Focus : le service de médecine hyperbare et d’expertise de plongée, à l’hôpital militaire Sainte-Anne

Au sein des armées, une surveillance médicale spécifique des personnels a été mise en place avec un bilan initial d’aptitude des candidats avant toute exposition hyperbare. Celui-ci est complété par des contrôles médico-physiologiques périodiques afin de déceler à tout moment des contre-indications médicales absolues ou relatives.

Le centre hyperbare de l’hôpital d’instruction des armées Sainte-Anne est l’unique centre hyperbare hospitalier militaire qui comprend des activités thérapeutiques de médecine hyperbare (prise en charge des accidents de plongée civils et militaires, activités d’expertise avec la réalisation de tests de mise en pression d’aptitude, activités de formation et de recherche...).

Il existe deux grands types d’indications de l’oxygénothérapie hyperbare : celles qui relèvent de l’urgence (accident de plongée, embolie gazeuse, intoxication au monoxyde de carbone, surdité brusque, gangrène, oblitération de l’artère centrale de la rétine…) et celles qui relèvent de pathologies chroniques (complications à la suite d’une radiothérapie, cicatrisations difficiles, greffes et lambeaux cutanés…). Le SMHEP est le premier centre européen en termes de nombre d’accidents de plongée traités par an. La médecine hyperbare à l’HIA Sainte-Anne est une spécialité reconnue sur le territoire de santé du Var.

Côté recherche clinique, le service mène actuellement une étude sur l’efficacité de l’oxygénothérapie dans la prise en charge des malades de la Covid-19.

Caisson hyperbare

Expérimentation COVID-19