Marine nationale
Certains bâtiments de la Marine nationale connaissent une seconde vie après leur désarmement. Cédés totalement ou partiellement, ceux-ci sont transformés en bâtiments-musées. Aménagés pour faciliter la visite, leurs spécificités et leurs caractéristiques d'unités de combat n'en sont pas moins respectées. Ils deviennent dès lors le support d'un témoignage unique de la vie de marins à bord et de l'évolution technologique de la Marine nationale dans le domaine de l'armement, de la propulsion, ou encore de l'activité sous-marine.
L’Argonaute, sous-marins chasseur de sous-marins de type Arethuse admis au service actif en juillet 1959 et désarmé en 1982, a été cédé à Amerami.
L'Espadon, sous-marin océanique du type Narval, admis au service actif en 1960 et désarmé en 1985, a été cédé à la ville de Saint-Nazaire. Il fait partie aujourd'hui des pièces majeures de l'écomusée de la ville.
Le Maillé-Brézé, escorteur d'escadre du type ASM admis au service actif en mai 1957 et désarmé en 1986, a été cédé à une association nantaise qui en a fait le premier musée navale flottant de France. Le bâtiment est classé «monument historique».
Le Redoutable est le plus grand sous-marin visitable du monde. Construit en 1964, il est le premier sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) admis dans la Marine nationale. Le Redoutable a été retiré du service actif le en 1991.
Depuis 2002, Le Redoutable est ouvert au public, au cœur de La Cité de la Mer à Cherbourg, un musée consacré à l'aventure industrielle de la propulsion nucléaire navale, à l'exploration sous la mer et à la Force océanique stratégique
Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées
