Le changement constant des fonds marins et l’expansion du trafic maritime obligent le service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM) à réaliser grâce aux BH et BHO, des campagnes régulières de relevés de fonds dans des zones définies par convention internationale. Il permet à la France de disposer d’une capacité autonome de connaissance des fonds marins. Le BH et les BHO participent ainsi aux missions de service public. Ils conduisent également des missions opérationnelles de recueil de données d’environnement marin nécessaires au déploiement des forces navales et à l’emploi de leurs systèmes d’armes. Ils apportent un soutien indispensable à la Force océanique stratégique pour la dissuasion nucléaire.
Missions
Connaissance – Anticipation – Prévention – Protection – Dissuasion
Équipement - Armement
2 radars de navigation, système de transmissions par satellite, 2 vedettes hydrographiques, portiques arrières et latéraux, sondeur multi-faisceaux petits et grand fonds, sondeur vertical à faisceau large, sondeur de sédiments, courantomètre Doppler
4 moteurs diesels-alternateurs et 2 moteurs électriques 2,2 MW, 1 propulseur d’étrave, 2 propulseurs arrière
2 mitrailleuses de 12,7 mm
Le bâtiment hydrographique Lapérouse a été admis au service actif le 20 avril 1988. Albi parraine le Lapérouse depuis le 7 octobre 1988.
Caractéristiques
Largeur : 10,9 m
Déplacement : 980 tonnes
Vitesse : 15 nœuds
Équipage : 30 marins et 15 hydrographes
Fanion
Avers
Revers
Tape de bouche
Jean-François de Galaup entre à l'École des Gardes de la Marine à 15 ans, le 19 novembre 1756, ayant ajouté au sien le nom de La Pérouse, celui d'une terre reçue de son père.
À 15 ans, il entre dans la Marine. À 18 ans, il est blessé et fait prisonnier pendant la bataille des Cardinaux, près de Quiberon.
Après d'autres activités sur les côtes françaises, il effectue un séjour de cinq ans à l'île de France (aujourd'hui île Maurice), et exécute plusieurs missions dans les îles voisines. La Pérouse est promu au grade d'enseigne le 1er octobre 1764.
Chargé de deux voyages aux Indes comme commandant de la Seine, il rencontre à l'île de France sa future épouse, Eléonore Broudou, fille d'un armateur nantais, devenu administrateur de la Marine.
Les quatorze ans de paix de 1764 à 1778 lui permettent de consolider son expérience de la navigation en Atlantique et dans l'océan Indien, en qualité d'abord de simple officier, puis de commandant de plusieurs bâtiments du roi.
Rentré en France en 1777, il est nommé lieutenant de vaisseau et obtient la croix de Saint-Louis.
Lors de la reprise des hostilités (en 1778), il reçoit le commandement de la frégate l'Amazone, et se distingue dans l'escadre du comte d'Estaing par la prise d'une frégate britannique, l'Ariel.
Il participe ensuite à la guerre d'indépendance des États-Unis et aux combats contre les Britanniques aux Antilles jusqu'au Labrador (expédition de la baie d'Hudson), où il démontre sa valeur maritime et militaire en capturant deux forts britanniques.
Après le traité de Paris, il est choisi par le marquis de Castries, ministre de la Marine et par Louis XVI pour diriger une expédition autour du monde visant à compléter les découvertes de James Cook dans l'océan Pacifique. Au Kamtchatka, il reçoit sa Commission de chef d'escadre arrivée de France. Après un long voyage par la cap Horn, l'archipel d'Hawaï, l'Alaska, la Sibérie, la Chine, et jusqu'en Australie, l'expédition maritime disparaît corps et biens à Vanikoro, îles Salomon, en 1788.
Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées