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Géraldine, médecin civile et réserviste opérationnelle santé

Mise à jour  : 22/04/2016

« Je me suis orientée vers la médecine pour l’engagement profond que cela implique envers les hommes et les femmes. Ma soif d’engagement pour la nation s’est concrétisée par la réserve opérationnelle ». Médecin nucléaire et maitre de conférences à Lyon, le commandant de réserve Géraldine est aussi réserviste opérationnelle au sein du service de santé des armées à l’Hôpital d’instruction des armées (HIA) Desgenettes. Le 7 avril 2016, elle a supervisé l’exercice de prise en charge de blessés d’attentat pour des étudiants en médecine de l’université Claude Bernard de Lyon 1, encadrés par des réservistes. Portrait d’une femme d’exception.

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Présentation

J’ai d’abord suivi une formation scientifique avant de m’engager dans des études de médecine à Montpellier-Nîmes puis, après le concours de l’internat, à la faculté de Lyon. Je suis actuellement maitre de conférences universitaires et praticien hospitalier à l’université Claude Bernard de Lyon 1, à la faculté de Médecine Lyon Est et aux Hospices Civils de Lyon. Lors de mon internat en 2004, je me suis engagée dans la réserve opérationnelle. J’ai d’abord effectué des gardes à l’HIA Desgenettes, puis j’ai rejoint l’équipe des plans spéciaux sur les risques nucléaire, radiologique, biologique, chimique et explosif (NRBCe) à l’hôpital.

Pourquoi avoir choisi d’intégrer la réserve militaire ?

J’ai effectué une formation militaire initiale du réserviste (FMIR) à La Valbonne, puis des formations spécifiques, en particulier sur les risques NRBC. L’envie de m’engager date de mon adolescence. Je connaissais le milieu militaire et en particulier celui des réservistes « santé » par l’intermédiaire de membres de ma famille. L’envie de contribuer à la défense de mon pays était le moteur principal, comme le sens du devoir, transmis aussi par mes parents. Le réserviste appartient au monde civil comme au monde militaire, voie privilégiée pour faire communiquer ces deux mondes et c’est comme cela que je vis mon engagement.

Les deux mondes se rejoignent…

Dans la réserve, j’occupe effectivement un poste en lien avec mes compétences civiles. Enseignante à la faculté de médecine, je voulais montrer aux étudiants que civils et militaires travaillent ensemble au quotidien dans un partenariat gagnant-gagnant, autour d’échanges de compétences. Mes étudiants du module optionnel de défense et de sécurité ont eu la chance de recevoir des militaires une formation spécifique tirée de leur expertise : risque chimique, virus Ebola, prise en charge de blessés de type blessés de guerre… Ils ont été sensibles au temps que les militaires leur ont consacré, à ce tutorat et cette transmission de savoirs que l’on retrouve dans le milieu militaire et dans celui de la médecine. Très motivés, ils ont mis en pratique leurs acquis et relevé le challenge, avec brio, lors de l’exercice.

Comment arrivez-vous à concilier vie professionnelle et vie familiale avec la réserve ?

Il est pour moi indispensable de préserver un équilibre familial et professionnel. Il y a un bénéfice commun pour ma hiérarchie civile et militaire, d’employer une personne avec une double qualification dans ma spécialité. Le partenariat local en faveur de la réserve signé entre le service de santé des armées et les Hospices Civils de Lyon lors de la Journée nationale du réserviste 2014, sans oublier les relations étroites tissées avec l’université de Lyon sont, bien entendu, des facteurs favorables lors de mes périodes de réserve.

> Devenir réserviste au service de santé des armées (SSA)

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