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Base d'aéronautique navale de Landivisiau

Mise à jour  : 07/03/2016 - Direction : SIRPA Marine

Située à proximité de la ville qui lui donne son nom, la base s'étend en fait sur le territoire des communes de Bodilis, Saint-Servais, Saint-Derrien, Plougar et Plounéventer.
L'implantation d'une base aéronavale à Landivisiau, décidée en 1962, répond à la nécessité d'une meilleure répartition de forces entre les façades atlantique et méditerranéenne. La construction de la piste commence en 1963 et s'achève en 1965.
L'inauguration officielle a lieu cette même année avec l'atterrissage de la caravelle présidentielle du Général de Gaulle.
L'achèvement de la tour de contrôle permit d'accueillir, pendant trois mois, le trafic civil à destination de Brest, l'aérodrome de Brest - Guipavas étant en réfection.

Historique

La première flottille, la 11F, est affectée le 2 mai 1967. Elle est bientôt suivie par la 15F le 1er août 1967. Ces deux flottilles sont équipées d' Étendard IV M. 

Les premiers  Crusader   (F8E) arrivent le 1er août 1967 avec la création des flottilles 12F et 14F.

La Flottille 15F est dissoute le 1er janvier 1969, et remplacée 3 mois plus tard par la Flottille 16F, équipée d'  Étendard IV P.

À la même date, la section  Fouga Zephyr , destinée à assurer les missions de liaisons au profit des autorités et à l'entraînement au vol sans visibilité, est créée.

Elle sera remplacée le 1er mai 1972 par la SRL (section réacteur de Landivisiau), équipée de  Morane Paris MS 760  (et de Falcon 10 Mer à partir de 1975), puis par la 57S le 1er septembre 1981.

Les  Super Étendard , destinés à remplacer les Étendard IV M de la 11F, se posent pour la première fois à Landivisiau le 27 juillet 1978.

Le 18 avril 1979, la 14F est, à son tour, équipée de Super-Étendard (en remplacement des Crusader), avant d'être mise en sommeil le 10 juillet 1991. En juillet 1993, la 17F, créée à Hyères en 1958 et équipée de Super-Étendard, rejoint la 11F sur la BAN.

Le 1er avril 1997, l'école de Chasse Embarquée (ECE) est transférée de Hyères vers Landivisiau. Elle sera dissoute le 1er mars 1998.

La même année (1997), tous les  Falcon 10 Mer  sont regroupés à Landivisiau à la 57S, tandis que les Morane Paris sont retirés du service.

Le 15 décembre 1999, les Crusader sont retirés du service actif et la 12F est alors dissoute.
Le 28 juillet 2000 voit le retrait du service actif des Etendard IV P, et la dissolution de la Flottille 16F, dont une partie des missions est repris par un nouvel organisme, sans avions, le CEIPM (centre d'entraînement, d'instruction et de préparation des missions). Au sein de ce nouvel organisme naît le 8 janvier 2001, la STC (section transformation chasse), ayant pour mission la transformation des jeunes pilotes en pilote de d'aviation navale.

Les deux premiers  Rafale  arrivent le 4 décembre 2000. La 12F renaît de ses cendres le 18 mai 2001 et est désormais équipée de Rafale.

L'arrivée progressive des Rafale se poursuit jusqu'en 2002, date à laquelle la Flottille 12F compte neuf appareils.

Missions

Landivisiau est la base d'affectation des réacteurs de combat de l'aviation embarquée. Ces avions opèrent normalement à partir du porte-avions Charles de Gaulle mais peuvent également le faire à partir de la terre. Ainsi, la base d'aéronautique navale de Landivisiau est le véritable «complémentaire» du porte-avions.

 Missions de la BAN :  

  •  Mise en condition des flottilles de chasse pour l'aviation embarquée ;
  •  Participation aux missions opérationnelles au profit du commandant en chef pour l'atlantique ;
  •  Participation aux missions de service public.

Flottilles 11F et 17F

Créée en 1918, et basée à Landivisiau depuis septembre 1968, la 11 F est la plus ancienne flottille de la chasse embarquée française. La 17 F, quant à elle, a vu le jour en 1958 à Hyères et a rejoint Landivisiau depuis 1993. Chacune regroupe environ 270 hommes, dont 25 pilotes, et est équipée d'une quinzaine de Super-Étendard modernisés (SEM).
 Les missions principales de ces deux flottilles sont l'assaut d'objectifs navals ou terrestres, la reconnaissance, l'escorte de dispositifs d'assaut ou de reconnaissance, ainsi que la défense aérienne à basse altitude. Ces missions sont réalisées depuis la terre ou à partir du porte-avions.

Flottille 12F 

Créée le 1er août 1948 à Hyères, elle participe à l'armement du porte-avions Lafayette et aux opérations en Indochine. Dissoute en 1963, puis recréée en 1964 à Lann-Bihoué, elle est transférée à Landivisiau en juillet 1968.
La flottille a pour missions la défense aérienne et la protection des missions d'assaut, de reconnaissance et de sûreté. Ces missions sont réalisées depuis la terre ou à partir du porte-avions. Elle est équipée d'avions Rafale M.

Équipée de Falcon 10 Mer, cette escadrille, recréée en 1981, assure l'entraînement des pilotes d'avions de combat à réaction, la qualification au vol sans visibilité ainsi que les liaisons au profit des autorités de la marine.

CEIPM

Le CEIPM, centre d'entraînement, d'instruction et de préparation des missions, dont le commandant est également commandant du groupe aérien embarqué. Il assure la préparation des missions et leur débriefing au profit des pilotes. Il comprend 50 personnes, dont les pilotes en formation initiale.

Le DEAN, dépôt des essences aéronavales, qui ravitaille les aéronefs, à terre.

La BAN est commandée par un officier de marine du grade de capitaine de vaisseau et comprend un effectif d'environ 1550 personnes, dont 270 civils. Outre les flottilles, dont elle est le «commandant organique», la base d'aéronautique navale de Landivisiau comprend sept entités, groupements et services.

 

 

Les moyens

Organisation de la base 

  •  Le groupement opérations
  •  Le groupement des services généraux
  •  Le groupement des services du commissariat
  •  Le commandant du groupe aérien embarqué (COMGAE)
  •  Le groupement des services techniques
  •  Le service systèmes d'information et de communication
  •  Le service de santé

Symbolique

Avers

Revers

Insignes


Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées