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Portrait du commissaire de troisième classe Anne, officier sous contrat de la promotion OSCC21A

Mise à jour  : 08/02/2022 - Auteur : ECA - Direction : ECA

Je suis le commissaire de troisième classe Anne, j’ai 28 ans, je suis officier sous contrat et actuellement en formation à l’ECA.

Quel est votre parcours académique ?
J’ai un diplôme d’ingénieur généraliste, obtenu à l’ESIGELEC de Rouen en 2016, avec une spécialité « ingénierie des systèmes médicaux ». Après ma formation d’ingénieur, j’ai choisi de développer et de compléter mes connaissances en intégrant le master 2 « Management des Technologies Interactives 3D » de Laval. Ce parcours m’a apporté les connaissances spécifiques aux domaines innovants de la réalité virtuelle/augmentée (RV/RA).

Quel poste occupez-vous en tant que commissaire des armées ?
J’occupe le poste d’ingénieure biomédical au sein de l’Etablissement Central des Matériels du Service Santé des Armées (ECMSSA).

Quelles expériences professionnelles aviez-vous déjà vécues auparavant ?
Ma formation à l’ESIGELEC s’est terminée par un stage de 6 mois dans le groupe hospitalier Universitaire Paris Nord Val de Seine. Alternant principalement entre les hôpitaux Beaujon et Bichat, j’ai eu sous ma responsabilité la gestion des achats et le suivi de la maintenance des équipements du pôle 2I (Infection – Immunité). Après mon master 2 J’ai travaillé à l’INSERM de Lyon, laboratoire en neurosciences où j’ai créé des applications, en réalité virtuelle, pour la recherche en collaboration avec des chercheurs et des praticiens. Enfin j’ai continué le développement informatique chez Altran Toulouse, pendant 2 ans, en tant que consultante dans le domaine de la RV/RA.

Qu’est-ce qui vous a poussé à intégrer le commissariat des armées ?
Je suis de nature curieuse et j’aime découvrir de nouveaux domaines de compétences. Souhaitant retourner dans l’ingénierie biomédical, j’ai prospecté et trouvé une offre d’emploi au sein du commissariat des armées. Intégrer ce corps est pour moi l’occasion d’appréhender le milieu militaire tout en exerçant un métier qui me plaît. C’est d’ailleurs dans ce contexte que ce dernier prend tout son sens. En effet, j’aide à l’achat d’équipements biomédicaux qui seront envoyés en opérations extérieures pour soigner les soutenus.  
Quelles sont les spécificités du milieu militaire qu’il vous semble important d’évoquer avant de s’engager ?
Il est important de comprendre qu’être militaire, c’est s’engager pour la France. Plus spécifiquement, être au commissariat des armées c’est aller soutenir les forces armées au plus près sur le terrain. Avant de s’engager il faut avoir envie de sortir de sa zone de confort et d’être présent en tout temps et tous lieux.

Quel est l’objectif de votre formation à l’ECA ?
J’ai été recrutée en tant qu’officier sous contrat (4 ans renouvelable jusqu’à 20 ans) pour occuper un poste en lien avec mon métier d’ingénieur biomédical. La formation à l’ECA vient compléter nos compétences professionnelles par des compétences purement militaires. Ces dernières nous serviront dans le cadre d’opérations extérieures. Elle a aussi pour objectif d’inculquer une culture et un comportement militaire, d’officier. A cela s’ajoute des cours théoriques sur l’organisation du ministère des armées ainsi que des cours d’administrateur pour parfaire nos connaissances professionnelles. Enfin, la formation pousse à développer des valeurs morales telles que la cohésion, l’entraide ou encore le dépassement de soi.
Une journée type à l’ECA commence à 6h00 avec le rassemblement des élèves officiers en rang avant le début des cours (pratiques/théoriques) souvent entre 7h30 et 8h00. Peuvent s’ensuivre un cours de topologie sur le terrain, un cours pratique de « Technique d’Intervention Opérationnel Rapproché » où l’objectif est d’apprendre à se défaire d’une situation dangereuse, un cours « Armement et instruction de tir » (pratique ou théorique) et d’autres jusqu’à 17h30. En fonction des enseignements de la journée, l’heure de fin peut être décalée jusqu’19h30 voire au-delà en fonction des problèmes rencontrés. La journée se termine souvent vers 22h00 après avoir mangé et avoir révisé ses leçons !

Qu’est-ce qui vous a le plus plu et le plus posé de difficultés depuis votre arrivée à l’ECA ?
Ce qui m’a le plus plu est la formation militaire qui nous apprend des choses que peu de personnes seront amenées à faire dans leur vie. C’est une formation intense qui nous pousse dans nos limites et nous endurcit. Le plus dur est de garder le rythme et d’enchaîner les journées malgré la fatigue.

Que vous apporte la modularité dans votre formation ?
En tant qu’ingénieure biomédical, j’aide les acheteurs à créer des marchés publics mais mon rôle est centré sur la coordination technique des projets. La modularité « Achats » que j’ai suivie à l’ECA m’a donc permis de comprendre la partie complémentaire du travail.

Quel conseil donneriez-vous à la future promotion d’Officier Sous Contrat Commissaires ?
Préparez-vous physiquement et venez avec un bon esprit de cohésion !


Sources : ECA
Droits : ECA