Un BEP, un baccalauréat et une première année de BTS en poche, Cindy décide de rentrer dans la Marine nationale. Un parrain pilote d’hélicoptère dans l’aéronavale et un père dont le métier l’amenait à beaucoup voyager ont convaincu la jeune femme. « Petite, je ne les voyais pas trop, ils partaient en mission. Après ma formation, j’ai voulu changer du tout au tout !». Elle s’est alors orientée vers un métier résolument en mouvement.
« Au début, j’ai été affectée au service vie / entretien après une formation de mécanicienne. Au cours du déploiement Agapanthe de quatre mois, j’ai eu la chance de pouvoir effectuer des stages courts dans d’autres services. Je suis allé vers le service armement aéronautique. Ils avaient besoin de renfort et j’ai travaillé avec eux pendant deux semaines. Je les voyais travailler à la fois dans le hangar, sur le pont d’envol, en soute à munitions. C’était un métier varié qui m’a donné envie ».
Chez les hommes en rouge et noir, la couleur distinctive de leurs sweat-shirts, Cindy apprend un nouveau métier avec passion. « Le rythme me plait beaucoup », confesse-t-elle.
« Au départ, les recruteurs souhaitaient que je fasse ‘maistrance’ (l’école des officiers mariniers). Pour ma part, je voulais garder l’opportunité de ne signer que pour un contrat court au cas où la marine ne me plaisait pas ». Mais c’est tout le contraire qui s’est passé et notre Alsacienne s’est trouvée conquise par l’opportunité de vivre une aventure peu ordinaire. A peine deux semaines de permissions au retour de la mission Agapanthe et voilà Cindy repartie pour la Libye. Elle demande à cette occasion à servir à nouveau au sein du service armes aéronautique.
« Quand je suis rentré dans la Marine, j’attendais quelque chose de vivant. Là, je viens de vivre l’Afghanistan puis la Libye depuis la mer et j’ai eu la chance de voir différents pays en escale, rencontrer de nouvelles personnes et de nouveaux modes de vie. Ce n’est pas donné à tout le monde. Je ne regrette rien ! », affirme-t-elle dans un sourire radieux.
Et quand on évoque avec elle ses proches et sa région d’origine, Cindy précise : « Nous arrivons à échanger. J’ai rassuré mes proches qui étaient inquiets de mon départ vers un pays en conflit en leur expliquant que nous étions un aéroport flottant, bien entouré et protégé. J’en profite pour les saluer, je pense souvent à eux ! ».
Sources : © Marine nationale
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