L’année 2011 est l’année des outre-mer en France. L’armée de l’air est fortement représentée dans ces coins de France du bout du monde. Elle y possède des installations adéquates et des moyens aériens pour assurer ses missions au service des Français d’outre-mer et des populations voisines.
Les missions ultramarines sont d’autant plus diverses que les sites sont variés. Depuis les missions de souveraineté nationale, en passant par les missions de lutte contre le narcotrafic ou contre l’orpaillage clandestin, jusqu’à l’assistance à la population. Le plus souvent, l’aéronef demeure le seul moyen d’intervention pour sauver une vie.
À l’instar de la métropole, les unités stationnées en outre-mer vont connaître de profonds changements en raison des évolutions au sein du ministère de la Défense. Fermeture de bases, transferts d’unités, création de base... le paysage «air» de l’outre-mer va se redessiner.
Du côté de l’océan Pacifique, la politique de rationalisation des moyens a engendré la fermeture de la base aérienne de Tahiti à l’été 2012 et la création d’une nouvelle base aérienne en Nouvelle-Calédonie. Désormais l’entité et les forces «armée de l’air» seront concentrées autour de l’aéroport de Tontouta, près de Nouméa. C’est depuis l’île que les aviateurs poursuivront l’ensemble de leurs missions dans le Pacifique.
En Martinique, des moyens vont être redéployés vers la Guyane en vue de la fermeture de la base aérienne du Lamentin. En océan Indien, la base aérienne de la Réunion deviendra un détachement «air» en 2012. Tour d’horizon de l’armée de l’air outre-mer.
La base aérienne du Lamentin, en Martinique, est concernée par la réorganisation des forces de souveraineté initiée... Sous une température de 32° Celsius, rafraîchie par les alizés, vents dominants dans cette région, un Casa arborant...
Deux évacuations sanitaires en Martinique
Jeudi 28 avril 2011, un Fennec, de l’escadron de transport outre-mer 58 (ETOM) de la base aérienne de Martinique, a... ...
Antilles : au rythme des évacuations sanitaires
Mardi 12 avril 2011, un hélicoptère Fennec de l’escadron de transport outremer (ETOM) 58 «Antilles» se prépare pour une opération de... ...
Un nouveau commandant de base en Guyane
Samedi 2 juillet, à 11h30 locales, une cérémonie de passation de commandement s’est déroulée, sur la base aérienne 367 de Rochambeau. ... Présidée par le général Bernard Metz, commandant supérieur des forces armées en Guyane, la cérémonie a officialisé la prise de commandement...
Montée en puissance de la base aérienne de Rochambeau
La base aérienne de Rochambeau, en Guyane, va bientôt connaître une expansion. État des lieux avec le colonel Iñaky Garcia-Brotons. ... Mon colonel, en qualité de commandant de la base aérienne et adjoint « air » du commandant supérieur des forces armées de Guyane,...
Année des outre-mer : un aviateur dans le vent
Le major Michel Jacq est mécanicien naviguant sur Casa à l’escadron de transport outre mer (ETOM 52) «Tontouta», en Nouvelle-Calédonie.... Il pourrait paraître timide à première vue et pourtant. Dès que le major mécanicien naviguant Casa de l’ETOM 52 est lancé sur sa passion,...
Un Puma réalise une évacuation sanitaire sur l’île de Santo
Un hélicoptère Puma de l’escadron de transport d'outre-mer 52 de Nouvelle-Calédonie, embarqué à bord du bâtiment néozélandais... ...
Année des outre-mer : une mission à bord du Casa à Nouméa
L’avion Casa est déployé en Nouvelle-Calédonie depuis 1998. Aujourd’hui, l’escadron de transport outre-mer (ETOM) 52... ...
Année des outre-mer : rencontre avec un aviateur calédonien
Le caporal-chef Atolopo Tagatamanogi est manutentionnaire "transit" à l’escadron de transport d’outre-mer (ETOM) 52 « Tontouta » en... ...
Les forces de souveraineté en outre-mer ouvriront la marche à pied du défilé du 14 juillet 2011 sur les Champs-Élysées à l’occasion de l’année des outre-mer français. La base aérienne 181 « Lieutenant Roland Garros » de La Réunion, qui deviendra un détachement "air", au 1er janvier 2012, y sera représentée. Zoom sur les récentes missions et opérations qui ont marqué son quotidien.
