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Témoignages de contrôleurs

Mise à jour  : 31/07/2017

 

" J’ai entendu parler du CGA quand j’ai passé le concours de l’école de guerre puis quelques années plus tard lorsque j’ai servi dans le domaine des programmes d’armement. J’ai alors souhaité passer le concours pour deux raisons : d’abord parce que je suis convaincu de la nécessité d’un organisme en charge de produire des avis objectifs et indépendants sur l’ensemble des sujets qui concernent le ministère de la défense ; ensuite parce que j’apprécie de pouvoir alterner le contact entre le « terrain » et la haute administration du ministère.

La préparation du concours est exigeante. Elle nécessite d’être motivé, persévérant, courageux Les qualités militaires y trouvent pleinement leur place! Elle nécessite de solides connaissances en droit, en économie et dans le domaine de l’administration du ministère. Elle doit permettre de développer la capacité du candidat à faire preuve de recul et à se détacher des idées faites. Elle suppose un effort personnel important, avec l’aide du Centre de préparation au concours qui joue un rôle fondamental. Ce dernier permet de confronter son expérience à celle des autres candidats, d’acquérir des connaissances et apporte un soutien important.

La carrière de contrôleur offre la chance de pouvoir mettre au service du ministère de la défense à la fois un « bon sens » opérationnel, fruit de sa première partie de carrière, et le solide bagage juridique, économique et administratif qui provient de la préparation au concours.

Devenir contrôleur c’est donc bénéficier d’une opportunité de carrière très intéressante pour servir au ministère de la défense d’une façon différente mais toujours avec comme objectif que les forces puissent remplir leurs missions."

Contrôleur adjoint des armées Etienne Knapp, lauréat 2016

" Après une première partie de carrière menée au sein du corps des commissaires (ancrage terre), l’EMS2 a été pour moi l’occasion de faire un bilan. Cette phase requiert, en effet, un retour sur soi et un réinvestissement intellectuel. C’est donc assez naturellement que je me suis intéressée au concours du CGA, d’autant plus qu’il y a une certaine filiation entre le métier de commissaire et celui de contrôleur, dans la mesure où ils partagent les mêmes origines historiques et sont animés par des philosophies complémentaires.

De plus, rejoindre le corps du CGA m’offrait l’opportunité de voir fonctionner le ministère sous un angle panoramique. Le Contrôle offre la possibilité de prendre le temps de la réflexion et le recul nécessaire pour démonter les mécanismes d’une problématique en vue de proposer ensuite des solutions globales. L’indépendance statutaire des contrôleurs et l’autonomie reconnue à chacun permettent des conditions de travail particulièrement épanouissantes, sur les plans professionnel et intellectuel.

La préparation est longue et difficile car l’essentiel se fait en temps masqué, notamment la phase d’acquisition des connaissances, sur un périmètre très large, qui est celui du programme. Par conséquent, il faut s’organiser matériellement et intellectuellement pour tenir les échéances. Cependant, cette phase de préparation est très enrichissante, en ce qu’elle exige du candidat une réflexion personnelle, qui amène à la remise en question des idées reçues, et parfois de ses propres modes de fonctionnement.

La préparation offerte par le CPC permet de prendre conscience des critères de forme et de profondeur de réflexion qu’exige le concours. Son rôle est particulièrement important.

Le métier de contrôleur permet de mettre à profit l’expérience accumulée durant la première partie de carrière. Cette expérience est une réelle plus-value pour être force de proposition, et continuer ainsi à servir le ministère de la défense, selon des modalités certes différentes, mais complémentaires. "

Contrôleur adjoint des armées Stéphanie Mazet, lauréat 2016