La 32F est située sur la base aéronautique navale (BAN) de Lanvéoc-Poulmic. Elle est chargée, depuis 1970 des opérations de sauvetage en mer en Atlantique. La 32F est dotée depuis 2010 d’ EC-225 lui permettant d’assurer ses missions depuis le retrait de service des Super-Frelon. Ces hélicoptères lui permettent d’assurer ses différentes missions de « sécurité maritime » (SECMAR) :
Créée le 1er janvier 1958 sur la base de Cuers-Pierrefeu, la flottille 32F, équipée d'hélicoptères d'assaut HSS1, rejoint l'Algérie le 18 février de la même année. Elle participe aux opérations de maintien de l'ordre dans le Sud-Oranais et sur la frontière algéro-marocaine.
En juillet 1962, la flottille rallie la base de Saint-Mandrier où elle est reconvertie en formation de lutte anti-sous-marine puis deux ans plus tard, elle est affectée à Lanvéoc-Poulmic. La formation fournit alors le détachement du porte-hélicoptères Jeanne d'Arc.
Le 1er février 1970, la flottille reçoit les premiers Super-Frelon pour effectuer des missions de lutte anti-sous-marine et de sauvetage. Le 1er septembre 1981, l'unité est reconvertie en flottille d'hélitransport opérationnel tout en conservant ses missions de service public.
Abandonnant cette mission opérationnelle, le 1er septembre 1993, la flottille 32F poursuit ses missions de soutien spécifique à la Bretagne. Elle est renforcée pour cela par les quatre Dauphin du Touquet, Cherbourg, La Rochelle, et Hyères à partir du 15 septembre 1997.
Le 1er juin 2001, tous les Super-Frelon de la Marine sont regroupés au sein de la 32F, tandis que les Dauphin sont transférés à la 35F.
En avril 2010, il est décidé du retrait du service des Super-Frelon. Dans l’attente du Caïman Marine, 2 EC 225 ont été admis au service entre mai et décembre 2010, pour assurer les missions de secours en mer.
Blason
La devise en breton de la flottille : «Evit ma vevo ar re all» («Pour que les autres vivent»).
Fanion
Avers
Revers
Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées