Le G7++ Groupe des Amis du Golfe de Guinée1 s’est réuni le mardi 2 juillet à Bruxelles, sous la coprésidence de la France et du Ghana et avec le soutien du Service Européen d’Action Extérieure et de la Commission Européenne.
Le vice-amiral d’escadre de Bonnaventure, directeur général adjoint des relations internationales et de la stratégie, et coordonnateur ministériel en matière de sécurité des espaces maritimes, menait les débats aux côtés du contre-amiral Beick-Baffour, commandant de l’école de commandement et d’état-major des forces armées ghanéennes. Outre les Etats du G7++FoGG, étaient représentés la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), le centre interrégional de coordination (CIC) de Yaoundé, les centres régionaux de sécurité maritime de l’Afrique centrale et de l’Afrique de l’Ouest, et de nombreux Etats du golfe de Guinée.
Avec 120 participants représentant 26 pays, 7 institutions ou organisations internationales et plusieurs intervenants issus du secteur privé et d’organisations non-gouvernementales, cette rencontre a rassemblé les acteurs majeurs de la sécurité maritime pour le golfe de Guinée, concrétisant la volonté franco-ghanéenne de porter en 2019 une co-présidence inclusive.
L’objectif de cette réunion intermédiaire était de faire un état des lieux des enjeux et des perspectives pour l’opérationnalisation de l’architecture interrégionale de sécurité et de sûreté maritimes. En s’appuyant sur le retour d’expérience des Etats riverains, les projets de soutien mis en œuvre par les partenaires internationaux, les bonnes pratiques de l’industrie maritime et les initiatives issues de la société civile, cette réunion a posé les bases des travaux qui mèneront à la conférence plénière du G7++ FoGG en novembre 2019. Les actes de piraterie et de brigandage, les pratiques de pêche illicites et les pollutions marines ont encore une fois été identifiés comme les principaux défis à surmonter. L’ensemble des participants s’est accordé sur la nécessité de renforcer le partage de l’information et la coordination dans la lutte contre l’insécurité maritime.
La rencontre du 2 juillet a été l’occasion d’annoncer la mise en place prochaine de 5 groupes de travail virtuels portant sur les principaux axes d’effort (financement de l’architecture de Yaoundé ; aspects juridiques ; connaissance de l’environnement maritime ; entraînement et formation ; économie bleue), qui devront rendre leurs premières conclusions lors de la plénière de novembre.
1Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni, Belgique, Brésil (observateur), Corée du Sud, Danemark, Espagne, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Suisse, Union Européenne, ONUDC, Interpol.