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Polaris 21, se préparer au combat aéromaritime de haute intensité

Mise à jour  : 08/12/2021

Entre Corse et Var, l’exercice Polaris 21 mobilise l’armée de Terre, la Marine et l’armée de l’Air et de l’Espace aux côtés de leurs alliés internationaux. Du 18 novembre au 3 décembre, cette manœuvre interarmées est conduite de concert pour consolider l’interopérabilité et renforcer les capacités en combat aéromaritime de haute intensité.

Interarmées, interalliés et inter-théâtres, cet exercice mobilise plus de 6 000 militaires français et étrangers du 18 novembre au 3 décembre en Méditerranée et sur la façade atlantique. 130 soldats de l’armée de Terre venus des sections du 54e régiment d’artillerie (54e RA) et d’un groupe tactique embarqué (GTE) de la 13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE) ont embarqué aux côtés de leurs sœurs et frères d’armes. Mobilisant les moyens de dernière génération de la Marine nationale, dont le porte-avion nucléaire Charles de Gaulle et le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre (PHA), il s’impose comme l’exercice majeur de préparation opérationnelle de haute intensité interarmées en 2021.

Son objectif est de renforcer la coopération interalliée. Si les armées françaises conservent une capacité à agir seules, le cadre de leurs engagements est celui de l’action collective, d’où le renforcement de partenariats opérationnels avec de nombreux pays.

Une opération amphibie

Le scénario réaliste de Polaris 21 vise à éprouver les capacités multiples d’une force aéromaritime, constituée du groupe aéronaval français, articulé autour du porte-avions nucléaire Charles de Gaulle. Ce groupe doit prêter main forte à un État fictif, Septimania, agressé par un autre État fictif, Mercure, dont les forces sont réunies autour du PHA. L’ennemi, lui, est soutenu par un dispositif aéroterrestre de contestation de l’espace aéromaritime.

Suivant ce canevas, une opération tactique amphibie baptisée Paoli est menée à l’est de la Corse, dirigée par le GTE et le PHA Tonnerre. Alors qu’un raid nautique en engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R) fait débarquer un détachement de la 13e DBLE pour neutraliser le système antiaérien, l’équipage du bâtiment poursuit sa manœuvre maritime, témoignant de la capacité de nos armées à assurer un continuum terre-mer et à agir simultanément sur différents théâtres.

La densité des moyens français et étrangers engagés permet de mettre à l’épreuve les savoir-faire militaires lors de combats aéromaritimes de haute intensité. Son principal but est de renforcer l’aptitude des armées françaises à diriger une coalition, mais aussi à innover autant techniquement que tactiquement et s’adapter aux enjeux de demain.

C’est quoi, l’EDAR ?

L’engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R) intègre le matériel de la Marine nationale en 2013. Il navigue entre 45 et 55km/h à vide et entre 23 et 33km/h en charge, pouvant emporter jusqu’à 80 tonnes.

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Le combat aéromaritime drillé lors de l’exercice Cormoran 21 : https://www.defense.gouv.fr/terre/exercices-d-entrainements/cormoran-21-mode-tactique-enclenche


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