Escadrille 50S

Missions

 Les missions principales de l’escadrille 50S :

• Assurer la présélection des candidats civils, l'incorporation et la formation militaires de la cinquantaine de candidats retenue chaque année ;
• Sur Cap 10 : sélectionner les élèves officiers pilotes de l'aéronautique navale (EOPAN) et évaluer les officiers-élèves de l'Ecole navale destinés à être brevetés d'aéronautique navale ;
• Sur Cirrus SR 20 : dispenser aux élèves de l'École navale et de l'École militaire de la flotte une formation en vol et effectuer une première évaluation des candidatures pilotes ;
• Assurer, en collaboration avec l'école du personnel volant, la formation VFR des élèves DENAE et ELBOR ;
• Sensibiliser au métier de personnel naviguant non pilote les personnels des filières OPSAéro : formation à la navigation à vue, prise en compte de l'environnement aéronautique ;
• Délivrer la formation Avion de l'UV1 "formation aéronautique" du brevet supérieure de médecine aéronautique. Cette formation vise à développer le sens aéronautique, la notion de sécurité des vols et la connaissance des contraintes du vol (aspect physiologiques, FH…) chez les futurs médecins du personnel navigant ;
• Initier au pilotage les élèves de spécialité énergie aéronautique (ENERA), afin de développer leur sens aéronautique, leur notion de sécurité des vols et leur connaissance du métier de pilote, par une exploration du domaine de vol et une mise en application directe des cours théoriques aéronautiques et scientifiques qu'ils ont suivis.

Créée lors de l'implantation de l'Ecole Navale à Lanvéoc Poulmic en 1945, l'escadrille 50S a pour mission l'instruction aéronautique des futurs pilotes. Elle s'installe sur le terrain d'aviation situé en surplomb de la rade et débute ses vols sur trois types d'appareils :

• l'Avro Anson MK1 : avion bimoteur de conception britannique ;
• le Stinson 105 : monomoteur léger utilisé pour l'initiation au pilotage ;
• le Junker 52, avion allemand destiné à l'instruction à la navigation, au bombardement et à la photographie aérienne.

En 1947, l'escadrille reçoit 10 planeurs : 6 Caudron C800 et 4 Castel 301,et trois Morane 502 pour le remorquage.

Parallèlement à la 50S, l'"Aéro-club", doté d'une vingtaine de Stampe SV4C réservés à l'École Navale, se développe en 1949. Le statut civil de certains aéronefs permet aux futurs officiers de Marine d'obtenir des qualifications aéronautiques civiles.

En 1950, les bimoteurs S 095 relèvent les Anson. L'escadrille est alors dotée de huit S 095, deux Morane 502, cinq Junker 52 et quatorze Stampe.

En 1958, la 50S reçoit des hydravions Sunderland, quadrimoteurs amphibies de construction britannique bien adaptés aux missions de navigation et à l'obtention de la mention "Pilote d'hydravion". Ceci entraine le déplacement du centre d'instruction vers l'hydrobase du Poulmic, un plan d'eau parfaitement adapté aux limitations de clapot des hydravions lourds.

En 1961, l'escadrille reprend possession de l'aérodrome de Lanvéoc et assure les missions d'instruction des élèves et de soutien de la deuxième région maritime jusqu'au 1^eravril 1964, date de sa dissolution.

La complexité croissante des avions d'armes modernes exige une infrastructure qui est à l'époque impossible de réaliser à Lanvéoc Poulmic. La base accueille alors deux formations d'hélicoptères, la 32F et la 22S et l'"Aéro-club".

L"Aéro-club" disparait à son tour pour faire place à la "Section vol sportif" (SVS) équipé de Stampe, puis Morane 733 Alcyon, et MS 880 Rallye remplacée elle-même par la "Section d'avions légers" (SAL) en janvier 1982.

En 1984, l'escadrille renait pour répondre à la nécessité de donner aux officiers de Marine une formation aéronautique.

En 1996 sa fusion avec l'École d'initiation au pilotage (EIP) / 51S de Rochefort donne naissance à l'EIP/50S.

2013 marque un nouveau changement dans l'histoire de l'EIP/50S avec le départ des MS 880 Rallye après 39 ans de bons et loyaux services. Ils sont remplacés par les Cirrus SR20 mis en œuvre par la société Cassidian aviation training services (CATS). C'est également cette société, déjà implantée à Cognac et Salon-de-Provence, qui est dorénavant chargée de l'entretien et de la mise en œuvre des Cap 10 de l'escadrille.

Les avions

• Cap 10 : avion biplace école de conception française, spécialement étudié pour l'enseignement de la voltige. Ses qualités de vol et sa finesse de pilotage le rendent parfaitement adaptés à la sélection en vol ;
• Cirrus SR 20 : avion moderne doté d'une avionique perfectionnée, il offre des performances élevées et permet aux élèves de l'École navale de recevoir une formation de base de qualité. Il est employé lors des stages d'acculturation aéronautique et lors de la "Corvette aérienne".

Les moyens humains

• 11 pilotes instructeurs issus des trois composantes de l'aéronautique navale (chasse, hélicoptère, multi-moteurs) ;
• 2 techniciens "Marine Nationale" chargés du suivi de contrat ;
• 1 professeur d'anglais ;
• 1 professeur de sport ;
• 1 fusilier marin, chargé de l'instruction militaire ;
• 2 secrétaires militaires ;
• 12 techniciens de la société Cassidian aviation training services (CATS), en charge de l'entretien et de la mise en œuvre des aéronefs de l'escadrille.

Symbolique

Fanion

Avers

Revers