Ils se sont engagés et vous en parlent

Découvrez les témoignages de réservistes issus de divers horizons 

- Méryl, 21 ans, technicienne vidéo et réserviste dans l’armée de terre (vidéo)

- Loic, 25 ans, journaliste et réserviste dans la gendarmerie nationale (vidéo)

- Giovanni, 45 ans, professeurs des écoles et réserviste dans l’armée de terre (vidéo) 

- Marc, 41 ans, infirmier et réserviste dans le service de santé des armées (vidéo)

- Maxime, 21 ans, étudiant, réserviste et instructeur à la Préparation militaire Marine de Lyon (article)

- Justine, élève-ingénieur et réserviste dans l’armée de l’air, et Louis, étudiant et réserviste dans l’armée de terre (article)

- Géraldine, médecin civil à Lyon et réserviste au sein du Service de santé des armées (article)

- Augustin, 21 ans, étudiant, réserviste de l’armée de terre (article) 

- Séverine, 39 ans, directrice de centre dans l’entreprise Véolia et commandant un escadron de réserve de gendarmerie mobile : "J'ai intégré la réserve à l'issue de mon cursus de formation d'ingénieur à l'Ecole nationale des Ponts et Chaussées. A l'époque la gendarmerie mobile montait ses premiers escadrons de réservistes opérationnels. J'ai commandé un peloton, puis au fil des missions et des expériences de terrain, j'ai été amenée à prendre le commandement en second puis le commandement d'un escadron. J'ai effectué plusieurs missions opérationnelles, les plus marquantes sont les missions en unité constituée (services d'ordre à Paris ou en province sur des étapes du Tour de France, 14 juillet, ...). Au début de ma carrière professionnelle où j'étais chef de projet, mon engagement dans la réserve m'a apporté une vraie expérience managériale, que j'ai d'ailleurs valorisée par la suite à l'occasion de mes premières prises de postes opérationnels et de management au sein de mon entreprise. C'est également et surtout une vraie façon de s'engager et de se mettre au service du public dans un cadre très différent de ceux que l'on peut rencontrer dans la vie civile. On y développe les sens du service du public, l'esprit de cohésion et de camaraderie."

- Karen, 22 ans, caporal dans la réserve opérationnelle de l’armée de terre au 33e régiment d’infanterie de Marine, en Martinique : "C’est pour protéger mon pays, ma Martinique, que je me suis engagée !  Rentrer dans la réserve a été un moyen pour moi de confirmer ma passion pour ce milieu. J'y retrouve le respect, la discipline, la rigueur et la cohésion recherchés. C'est aussi un moyen pour moi de connaitre et de dépasser mes limites et je suis fière de porter l'uniforme qui symbolise tout cela. Après les attentats de 2015, il fallait réagir. Patrouiller pour assurer la protection de mes compatriotes, c’est concrétiser notre engagement au service de la Nation. Nous avons suivi un entraînement spécifique afin d’être en mesure de faire face à toutes les situations que nous pourrions rencontrer lors d’une patrouille telles que maîtriser un individu menaçant, porter assistance à une personne faisant un malaise ou encore réagir face à la découverte d’un colis suspect. Le jour J, après les derniers préparatifs matériels, nous avons patrouillé plusieurs heures à l’aéroport, par rotation d’équipes, en coordination avec la police aux frontières. Le contact avec la population a été excellent, les gens étaient reconnaissants et rassurés",

- Johan, 28 ans, vendeur monteur pneumatique et caporal-chef dans la réserve opérationnelle de l’armée de terre : "L'armée m'a permis développer des compétences et des qualités professionnelles telles que la rigueur, la ponctualité et l'assiduité. J'ai jugé bon d'intégrer la réserve pour  me rendre utile. Je suis fier d'être réserviste et je suis fier de représenter ma patrie. Cette activité me permet de m'épanouir professionnellement. La période des « classes » a été l'un des moments les plus forts de mon engagement."

- Catherine, agent de sécurité et sergent dans la réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale, chef de groupe dans une compagnie de combat : "Je souhaitais vivre des aventures, découvrir de nouveaux horizons et rencontrer beaucoup de gens. En étant réserviste, j'ai la sensation d'être plus utile dans la société. Au cours de mes dernières périodes de réserve, j'ai participé à des opérations humanitaires, notamment en Guadeloupe après le passage du cyclone Dean en août 2007 et le tremblement de terre en Haïti en janvier 2010. J'ai également été rappelé pour des missions opérationnelles en Guyane dans le cadre de la lutte contre l'orpaillage illégal (missions « Harpie »). Ce type d'activité est très enrichissant. En tant que réserviste, j'ai vécu de belles expériences humaines et professionnelles. Mon engagement dans la réserve m'a ouvert de nouvelles portes. Cela m'a donné par exemple l'opportunité de rencontrer des personnes qui m'ont beaucoup aidé dans mon projet de création d'entreprise."

- Pascal, 35 ans, universitaire et Enseigne de vaisseau de 2ème classe dans la réserve opérationnelle de la Marine national : "La réserve m’apporte un double avantage : poursuivre mon activité professionnelle, qui me passionne, tout en m’investissant dans des activités militaires tout aussi exaltantes et complémentaires. Mes activités dans la réserve contribuent à mon équilibre physique et intellectuel. Les observateurs peu attentifs se représentent toujours l’armée comme une institution qui a pour vocation de faire la guerre. Or, si l’une des finalités de cette institution peut-être celle-là, sa vocation première actuelle est l’aide aux populations. J’inscris donc pleinement mon action dans le lien armée-Nation. Mon activité dans la réserve est non seulement le prolongement logique et indispensable de mon activité professionnelle quotidienne, mais c’est surtout une vraie école d’humilité et d’apprentissage (savoir écouter, échanger, apprendre à partager). Bref c’est une vraie école de vie."

D'autres témoignages à retrouver sur la page Facebook et le compte Twitter de la garde nationale