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Tous concernés par le don d’organes

Mise à jour  : 29/06/2017 - Direction : DCSSA

A l’occasion de la 17e journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe et de reconnaissance aux donneurs, les Hôpitaux d’instruction des armées (HIA) Bégin et Percy ont organisé une journée de sensibilisation et d’information le jeudi 22 juin 2017. Un engagement avéré pour lever les préjugés et sensibiliser à cet acte de solidarité.

La greffe, une technique maîtrisée

La greffe d’organes est un acte médical envisagé quand l’état du malade se dégrade et que seul le remplacement du ou des organes défaillants peut permettre son amélioration. Dans plus de 90% des cas, le greffon provient d’un donneur décédé. Les organes les plus greffés sont le rein suivi du foie, du cœur et du poumon. Les greffes de l’intestin et du pancréas demeurent plus rares. Peuvent également être greffés les tissus comme la cornée, la peau, les artères ; les veines, les os, les valves cardiaques…

En France, plus de 57000 personnes vivent grâce à un organe greffé.

Si le nombre de greffes d’organes a augmenté de 17 % entre 2012 et 2016, il ne suffit pas à résorber l’attente. Ainsi, sur les 22617 personnes qui ont eu besoin d’une greffe en 2016, seules 5891 en ont bénéficié la même année. Le pourcentage de « refus de prélèvement » reste invariablement à un niveau très élevé (33,7 %). En outre, le prélèvement d’organes post mortem n’est que rarement envisageable et concerne moins de 1% des personnes qui décèdent à l’hôpital.

Le don, un principe de solidarité nationale

Les trois grands principes de la loi de bioéthique sont la gratuité du don, l’anonymat entre le donneur et le receveur et le consentement présumé.

Tout le monde est concerné par le don puisque chaque français est un donneur présumé à moins de s’y être opposé de son vivant en s’inscrivant sur le registre national des refus* ou en le faisant savoir à ses proches.

La carte de donneur n’a pas de valeur légale, mais elle témoigne d’une volonté de solidarité.

La sensibilisation au don, un engagement de l’ensemble hospitalier militaire d’Ile-de-France

Afin d’améliorer le recensement et d’augmenter l’offre de greffe, la coordination hospitalière du Prélèvement multi organes et tissus (PMOT) de l’ensemble hospitalier militaire Ile-de-France (EHM-IdF), a organisé, le 22 juin 2017, de façon simultanée sur les hôpitaux d’instruction des armées Bégin et Percy une journée de sensibilisation au don d’organes. Ce sont ainsi plus de 300 personnes qui ont pu être informées sur chacun des sites de Bégin et Percy.

A cette occasion, et à l’instar de ce qui avait été fait l’année précédente sur Percy, le médecin-chef de l’HIA Bégin a inauguré une plaque commémorative dédiée à l’expression de la reconnaissance aux donneurs et à leurs proches. Ont été associés à cette cérémonie les associations Vaincre la Mucoviscidose et TransHépate qui ont été représentées par certains de leurs membres.

Plus d’informations sur les sites https://www.dondorganes.fr et https://www.registrenationaldesrefus.fr

La coordination hospitalière des dons d’organes et de tissus, c’est quoi ?

Composée de deux médecins coordonnateurs responsables, de deux cadres supérieurs de santé et de six infirmiers coordinateurs répartis sur les sites de Bégin et Percy, la coordination de l’ensemble hospitalier militaire d’Ile-de-France est une unité fonctionnelle qui travaille en réseau, et en lien avec l’Agence de biomédecine, l’Agence régionale de santé d’Ile de France et d’autres acteurs de santé régionaux.

La coordination hospitalière a pour objectif d’assurer l’organisation de toutes les étapes du don d’organes et de tissus et du suivi de l’activité de prélèvement. La coordination hospitalière est disponible 24h/24, 365 jours par an.

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*Agence de biomédecine – Registre national des refus – 1 avenue du Stade de France – 93212 Saint-Denis La Plaines Cedex


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