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Formation dans le cadre du mécanisme d’enquête du Secrétaire Général des Nations unies, du 7 au 16 novembre 2017

Mise à jour  : 22/11/2017 - Direction : DGRIS

La Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS), en partenariat avec le bureau des affaires de désarmement des Nations unies (UNODA), et avec le soutien des Armées et du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, a organisé pour la troisième fois (après 2012 et 2015) une session de formation d’experts internationaux, sélectionnés dans le cadre du mécanisme d’enquête du Secrétaire Général des Nations unies.

Activé sur sa demande, ce mécanisme permet de diligenter une enquête de terrain visant à confirmer ou infirmer une allégation d’emploi d’armes biologiques ou chimiques.

Les armes biologiques sont frappées d’un principe absolu de prohibition posé par la Convention sur l’interdiction des armes biologiques et à toxines (CIABT), mais ne dispose d’aucun protocole de vérification. En cas d’allégation d’emploi d’armes biologiques, seul ce mécanisme permettrait l’établissement des faits. Cette situation explique l’importance toute particulière que revêt ce mécanisme vis-à-vis de la lutte contre la prolifération biologique.

La session de formation a été ouverte le 7 novembre au cercle national des armées par le vice-amiral d’escadre Hervé de Bonnaventure, directeur général adjoint de la DGRIS et par Monsieur Jacques Raharinaivo, directeur adjoint des affaires stratégiques, de sécurité et du désarmement du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Elle s’est tenue jusqu’au 16 novembre, successivement à Paris, à Fontevraud l’Abbaye et Saumur. Elle a réuni 17 stagiaires d’Etats membres des Nations unies (France, Russie, Togo, Royaume-Uni, Slovénie, Afrique du Sud, Slovénie, République Tchèque, Allemagne, Jordanie, Pologne) et d’organisations internationales (OMS, OIE, Interpol).

Elle a porté sur le développement des compétences clefs nécessaires à la réalisation d’une enquête de terrain (échantillonnage, criminalistique, rédaction de rapports, négociation et communication, déplacement en environnement hostile, etc.). Son programme dense s’est articulé autour de modules pratiques de mises en situation avec quelques séquences de cours théoriques et de visites de sites (Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale, Ecole du Val de Grâce, Centre interarmées NRBC de Saumur et 2ème Régiment de Dragons notamment) qui constituent des pôles d’excellence nationaux dans les domaines concernés.