Lutte contre les incendies
En raison des incendies qui détruisent plusieurs dizaines d’hectares de forêt du Maïdo, le 11 octobre 2010, la préfecture adresse une demande de concours auprès des forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) pour engager des moyens militaires. Une centaine de militaires du 2e RPIMA (régiment de parachutistes d’infanterie de marine) et volontaires du régiment du service militaire adapté et un Fennec de la base aérienne 181 sont aussitôt déployés. L’hélicoptère Fennec intervient, aux côtés des sapeurs-pompiers du SDIS (service départemental d’incendie et de secours), pour remplir des missions d’aéroportage. Pendant cinq jours, ce sont plus de 250 pompiers et plusieurs tonnes de matériels qui sont héliportés entre la zone de feu et le parking du Maïdo. Dans le même temps, un second Fennec est mobilisé pour assurer la suppléance de l’hélicoptère de la section aérienne de la gendarmerie afin de monter l’alerte en montagne. Durant les trois premiers jours de l’intervention, le Fennec est intervenu à deux reprises pour procéder à des missions de secours médicalisés.
Les 35 ans de la base aérienne
La base aérienne 181 a ouvert ses portes au public réunionnais, samedi 20 et dimanche 21 novembre 2010. L’occasion était exceptionnelle, il s’agissait de fêter le baptême de la base qui porte le nom de Roland Garros, le célèbre aviateur réunionnais, depuis maintenant 35 ans. Plus de 3 000 personnes sont venues admirer, entre autres, deux avions de transport tactiques C160 Transall et deux hélicoptères AS555 Fennec de l’escadron de transport outre-mer 50 « Réunion ».
Il y a plus de 80 ans… Première liaison aérienne Paris-La Réunion
Le 8 décembre 2010, une cérémonie a rendu hommage aux trois membres d’équipage qui a posé pour la première fois sur le terrain de Gillot un avion de type Farman. À son bord, le capitaine Marcel Goulette (navigateur et chef de mission), l’adjudant-chef René Marchesseau (pilote), et le sergent-chef Jean-Michel Bourgeois (mécanicien) qui rêvaient d’espace et d’exploit. Partis de l’aéroport du Bourget, en région parisienne, le 17 octobre 1929, ils sont arrivés à Tananarive, 10 jours plus tard, où le capitaine Goulette tombe sérieusement malade. C’est finalement un mois plus tard que l’équipage franchit l’ultime étape de sa traversé. Ils réalisent ainsi la première liaison aérienne entre Paris et La Réunion. Le terrain de Gillot est né.
Coopération franco-mauricienne : lutte contre la piraterie
L’escadron de transport outre-mer 50 « Réunion » a pris part à un exercice franco-mauricien, du 15 aux 19 février 2011, sur l’île de Rodrigues, petite sœur de l’île Maurice. Cet exercice a mobilisé un hélicoptère AS555 Fennec et un avion de transport tactique C160 Transall.
Objectif : suivre un entraînement de lutte contre la piraterie.
Mission humanitaire : Madagascar frappé par le cyclone Bingiza
Depuis la matinée du lundi 14 février 2011, le cyclone Bingiza traverse le nord de Madagascar. Des rafales de plus de 150 km/h associées à de fortes pluies ont provoqué des dégâts considérables dans tout le nord-est de l’île. Les districts de Maroantsetra, Mandritsara, Antalaha et Mananara Avaratra ont été les plus touchés avec plusieurs centaines de maisons détruites, de nombreux bâtiments administratifs endommagés, des lignes électriques coupées et des inondations qui compliquent grandement l’accès à ces zones dévastées. Le personnel de l’escadron de transport outre-mer se mobilise pour remplir leur mission d’aide humanitaire. Un C60 Transall assure le transport d’une trentaine de personnes de la sécurité civile malgache et de 19 tonnes de chargements (nourriture, semences, couvertures et matériels de terrassements) du sud vers le nord de l’île, épicentre du cyclone.
Exercice Tamarin : mission d’appui et de soutien aux forces terrestres
Organisé par le 2e RPIMA (régiment de parachutistes d’infanterie de marine), l’exercice Tamarin s’est déroulé dans le cirque de Mafate, du 15 aux 19 février 2011, au cœur du parc national de l’île de la Réunion. Ce lieu est inaccessible par la route et nécessite l’intervention des hélicoptères de l’escadron de transport outre-mer 50 « Réunion ». Durant cinq jours, les pilotes et les mécaniciens-treuillistes ont assuré des missions d’appui et de soutien aux forces terrestres ainsi que des évacuations médicales. Les équipages ont aéroporté plus de 2,4 tonnes de matériels et 52 militaires en seize heures de vol.
Sources : Armée de l'Air et de l'Espace
Droits : Armée de l'Air et de l'Espace