Pour un demandeur d’emploi, un engagement à servir dans la réserve opérationnelle peut favoriser un retour à l’emploi, à une vie active.
Pour un demandeur d’emploi, un engagement à servir dans la réserve opérationnelle peut favoriser un retour à l’emploi, à une vie active. Cela peut lui permettre d’entretenir son savoir-faire et son savoir-être, d’acquérir de nouvelles compétences (gestion du stress, dépassement de soi, adaptabilité, management, capacité de synthèse, de décision, d’arbitrage, esprit d’équipe, forme physique…) et une expérience utile aux entreprises.
Le demandeur d’emploi bénéficiaire d’une allocation de retour à l’emploi (ARE) qui reprend une activité en cours d’indemnisation peut cumuler l’allocation et sa rémunération de réserviste si le cumul n’excède pas le montant mensuel du salaire de référence, dans la limite de la durée des droits. Le salaire de référence pris en considération pour fixer le montant de l’allocation journalière est déterminé à partir des anciens salaires bruts se rapportant à une période de référence déterminée. Cette activité reprise doit être déclarée mensuellement à terme échu à Pôle emploi. L’ARE est versée mensuellement, déduction faite d’un certain nombre de jours non indemnisables dont le calcul correspond à la rémunération. Les jours non indemnisés ne sont pas perdus : la durée de l’indemnisation est prolongée d’autant.
Compte tenu des délais nécessaires à la délivrance du bulletin de solde au réserviste, il a été défini, en partenariat avec Pôle emploi, qu’une attestation mensuelle de salaire des réservistes délivrée par les bureaux « réserve », pourra justifier de l’activité déclarée mensuellement. Le réserviste, inscrit comme demandeur d’emploi, devra se faire connaître de son bureau de gestion administrative pour obtenir en tant que besoin, l’attestation mensuelle de salaire lui permettant de justifier ses droits à Pôle emploi.
Pour votre information, depuis le 22 avril 2017, un nouveau régime d’équivalences dans la sécurité privée a été créé pour les réservistes de la police nationale, de la gendarmerie nationale, des armées et formations rattachées relevant de la garde nationale. Les équivalences sont directes dès lors que les réservistes ont suivi les formations précisées dans un arrêté à venir et justifient d’un engagement à servir d’une durée minimale de 3 ans consécutifs au sein de la garde nationale, durée pendant laquelle ils doivent accomplir au moins 110 jours de service dont 20 jours en missions opérationnelles.
Pour en savoir plus : Décret n° 2017-606 du 21 avril 2017 relatif aux conditions d'exercice des activités privées de sécurité
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