1. Droit civil
2. Droit constitutionnel et institutions politiques
3. Droit international et droit communautaire
4. Droit administratif et institutions administratives
5. Finances de l’État
6. Principes généraux de l'organisation judiciaire
Titre I : droit et institutions (format pdf, 59.16 KB).
1. Fonctionnement de l'économie contemporaine
2. Stratégie, gestion et droit de l'entreprise
3. Gestion de l’État et politiques publiques
Conseils bibliographiques titre II (format pdf, 33.97 KB).
1. Notions générales sur la défense
2. Organisation générale du ministère de la défense
3. Organisation et moyens des armées, de la DGA et du SGA
4. Ressources humaines
5. Ressources financières
6. Équipements
7. Base industrielle et technologique de défense
Titre III : défense - (format pdf, 57.15 KB).
Elles comprennent successivement :
1° un travail écrit de huit heures sur un sujet se rapportant aux grandes problématiques sociales, économiques ou internationales du monde contemporain et pouvant conduire les candidats à s'appuyer sur les matières des deux premiers titres du programme ; |
2° une épreuve consistant à rédiger en quatre heures, à partir d'un dossier, une note de synthèse portant sur les matières du programme ; |
3° deux exposés oraux portant respectivement sur les titres 1 et 2. |
Elles comprennent :
1° un travail écrit effectué en huit heures sur les matières du titre 3 du programme replacées dans le contexte de la politique de défense et les débats d'idées qui s'y rapportent ; |
2° un exposé oral portant sur les matières du même titre ; |
3° un entretien avec le jury d'une durée d'une demi-heure portant sur des sujets d'actualité. |
Cet entretien doit permettre au jury, concurremment avec l'examen des dossiers individuels, de parfaire son opinion sur la personnalité des candidats.
Les épreuves écrites sont aménagées de façon à être suspendues pendant une demi-heure à l'issue de la quatrième heure.
L'anonymat des travaux écrits est assuré jusqu'à leur notation définitive.
Le sort détermine l'ordre dans lequel les candidats subissent les épreuves orales. À chacune d'elles, le candidat tire au sort deux questions et peut, à son gré, traiter l'une ou l'autre. Un temps de réflexion d'une heure (sans document) lui est accordé pour préparer la question qu'il a choisie et lui permettre de rédiger un sommaire destiné à le guider lors de son exposé devant le jury.
Chacun des exposés oraux, d'une durée comprise entre vingt-cinq et trente minutes, est suivi d'une période de questions de quinze à vingt minutes sur le sujet qui vient d'être traité ou sur tout autre sujet se rapportant aux matières de l'épreuve.
Un intervalle de vingt-quatre heures au moins sépare deux épreuves successives.
Le concours est public. Le président fixe les modalités d'accès dans la salle lors des épreuves orales. Cet accès est interdit aux candidats se présentant à la session en cours. Toutefois, les candidats qui n'ont pas été déclarés admissibles peuvent assister aux épreuves orales d'admission.
Une note de 0 à 20 est attribuée par le jury à chacune des épreuves.
Les notes obtenues par les candidats lors des épreuves d'admissibilité sont multipliées respectivement par les coefficients ci-après : Sont déclarés admissibles les candidats qui ont obtenu une moyenne au moins égale à 12 sur 20. |
Les notes obtenues par les candidats lors des épreuves d'admission sont multipliées respectivement par les coefficients ci-après : |
À l'issue du concours, le jury établit par ordre de mérite la liste des candidats admis. Le ministre de la défense procède aux nominations des candidats admis.
Dans l'ordre de cette liste et compte tenu du nombre de places ouvertes au concours, le ministre de la défense arrête le tableau de classement suivant lequel les nominations sont faites.
Le tableau de classement est publié au Journal officiel de la République française.
Le jury est composé de quatre contrôleurs généraux des armées, dont l'un assure sa présidence, et de deux professeurs des universités, l'un d'économie et l'autre de droit.
Arrêté portant désignation des membres du jury au concours 2018 (format pdf, 331.47 KB).
J’ai entendu parler du CGA quand, officier de marine, j’ai passé le concours de l’école de guerre puis quelques années plus tard lorsque j’ai servi dans le domaine des programmes d’armement. J’ai alors souhaité passer le concours pour deux raisons : d’abord parce que je suis convaincu de la nécessité d’un organisme en charge de produire des avis objectifs et indépendants sur l’ensemble des sujets qui concernent le ministère de la défense ; ensuite parce que j’apprécie de pouvoir alterner le contact avec le « terrain » et la haute administration du ministère.
La préparation du concours est exigeante. Elle nécessite d’être motivé, persévérant, courageux. Les qualités militaires y trouvent pleinement leur place! Elle nécessite de solides connaissances en droit, en économie et dans le domaine de l’administration du ministère. Elle doit permettre de développer la capacité du candidat à faire preuve de recul et à se détacher des idées faites. Elle suppose un effort personnel important, avec l’aide du Centre de préparation au concours qui joue un rôle fondamental. Ce dernier permet de confronter son expérience à celle des autres candidats, d’acquérir des connaissances et apporte un soutien important.
La carrière de contrôleur offre la chance de pouvoir mettre au service du ministère de la défense à la fois un « bon sens » opérationnel, fruit de sa première partie de carrière, et le solide bagage juridique, économique et administratif qui provient de la préparation au concours.
Devenir contrôleur c’est donc bénéficier d’une opportunité de carrière très intéressante pour servir au ministère de la défense d’une façon différente mais toujours avec comme objectif que les forces puissent remplir leurs missions.
Après une première partie de carrière menée au sein du corps des commissaires (ancrage terre), l’EMS2 a été pour moi l’occasion de faire un bilan. Cette phase requiert, en effet, un retour sur soi et un réinvestissement intellectuel. C’est donc assez naturellement que je me suis intéressée au concours du CGA, d’autant plus qu’il y a une certaine filiation entre le métier de commissaire et celui de contrôleur, dans la mesure où ils partagent les mêmes origines historiques et sont animés par des philosophies complémentaires.
De plus, rejoindre le corps du CGA m’offrait l’opportunité de voir fonctionner le ministère sous un angle panoramique, ce que ne pouvait m’apporter la carrière de commissaire. Mon expérience a d’abord été tournée vers l’administration générale, avec un tropisme à la fois financier et opérationnel. Cela comportait beaucoup de conduite et l’action l’emportait sur la réflexion. Cela engendrait une certaine frustration liée à la difficulté de traiter les sujets en profondeur.
Le Contrôle offre en revanche la possibilité de prendre le temps de la réflexion et le recul nécessaire pour démonter les mécanismes d’une problématique en vue de proposer ensuite des solutions globales. Intellectuellement et professionnellement, ces modalités de travail sont plus épanouissantes. La carrière du contrôleur permet enfin de se stabiliser, géographiquement et professionnellement, ce qui est favorable à la conciliation entre la vie professionnelle et la vie familiale, facilitée par la maitrise de son emploi du temps et l’autonomie reconnue à chacun.