Accueil | DGRIS | Présentation | Evènements | EMASOH atteint sa pleine capacité opérationnelle le 25 février 2020 DGRIS ... Evènements | EMASOH atteint sa pleine capacité opérationnelle le 25 février 2020

EMASOH atteint sa pleine capacité opérationnelle le 25 février 2020

Mise à jour  : 10/04/2020 - Auteur : DGRIS - Direction : DGRIS

Suite à la montée des tensions dans le Golfe arabo-persique, la France a proposé le lancement d’une mission européenne de surveillance maritime dans la région. L’initiative EMASOH (European led Maritime Situation Awareness in the Straight of Hormuz) a ainsi pris forme fin janvier 2020 avec l’appui politique de huit pays européens (Allemagne, Belgique, Danemark, France, Grèce, Italie, Pays-Bas et Portugal). Annoncée le 25 février 2020, l’atteinte de la pleine capacité opérationnelle du volet militaire de cette initiative, baptisé Agénor, permet de renforcer la capacité d’appréciation autonome de situation, de surveiller l’activité maritime et d’assurer la liberté de navigation dans le golfe arabo-persique et le détroit d’Ormuz.

En complémentarité avec les initiatives de sécurité maritime mises en œuvre dans la région, EMASoH vise à assurer un environnement de navigation sûr et à contribuer à la désescalade dans le Golfe arabo-persique. Dirigé par un état-major tactique multinational situé au sein de la base navale française d’Abu Dhabi, le volet militaire de cette initiative (impliquant les Pays-Bas, le Danemark, la Belgique, le Portugal, la Grèce, et l’Italie) a atteint sa pleine capacité opérationnelle le 25 février 2020, avec le déploiement sur zone de deux frégates (l’une française, « le Courbet » et l’autre néerlandaise, « le De Ruyter ») et d’un avion de patrouille maritime.

 

Une première réunion du Groupe de contact politico-militaire, instance de gouvernance de la mission, s’est tenue le 17 février. A cette occasion, l'ambassadrice néerlandaise Jeannette Seppen a été désignée Senior Civilian Representative (SCR) auprès de EMASoH. Travaillant en étroite collaboration avec les principaux partenaires, notamment les pays contributeurs, les gouvernements régionaux, l'Union européenne et les organisations internationales telles que les Nations Unies, elle accompagnera au plan diplomatique la mise en œuvre de la mission, contribuera à la communication stratégique et apportera d’éventuelles recommandations.

Autour de ce noyau dur européen, d’autres partenaires, européens ou non, pourront à l’avenir renforcer le dispositif.

La préparation et le lancement de cette mission, initiée l’été dernier, ont pu être menés à terme grâce à un travail significatif mené sous l’égide de la DGRIS en étroite coordination avec différentes entités du ministère des Armées (EMA, CPCO, DAJ, EMM, ALINDIEN), en lien avec le Quai d’Orsay et les interlocuteurs respectifs des pays partenaires et contributeurs.