La ministre des Armées visite la direction de la médecine des forces

Accompagnée de la ministre déléguée, Mme Geneviève Darrieussecq, la ministre a été accueillie par Mme Lajus, préfète d’Indre-et-Loire, par le directeur central du service de santé des armées (DCSSA), le MGA Rouanet de Berchoux et par le COL Bourdeloux, commandant la base aérienne 705.

En présence de très hautes autorités militaires (le GAR Burkhard, chef d’état-major de l’armée de terre, l’AL Morio de L’Isle, inspecteur général des armées – Marine, le VAE Maleterre, sous-chef performance de l’EMA, le GCAA Autellet, major général de l’armée de l’air et de l’espace), la délégation ministérielle s’est vue présenter l’organisation de la DMF et le rôle du 14^e centre médical des armées dans le soutien santé des armées, directions et services ainsi que de la gendarmerie nationale.

La délégation a ensuite visité la 111^e antenne médicale qui a expliqué ses missions et effectué une démonstration des récentes évolutions du logiciel Axone et de la téléconsultation. Celle-ci a notamment connu un essor important du fait de la crise sanitaire.

Une feuille de route ambitieuse

A l’issue de la visite, la ministre a prononcé un discours devant les hautes autorités civiles et militaires et le personnel de la DMF. Elle a tout d’abord souligné le rôle primordial de la médecine des forces dans la préparation des armées et salué l’engagement du personnel du Service dans la lutte contre la Covid-19.

Elle a ensuite rappelé les grandes lignes de la nouvelle feuille de route du Service pour les dix prochaines années, qu’elle avait dessinée lors du baptême de l’ESA le 3 octobre dernier :

 - refondre la chaîne RH, avec trois objectifs : recruter, fidéliser, considérer ;

 - développer une stratégie capacitaire, notamment dans les domaines du ravitaillement sanitaire et de la recherche contre les risques biologiques ;

 - ouvrir la direction centrale au reste du ministère, afin de lutter contre la logique des silos ;

 - repenser les relations du SSA avec la santé publique.

« Guider le service vers l’avenir »

Pour mettre en œuvre cette ambitieuse feuille de route, 160 millions d’euros seront attribués au Service pendant la durée de la loi de programmation militaire actuelle. Au-delà des moyens financiers, la ministre a souligné l’importance de libérer du temps médical, pour que le personnel soignant se concentre sur les soins et non sur les tâches administratives. La mise en place des cursus d’infirmiers en pratiques avancées participe à cet objectif, de même que la numérisation des données de santé.

Enfin, la ministre a renouvelé toute sa confiance à l’égard du directeur central du SSA pour relever les nombreux défis qui attendent le service. « Il aura a cœur de guider [le] Service vers l’avenir avec la conviction qu’il est la clé de voûte d’un modèle d’armée complet », a-t-elle déclaré, rappelant, par ailleurs, la finalité opérationnelle du SSA. « La médecine des forces est un cœur qui bat au même rythme que celui de nos armées », a conclu la ministre.