Second-maitre Amélie C, 25 ans, électronicienne sur avion de chasse de la Marine nationale, originaire de Tours.
« A chaque forum des métiers avec l’école, je retombais toujours sur le stand de la Marine nationale ». De tous les métiers qui lui étaient présentés, seul un métier dans de le domaine de l’électronique au sein de la Marine nationale avait gain de cause à ses yeux. Elle a donc orienté ses études en fonction de ce but qu’elle s’est donné : entrer à l’école de Maistrance.
Née à Paris, elle a vécu toute son adolescence à Tours. « Cela fait maintenant 11 ans que mes parents habitent Tours. Mon père est tourangeau, il est revenu s’installer en Touraine avec toute sa famille ». Après un bac STI à l’école saint Gatien de Joué les Tours, elle fait une première année de BTS électronique au lycée Grandmont de Tours durant laquelle elle monte un dossier pour intégrer la Marine.
Dès septembre 2005, ses espoirs sont couronnés de succès : elle entre à l’école de Maistrance. « Je voulais un métier qui allie la mer et les avions ». C’est la raison pour laquelle, elle choisit la spécialité avionique. « Je suis technicienne d’aéronautique en atelier ». Son métier consiste à assurer le bon fonctionnement des systèmes électroniques des avions de chasse, assurer leur maintenance, réagir aux anomalies. « Je travaille plus précisément sur les cartes électroniques des Super-Etendard Modernisés . »
Amélie fait partie d’une équipe de six personnes. « Au sein de mon atelier l’ambiance est excellente. Nous sommes très concentrés dans les missions qui nous sont confiées mais dès lors que le travail est bien fait nous avons aussi du temps pour décompresser dans une ambiance très familiale ».
Intégrer la Marine nationale signifie pour elle, embarquer en opérations : « J’ai demandé dans mes desirata d’être affectée sur le porte-avions, afin d’embarquer le plus possible pour être au plus proche des opérations. »
Lorsque nous la questionnons sur sa famille, elle nous révèle « Tours me manque, ma famille aussi, mais j’ai conscience de la chance que j’ai de faire un travail hors normes. Le plus dur à bord du Charles de Gaulle c’est d’avoir un moment de silence, le porte-avions vit 24h sur 24h ».
Pour ma famille, ça n’est pas toujours facile de me savoir loin d’eux. Cependant, ils savent que je suis heureuse dans mon métier, j’ai toujours voulu faire cela. On profite encore plus des moments passés ensemble. Les moyens de communications sont importants à bord, nous pouvons joindre nos familles.
Après cinq ans passés sur le porte-avions, Amélie, est mutée cet été à la flottille 35F pour travailler sur les hélicoptères. « Je suis ravie de partir à la 35F, cela ne fera que compléter mes connaissances ».
Cela fait six ans que la second-maitre est dans la Marine, elle a encore de belles années devant elle.
Sources : Marine nationale
Droits : Ministère des armées