MP Romuald Mercier – commis sur le BPC Mistral
Quelle est votre formation ?
J’ai commencé par un certificat d’aptitude professionnelle (CAP) de cuisinier puis un baccalauréat professionnel restauration. Ensuite, j’ai été apprenti cuisinier dans différents restaurants durant 4 ans, puis cuisinier dans un restaurant gastronomique pendant 1 an.
Pourquoi vous êtes-vous engagé dans la Marine nationale ?
Le métier de militaire a des valeurs identiques à la celui de cuisinier, ce sont des métiers de service pour lesquels la rigueur et la discipline sont essentiels.
Je souhaiterais exercer mon métier dans un environnement qui change et évolue sans cesse : en sous-marin, en surface, au service de la nation. Avec ce choix, j’ai l’occasion de conduire des missions dans d’autres pays et de découvrir d’autres cultures.
Cuisinier à bord du Mistral, est-ce différent des autres bâtiments de la Marine ?
C’est un bâtiment multi-missions, qui peut du jour au lendemain, mener une action héliportée, amphibie, porter assistance en se transformant en hôpital et/ou en cas d’urgence évacuer des ressortissants. Il est moderne et dispose d’installations très performantes de production alimentaire.
De par la nature de ses missions, le Mistral nous impose de nous reconfigurer sans cesse et d’adapter l’organisation du secteur vivres aux effectifs présents à bord (équipage, troupes embraquées, détachement d’hélicoptères).
Les escales sont aussi un moyen de mettre valeur notre savoir-faire pour la qualité des repas officiels. De plus, nos missions conduisent naturellement le bâtiment à s’approvisionner en denrées locales (poissons, fruits, etc). Nous découvrons donc de nouveaux produits et faisons découvrir de nouvelles saveurs à l’équipage.
Si vous deviez résumer en quelques mots votre métier à bord du BPC, que diriez-vous ?
En plus d’être une unité performante, le BPC est, au niveau de ma spécialité, doté de moyens qui nous permettent de ne pas ajouter de contraintes au reste de l’équipage lors de l’embarquement des vivres. Une poutre latérale, située sur l’avant, nous permet d’embarquer plusieurs tonnes de vivres en quelques heures, de façon autonome et très efficace, sans solliciter tout l’équipage.
Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées