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Portrait du commissaire aspirant Orianne, de la promotion Intendant général Daru

Mise à jour  : 17/01/2022 - Auteur : ECA - Direction : ECA

Elle a 26 ans, a été recrutée par la voie du concours externe sur épreuves après un parcours juridique et une année en tant que volontaire aspirant commissaire ! Elle est également très active au sein du bureau des élèves où elle assure la fonction de secrétaire. Le commissaire aspirant Orianne nous raconte pourquoi elle a choisi d’intégrer l’école des commissaires des armées !

Quel est votre parcours académique ?
 
Après un Baccalauréat ES, j’ai obtenu un double diplôme de droits anglais, français et international après avoir passé deux ans à l’université d’Essex (Angleterre) et deux ans à l’université Jean Moulin Lyon III ; puis, j’ai obtenu un LLM en Droit International Humanitaire et Droits de l’Homme après avoir passé un an à l’Académie de Genève (Suisse).

 
Quel concours avez-vous passé ?
 
J’ai passé le concours externe sur titres en 2020 ; car, j’avais un BAC+5 et de l’expérience professionnelle. Puis, n’ayant pas même été admissible sur titres, j’ai passé le concours externe sur épreuves en 2021, après un an de préparation à l’IPAG (Institut de Préparation à l’Administration Générale) de l’Université Paris 2 Panthéon-Assas.

 
Pourquoi le choix du commissariat des armées ?
 
Plusieurs raisons m’ont portée à choisir le commissariat des armées.
Tout d’abord, parce que j’ai à cœur de mettre mes connaissances et compétences au service de la collectivité.
Ensuite, parce que mes premières expériences au sein d’organisations internationales et non-gouvernementales ont été extrêmement enrichissantes (intellectuellement parlant), mais ont aussi été décevantes, dans le sens où les applications concrètes sont restées limitées, et où elles ne m’ont pas permis d’assouvir ma soif d’aventures.
Enfin, parce qu’exercer le métier de commissaire des armées me permettra de réaliser ce à quoi j’aspire : exécuter des tâches pragmatiques, mais qui nécessitent aussi des qualités de rédaction et d’expression, des capacités d’analyse et de synthèse, en France mais aussi mais aussi à l’étranger.
Et puis, bien sûr, parce que les valeurs des forces armées sont pour moi fondamentales. Ainsi, j’ai travaillé dans le milieu montagnard (j’ai été monitrice de ski) et je retrouve beaucoup de valeurs qui me sont chères.

Ce que vous apporte une scolarité dans une école militaire comme l’ECA ?
 
La scolarité à l’ECA m’apporte les savoir-faire et savoir-être que ma formation académique ne m’a pas permis de développer. Et puis il y a aussi bien sûr toute la formation militaire et d’officier. J’ai notamment appris à manier l’épée ce qui est fondamental pour toutes nos cérémonies !

Quel conseil donneriez-vous à des étudiants qui passent le concours cette année ?
Accrochez-vous ! Même si vous avez l’impression de n’être admissible que de justesse, continuez à préparer au mieux les épreuves orales et sportives ; la réussite du concours reste à la portée de tout admissible !

 
Quel conseil donneriez-vous pour bien appréhender la scolarité à l’ECA ?
 
À chaque fois que les contraintes commenceront à devenir plus difficiles à supporter, rappelez-vous que votre passage à l’ECA n’est qu’une étape supplémentaire avant de pouvoir exercer le métier de commissaire des armées ! J’ai pour ma part un long cursus académique derrière moi et j’ai parfois hâte de travailler, mais il faut bien comprendre que quel que soit notre bagage académique d’origine, il reste de nombreux sujets à maîtriser avant de pouvoir être affecté sur un poste de commissaire. La formation alterne entre de nombreux exercices pratiques, des stages, des périodes de terrain, des grands évènements comme le baptême, tout cela contribue à dynamiser la formation et le temps passe très vite ! Je suis aussi très investie dans le bureau des élèves en tant que secrétaire ce qui m’amène à être impliquée dans tous les projets de promotion qui jalonnent notre année de formation commune comme le Gala, les projets sportifs, de cohésion, etc !

 
Avant d’intégrer l’école des commissaires des armées, aviez-vous déjà des expériences dans l’armée ?

Fin septembre 2019, j’ai embarqué à bord de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul en tant que volontaire aspirant commissaire. Pendant près de douze mois (dont cinq que j’ai passés en mer), j’ai évolué au sein d’un équipage de plus de deux cents marins, de Toulon à l’Europe du Nord en passant par la Méditerranée orientale (dans le cadre de la mission FOCH). C’est cette expérience, qui a été exceptionnelle tant sur le plan professionnel qu’humain, qui m’a confortée dans l’idée de devenir commissaire des armées.
 


Sources : ECA
Droits : ECA