAP, la présence d’un kinésithérapeute à l’antenne médicale de Niamey est une vraie plus-value pour les patients. Il y a une réelle utilité de coopérer avec le médecin pour la prise en charge des troubles posturaux, ainsi que pour la traumatologie.
Lors de ce premier détachement, il a effectué plus de 350 consultations en trente jours.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération BARKHANE a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 5 100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : EMA
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